Parfois, il vaut mieux se laisser submerger que de se battre pour garder la tête hors de l’eau. Le 8 octobre, les digues cèdent sous les flots d’images et des rêveries de Zéphyr Bielinski et Madeleine sous Fleuve. C’est une plongée en apnée dans leur univers, un équilibre fébrile entre douceur et peine, guérison et blessure, entre le beau et le tragique.

Le projet de Zéphyr Bielinski en est d’abord un de mots. Des mots qui s’entrechoquent à la recherche des amours perdues, blessées, enfouies. C’est à ses sens en fuite, que les mélodies aériennes de ses chansons s’arriment afin d’esquisser le début d’une guérison, d’une blessure qui cicatrise. Pour la première fois accompagné par deux ses formidables musiciens et amis Henri Langevin au clavier et Noah Mimouni Tremblay aux vents, Zéphyr Bielinski livrera humblement sa musique à mi-chemin entre le folk et le jazz, aux influences multiples, empruntant tantôt à la chanson française, tantôt au slam, tout en restant ancrée dans une imagerie indéniablement québécoise.

“Les jambes dans l’eau, la tête sous le firmament.” Madeleine sous Fleuve, duo de chansonniers québécois, mêle une poésie d’amour et de nature avec les harmonies chaleureuses de leur guitare. À travers leurs compositions, le projet pilote de Liam Howlin et Jules Minville a pour but de partager une musique intemporelle et réconfortante semblant provenir d’un autre temps.