Les « amis disparus » ou l’expérience du deuil chez les Ursulines de Trois-Rivières
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En cette ère victorienne qu’est la deuxième moitié du XIXe siècle, le deuil se manifestait de manière ostentatoire : c’est l’époque des grands cortèges funèbres d’hommes importants de la scène politique ainsi que celle des imposantes tenues de deuil que les femmes issues de familles aisées se devaient de porter pour commémorer la mémoire de leurs chers disparus. Il s’agit aussi d’une époque où les règles de bienséance codifiaient avec une précision étonnante la manière de vivre un deuil ou d’exprimer ses condoléances d’une manière jugée socialement convenable.
À partir de l’exemple de la communauté religieuse enseignante que sont les Ursulines de Trois-Rivières, cette communication propose de mettre en lumière comment cet apprentissage des codes relatifs à l’étiquette de la mort et du deuil s’inscrivait dans le cursus scolaire dédié à leurs jeunes couventines. Une attention particulière sera portée aux archives conservées au Pôle culturel du Monastère des Ursulines de Trois-Rivières, qui démontrent bien combien « apprendre à bien pleurer » faisait partie de leur cursus scolaire.
Non remboursable.
En cette ère victorienne qu’est la deuxième moitié du XIXe siècle, le deuil se manifestait de manière ostentatoire : c’est l’époque des grands cortèges funèbres d’hommes importants de la scène politique ainsi que celle des imposantes tenues de deuil que les femmes issues de familles aisées se devaient de porter pour commémorer la mémoire de leurs chers disparus. Il s’agit aussi d’une époque où les règles de bienséance codifiaient avec une précision étonnante la manière de vivre un deuil ou d’exprimer ses condoléances d’une manière jugée socialement convenable.
À partir de l’exemple de la communauté religieuse enseignante que sont les Ursulines de Trois-Rivières, cette communication propose de mettre en lumière comment cet apprentissage des codes relatifs à l’étiquette de la mort et du deuil s’inscrivait dans le cursus scolaire dédié à leurs jeunes couventines. Une attention particulière sera portée aux archives conservées au Pôle culturel du Monastère des Ursulines de Trois-Rivières, qui démontrent bien combien « apprendre à bien pleurer » faisait partie de leur cursus scolaire.
Non remboursable.
Heures d'ouverture
Louise Lainesse
Chargée de cours - Histoire du Canada avant 1850 et auxiliaire de recherche et d'enseignement