Patrick Watson // Théâtre des Grands Bois
Culture Saint-Casimir présente

Patrick Watson // Théâtre des Grands Bois

Événement en personne
29 mai 2022
20h00 – 23h00 / Entrée: 19h00

415 rue Tessier Est, Saint-Casimir, QC, Canada
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Pour plus d’information à propos de cet événement, veuillez contacter l’organisateur de l’événement, Les Grands Bois - Arts et Spectacles, à info@lesgrandsbois.com.

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Gratuité pour les enfants
Gratuit pour les 11 ans et moins
Accès pour personnes à mobilité réduite
Oui
Gratuité pour l'accompagnateur
Non

Stationnement disponible à la salle, à l'église ainsi que dans les rues du village. Merci de bien vous stationner sans bloquer de rues ou d'entrées.

Patrick Watson

Voici la biographie de Patrick Watson (basée sur ce qu’il m’a raconté)

Il était une fois un garçon nommé Patrick Watson, qui était né sur une base militaire du désert de Mojave. Son père parcourait le ciel en avion, transportant des bombes sans recevoir l’ordre de les déployer. Il était le plus jeune d’une famille de cinq enfants, parmi lesquels se trouvaient une future patineuse artistique, un futur ingénieur et un futur pilote de chasse. Mais Patrick était arrivé sept ans après les autres, et la difficulté d’être né aussi tard résidait dans le fait que toute la famille avait déjà eu le temps de succomber à la folie, se pourchassant avec des couteaux. Le garçon a donc dû découvrir l’amour et la vie par lui-même, et il conserve cette manière philosophique de voir le monde, à travers les yeux émerveillés d’un enfant trop sage pour son âge.

La famille s’est installée à Hudson, au Québec, quand Patrick avait quatre ans. Un vieil homme nommé Frank Cobatt lui a demandé de chanter dans la chorale de l’église. Il est possible qu’ils se soient rencontrés à la pharmacie dans le rayon des pastilles pour la toux. Patrick a donc chanté à l’église, avec sa jolie voix mélancolique de petit garçon qui a touché tout le monde droit au cœur. Le directeur de la chorale l’a même fait chanter devant une tombe lors de funérailles, car il y a quelque chose dans sa voix qui réussit à capter toutes les belles choses de la vie qu’on ne peut saisir que temporairement, et c’est ce côté éphémère qui les rend magnifiques.

Évidemment, Patrick s’est initié au piano quand il était petit. Son piano appartenait autrefois à un garçon nommé Gordon, qui apparaissait tel un fantôme pour lui apprendre à jouer en plein milieu de la nuit. Même lorsque Patrick jouait à trois heures du matin, sa mère n’interrompait jamais ses séances essentielles. Il m’a montré la photo de Gordon, qui ressemblait grosso modo à un terrifiant psychopathe atteint de la tuberculose et qui aurait très bien pu assassiner toute sa famille pendant son sommeil. Mais je n’ai rien dit.

Patrick dit qu’il est devenu chanteur par hasard. Il pensait qu’il écrirait des partitions pour d’autres musiciens, ce qui peut paraître étrange de la part d’une personne qui possède clairement la magie nécessaire pour sidérer tout le monde quand il monte sur scène. Et il est désormais difficile d’imaginer la trame sonore de Montréal sans ses chansons.

Il a rencontré l’artiste Brigitte Henry lorsqu’elle prenait des photos sous-marines complètement surréelles de gens vêtus afin d’en faire un livre. Ce projet semblait capital pour Patrick, alors il a créé la musique de son exposition. La présentation a eu lieu au pornographique Cinéma L’Amour, devant une salle comble. Brigitte Henry conçoit encore la couverture de certains de ses albums, y compris celui-ci.

Patrick aime demeurer en contact. Il a découvert son premier guitariste, Simon Angell, dans les petites rues de Hudson. Et quand il est arrivé en classe pour son premier cours de jazz au cégep, Robbie Kuster et

Mishka Stein s’y trouvaient. C’est un peu comme s’ils attendaient tous d’être réunis. Ils allaient jouer ensemble pour les vingt prochaines années.

Pendant qu’il travaillait sur son premier album, le groupe vivait dans une église abandonnée. Il s’est fait mettre à la porte pour avoir fait sonner les cloches lorsque des sans-abri venaient se marier. Tout le quartier se faisait réveiller en plein milieu de la nuit à cause de ces tentatives malavisées de prouver que l’amour existe.

Ils ont assuré l’ouverture du concert de James Brown, ce qui leur a appris à composer avec un large public. Avant chaque concert, James Brown et son équipe priaient toujours main dans la main pour que le spectacle soit fabuleux. La leçon qu’en a tirée le groupe? Être présent sur scène est un honneur, et les concerts musicaux sont des événements où les gens viennent pour participer à une expérience mystique. Au final, c’était un peu comme quand Patrick chantait à l’église lorsqu’il était enfant.

Pendant la composition de ce nouvel album, le batteur Robbie est parti, Patrick s’est séparé et sa mère est décédée. La majeure partie de l’album porte sur la vague qui nous renverse lorsque nous réalisons que tout ce qui nous est cher peut disparaître en un instant. Patrick a apporté son calepin sous l’eau pour composer des chansons sur la mélancolie tout en écoutant le chant solitaire des sirènes. Toutes les pièces parlent de l’importance de se chanter des chansons d’amour à soi-même lorsque personne d’autre ne peut le faire. "Melody Noir" est une chanson dédiée au gouffre que nous portons tous en nous.

Certains des titres, dont "Turn out the Lights" et "Look at You", portent sur le fait de tomber en amour à nouveau et de réapprivoiser l’intimité. Il est incroyablement surprenant que, malgré tous les changements, la vie puisse devenir encore meilleure, de nombreuses manières qu’on n’aurait jamais pu imaginer. C’est ainsi qu’ultimement, l’album parle de repartir à zéro.

Les chansons sont traversées par la personnalité propre à chacun des membres du groupe. Mishka Stein a grandi en Ukraine, où il portait de petits costumes et a accidentellement mis le feu à son bâtiment, même s’il a bravement aidé les pompiers à l’éteindre. Ce gentil petit garçon soviétique passait le plus clair de son temps à regarder des dessins animés russes. L’influence des mélodies de ces hymnes absurdes transparaît dans les chansons, surtout dans "Look at You" et "Melody Noir".

Joe Grass joue de la guitare et du pedal steel depuis Loves Songs for Robots. Il est un peu comme un couteau suisse musical, toujours prêt à appporter sa propre voix au sein des créations particulières du groupe. Evan Tighe est apparu par magie au bon moment pour reprendre la batterie. Le groupe a été très chanceux de trouver aussitôt un si excellent batteur.

Patrick a aussi travaillé avec le légendaire Leonard Cohen sur l’une de ses dernières chansons. Ceci a profondément influencé sa façon d’écrire ses paroles et sa réflexion sur le potentiel poétique des chansons. La collaboration a incité Patrick à simplifier ses performances vocales et à toucher moins de notes pour tout simplement offrir les mots.

Les créations de l’artiste à ses débuts sont intuitives et curieuses, puisant dans une réserve d’espoirs et de recettes pour devenir heureux. Elles naissent de l’idée que le monde est bien et que tout va s’arranger, que ce soit l’amour ou autre. L’artiste plus mûr crée plutôt à partir de la mélancolie et de sa compréhension des faiblesses, en acceptant une histoire qui a déjà été écrite. C’est la différence entre chanter seul devant la tombe d’un étranger lorsqu’on est enfant et chanter aux funérailles de sa propre mère.

Cet album provient du même Patrick Watson, touchant et magique, mais chacune des émotions est plus profonde, plongeant vers des lieux étranges où le bonheur peut paraître impossible à atteindre. L’album part donc de l’obscurité de la perte pour se frayer un chemin vers l’espoir, la magie et un nouvel amour. Vers la façon dont nous pensions autrefois que les choses se placeraient, sans que ça n’arrive jamais. Et de ces ruptures, la vie peut parfois devenir encore plus magnifique et étonnante.

Brad Barr

Over a career that spans three decades, Brad Barr has cultivated a uniquely visceral, bravely intimate approach to the guitar. Best known for his central rolein renowned Montreal groupThe Barr Brothers,Bradhas distinguished himself as a multi-faceted guitarist, composer, singer, producer and improviser. Born in Providence, Rhode Island, he and his brother(drummer Andrew Barr) moved to Montrealin2005 having always worked side-by-side in a kinetic pursuit of personal and collective self-discovery. Beginning in Boston in the mid-90’s, the brothers made up 2/3 of improv-rock trio The Slip, touring relentlessly and developing a cult following in Japan. Arrivingin Montreal, they formed The Barr Brothers with experimental harpist Sarah Pagé, running the harp through fuzz pedals and inadvertently creating the genre “harp rock”. Each of the band’s three albums has been nominated for a Juno award, and they have shared the bill with such artists as My Morning Jacket, Calexico, Bela Fleck, The War on Drugs, Tinariwen, Built to Spill, The Prodigy, Emmylou Harris, and others. As a soloist, Brad has released two highly acclaimed albums of instrumental guitar.The Winter Mission,(his latest, released this year on Secret City Records) has been described as “...an album of riches that needs to be given plenty of listens and plenty of time. It will certainly reward you.”

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