Création du Quatuor en Sol Majeur "À tout prendre" de V. Delorme (rediffusion en ligne)
Quatuor Andara présente

Création du Quatuor en Sol Majeur "À tout prendre" de V. Delorme (rediffusion en ligne)

Événement virtuel
Du 14 octobre au 5 novembre 2022
16h00 – 23h45 / Entrée: 15h00 (EDT)
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Quatuor Andara à vincent.delorme.mus@gmail.com.

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Le Quatuor en Sol majeur « À tout prendre » est une oeuvre en cinq mouvements que j'ai écrite à l'hiver 2021, qui se décline comme suit:

Quatuor en Sol majeur « À tout prendre », V. Delorme

  1. Tout tout tout touuuuut - Allegro violento

  2. Scherzo-fugue - Tempo quasi racoleur, mais innocent

  3. Ça tourne - Tempo ad lib

  4. Valse cosmique - Adagio

  5. Siffle, siffle, siffle - Medium swing

De la musique à programme? Oui, jusqu'à la moindre note. Programme autobiographique, qui plus est. Cependant, les détails de ces rocambolesques péripéties, racontées en musique, ne seront pas abondamment étayés ici. Ils ne l'ont pas été davantage lors de la création de l'oeuvre, dont on trouve ici la captation, le 31 mai 2022, dans la salle Serge-Garant de l'Université de Montréal, sans quoi j'aurais eu peur, en partageant ces pans de vie, d'être submergé d'émotions incapacitantes et impropres à une interprétation techniquement claire. Cependant, pour les curieux curieuses, je suis maintenant prêt à donner un minimum de contexte. 

J'ai toujours aimé les histoires des conteurs qui interpellent d'abord leur public d'un commentaire général sur l'histoire qu'ils s'apprêtent à dévoiler, presque comme une bande-annonce: "Cette histoire, mes ami.e.s, en est une d'effrayants périls, d'abîmes inimaginables, d’espoirs improbables, d’amour et de furieux combats..." C'est un peu le rôle, ici, du 1er mouvement, qui se situe au-dessus de la temporalité du récit, évoquant une scène de fête ici, un conflit là, une grande colère, incomprise, une tension dont on ne connaît pas encore la source.

Les mouvements 2, 3, et 4, enchaînés, forment leur coeur du récit, avec son événement déclencheur, son développement et son dénouement, grâce à l'intervention de protagonistes inespérés. 

Le dernier mouvement est un épilogue, un commentaire évoquant la suite des choses sous l’angle - à peu près - du nihilisme optimiste. Étonnamment, c'est le mouvement qui a été composé d'abord, plusieurs années auparavant. Comme quoi, même si la réponse est connue avant même que le problème ne se pose, le chemin peut être long parfois.

***

L'intérêt que l'on peut porter aux questions cosmiques, astrophysiques, quantiques, pour peu que l'on procède d'une démarche d'apprentissage scientifique le moindrement rigoureuse, amène le plus souvent au rejet de la plupart des spiritualités basées sur le destin, la foi, et autres absolus inventés par l'homme permettant de distinguer en toutes circonstances le bien du mal. Bien que l'infinité cosmique paraisse exceptionnellement bien organisée, par des lois physiques implacables et présumées cohérentes, une part de nous peut paradoxalement, face à cela, se sentir confrontée à un certain vide de sens. Par exemple, devant une situation qui, à notre échelle d'invidu-poussière, s'avère bouleversante, l'univers et sa science semble nous laisser démuni-e. Cependant, l'optimisme est possible, à mon avis. Et ce cosmos aussi fascinant qu'extraordinairement indifférent à notre existence peut être un allié dans cette éternelle quête d'espoir. 

     - Vincent

 

Vérification des disponibilités en cours...

Participants

  • Kim Swayne

    Traditionnelle
  • Caroline Martel

    Traditionnelle
  • Antonin Cuerrier

    Traditionnelle
  • Béatrice Cadrin

    Traditionnelle
  • Caroline Tellier

    Traditionnelle
  • Julien Fecteau Robertson

    Traditionnelle
  • Philippe Gervais

    Traditionnelle
  • Louise Delorme

    Traditionnelle
  • Marie-Lise Ouellet

    Traditionnelle
  • Armande Tellier

    Traditionnelle
  • Vie Charles

    Traditionnelle
  • François Grignon

    Traditionnelle
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Le Quatuor en Sol majeur « À tout prendre » est une oeuvre en cinq mouvements que j'ai écrite à l'hiver 2021, qui se décline comme suit:

Quatuor en Sol majeur « À tout prendre », V. Delorme

  1. Tout tout tout touuuuut - Allegro violento

  2. Scherzo-fugue - Tempo quasi racoleur, mais innocent

  3. Ça tourne - Tempo ad lib

  4. Valse cosmique - Adagio

  5. Siffle, siffle, siffle - Medium swing

De la musique à programme? Oui, jusqu'à la moindre note. Programme autobiographique, qui plus est. Cependant, les détails de ces rocambolesques péripéties, racontées en musique, ne seront pas abondamment étayés ici. Ils ne l'ont pas été davantage lors de la création de l'oeuvre, dont on trouve ici la captation, le 31 mai 2022, dans la salle Serge-Garant de l'Université de Montréal, sans quoi j'aurais eu peur, en partageant ces pans de vie, d'être submergé d'émotions incapacitantes et impropres à une interprétation techniquement claire. Cependant, pour les curieux curieuses, je suis maintenant prêt à donner un minimum de contexte. 

J'ai toujours aimé les histoires des conteurs qui interpellent d'abord leur public d'un commentaire général sur l'histoire qu'ils s'apprêtent à dévoiler, presque comme une bande-annonce: "Cette histoire, mes ami.e.s, en est une d'effrayants périls, d'abîmes inimaginables, d’espoirs improbables, d’amour et de furieux combats..." C'est un peu le rôle, ici, du 1er mouvement, qui se situe au-dessus de la temporalité du récit, évoquant une scène de fête ici, un conflit là, une grande colère, incomprise, une tension dont on ne connaît pas encore la source.

Les mouvements 2, 3, et 4, enchaînés, forment leur coeur du récit, avec son événement déclencheur, son développement et son dénouement, grâce à l'intervention de protagonistes inespérés. 

Le dernier mouvement est un épilogue, un commentaire évoquant la suite des choses sous l’angle - à peu près - du nihilisme optimiste. Étonnamment, c'est le mouvement qui a été composé d'abord, plusieurs années auparavant. Comme quoi, même si la réponse est connue avant même que le problème ne se pose, le chemin peut être long parfois.

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L'intérêt que l'on peut porter aux questions cosmiques, astrophysiques, quantiques, pour peu que l'on procède d'une démarche d'apprentissage scientifique le moindrement rigoureuse, amène le plus souvent au rejet de la plupart des spiritualités basées sur le destin, la foi, et autres absolus inventés par l'homme permettant de distinguer en toutes circonstances le bien du mal. Bien que l'infinité cosmique paraisse exceptionnellement bien organisée, par des lois physiques implacables et présumées cohérentes, une part de nous peut paradoxalement, face à cela, se sentir confrontée à un certain vide de sens. Par exemple, devant une situation qui, à notre échelle d'invidu-poussière, s'avère bouleversante, l'univers et sa science semble nous laisser démuni-e. Cependant, l'optimisme est possible, à mon avis. Et ce cosmos aussi fascinant qu'extraordinairement indifférent à notre existence peut être un allié dans cette éternelle quête d'espoir. 

     - Vincent

 

Vincent Delorme

Originaire de Chambly, Vincent Delorme a complété sa maîtrise au Conservatoire de Musique de Montréal, y recevant les Prix en alto, en musique de chambre, ainsi que la médaille du lieutenant-gouverneur pour son remarquable engagement scolaire et communautaire. Des professeurs tels que Jocelyne Bastien à l’alto, Denis Brott en musique de chambre et Éric Lagacé en jazz sont à la base de ses bouillonnantes inspirations artistiques, qui ont aussi été enrichies de cours ponctuels et classes de maîtres auprès d’altistes internationaux tels qu’Antoine Tamestit, James Dunham et Atar Arad.  

 

Passionné de musique de chambre, Vincent est membre fondateur du quatuor Andara, formation avec laquelle il prend autant part à la scène musicale québécoise qu’à de multiples résidences, séminaires et festivals internationaux, profitant à ces occasions des enseignements de maîtres européens et américains tels que Johannes Meissl, Mathieu Erzog, les membres du Cuartetto Quiroga, du St-Lawrence String Quartet, du Shanghai Quartet et tant d’autres. 

 

Actuellement, Vincent s’investit plus que jamais à la transmission vers tous les publics de la musique, et des messages aussi intemporels que concrets qu’elle contient, à travers divers projets entrepreneuriaux comme le Quatuor Andara, le Jazz Minouches Trio, le cirque social,  l’enseignement, la poésie et la composition. Il occupe également des postes dans plusieurs orchestres du Québec, dont celui d’alto solo et conseiller artistique à l'Ensemble Volte.

Quatuor Andara

C’est en septembre 2014, autour du Quatuor à cordes en fa majeur de Maurice Ravel, que les membres du Quatuor Andara — Marie-Claire Vaillancourt (violon), Jeanne Côté (violon), Vincent Delorme (alto) et Dominique Beauséjour-Ostiguy (violoncelle) — se réunissent pour la première fois au Conservatoire de musique de Montréal, sous la tutelle de Denis Brott. Depuis, leur passion, leur dynamisme, la qualité de leur jeu et leur répertoire unique en son genre leur ont attiré les louanges de la critique partout au Canada et sur la scène internationale.

Ensemble en résidence junior de l'Université de Montréal de 2021 à 2023, le Quatuor Andara a été un ensemble en résidence du Banff Centre for Arts and Creativity et l’ensemble pour la résidence en développement de carrière de l’Ottawa International Chamber Music Festival en 2019.Lauréats de plusieurs premiers prix à des concours nationaux entre 2015 et 2019, les membres du quatuor ont participé à la toute première édition du Strijkkwartet Biennale Amsterdam où ils ont entre autres joué pour des membres du Emerson Quartet, du Cuarteto Quiroga, du Signum Quartet et du Quatuor Danel. De nombreux autres stages internationaux de haut niveau leur ont permis de travailler avec des musiciens tels que Günter Pichler, Mathieu Herzog et le Talich String Quartet à l’édition 2018 de MISQA, le St. Lawrence String Quartet à Stanford (CA) aux étés 2018 et 2017, Johannes Meissl et le Shanghai Quartet au Festival Pablo Casals en France en 2017 ainsi que Barry Shiffman et Mark Steinberg au Banff Chamber Music Residency en 2016. Le groupe a lancé son tout premier album autoproduit À travers les Amériques à l'été 2021. 

Marie-Claire joue sur un violon Andrea Guarneri de Crémone (1660) ainsi qu'un archet Hill & Sons, Jeanne joue sur un violon Nicolas Lupot (1809) ainsi qu'un archet Marcel Lapierre (1950) et Dominique joue sur un violoncelle David Tecchler (1704) ainsi qu'un archet Pierre Simon (v. 1855), le tout gracieusement mis à leur disposition par la compagnie Canimex Inc. de Drummondville (QC), Canada.

www.quatuorandara.com

Lélia Tomesco

Native de Paris, Lélia Tomesco a passé une bonne partie de son enfance dans la région de Lanaudière, où elle a fait ses premiers pas en musique. Initiée très jeune au piano puis éventuellement à la contrebasse, c'est au cégep qu'elle décidera de se tourner vers le chant. Elle complétera une double technique au Cégep de Saint-Laurent en interprétation jazz et en technique de composition et arrangement jazz en 2018. Elle poursuivra ses études à l'Université de Montréal en interprétation jazz, où elle aura notamment l'occasion d'être accompagnée par le Big Band à maintes reprises et d'intégrer l'orchestre de chambre jazz.

Maintenant bachelière depuis le printemps 2021, Lélia se consacre à de nombreux projets musicaux. En plus d'être vocaliste et claviériste pour l'ensemble First Circle - Hommage au Pat Metheny Group, elle fait partie de plusieurs projets de musique originale, notamment celui du guitariste colombien Roberto López. Sa voix se retrouve également un peu partout, que ce soit sur la bande sonore du court-métrage Traverse du Migration Dance Film Project ou sur des enregistrements de l'Académie Gregory comme choriste.

Espérant pouvoir lancer un projet à son nom prochainement, Lélia travaille actuellement sur ses propres compositions. Elle s'implique également dans les projets de ses collègues musiciens comme photographe et graphiste amateure.

SIT - Scènes Interactives Technologiques

SIT Scènes Interactives Technologiques est un organisme à but non lucratif créé en 2021, par Armando Menicacci et Nicolas Berzi, destiné à la recherche et au développement technologique, à la réalisation et l’intégration de ces innovations dans le milieu des arts vivants et au transfert de ces connaissances et pratiques par un programme spécialisé de formations et d’accompagnement.

SIT a pour mission de rendre abordable et de faciliter l’accès à l’intégration, en création comme en diffusion, d’équipements audiovisuels professionnels et de protocoles techniques et informatiques complexes pour le milieu des arts vivants.

Mettant en œuvre leur expertise au croisement de la danse, de l’informatique, du théâtre, de l’interdisciplinarité et de l’intégration technologique, SIT développe des dispositifs de création scéniques, interactifs, filmiques, hybrides, téléprésentiels et webdiffusés. Oeuvrant à l’intégration de ces nouveaux modèles à même les résidences techniques et artistiques, en cohabitation avec les régies de spectacle, SIT s’adapte aux impératifs déjà imposants des productions scéniques.

studiosit.ca