Baldwin, Styron et moi explore l’amitié entre William Styron, descendant de propriétaires d’esclaves, et James Baldwin, descendant d’esclaves. C’est en 1961 que Baldwin aurait convaincu Styron dernier d’écrire au «je» le récit de la révolte d’esclaves menée par Nat Turner dans le Sud des États-Unis. Un défi que Styron releva en publiant Les Confessions de Nat Turner, prix Pulitzer 1968, et qui lui valut aussi d’être accusé d’appropriation culturelle. Dans un texte puissant, l’autrice Mélikah Abdelmoumen, d’origine tuniso-saguenéenne, part à la rencontre de ces deux célèbres auteurs américains, qui auront jeté les bases du débat brûlant sur l’appropriation culturelle et la liberté de l’écrivain.

Cette mise en lecture de Jonathan C. Vartabédian regroupe Elkahna Talbi et deux autres interprètes, ainsi que le musicien Charles Papasof.

Dans le cadre du Conseil des arts de Montréal en tournée.