Festival Vue sur la Relève | Djim Radé
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Pour plus d’information à propos de cet événement, veuillez contacter l’organisateur de l’événement, Vue sur la Relève, à info@vuesurlareleve.com.
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Préparez-vous le festival Vue sur la Relève revient pour vous faire découvrir de nouveaux talents !
Le 6 mai prochain, le Festival, en collaboration avec la Ville de Montréal, vous propose un concert en plein air. Découvrez ci-bas ce que les artistes vous proposent durant cette soirée prometteuse !
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Djim Radé
L’album Djim Radé est enregistré entre N’Djaména, Toulouse, Yaoundé puis la postproduction à Milan au Studio Pachamama de Roberto Arzuffi sous la direction artistique de Fabrizio Colombo. C’est un long et enrichissant parcours de l’artiste débuté depuis son bas âge. Tout a commencé avec des chants populaires et des danses des ethnies Sara au sud du Tchad. S’en sont suivi des expériences variées comme guitariste dans les bands à N’Djaména, puis étudiant en musicologie à la faculté de jazz de Toulouse. La musique de Djim Radé a pour base les rythmes traditionnels tchadiens comme le Saï, Bayan, Gourna, Toh, etc. Mais aussi des rythmes partagés entre plusieurs pays d’Afrique comme la rumba ou la fusion entre le Mbalax du Sénégal et le Samagoï du Tchad. Tout ceci donne une belle fondation rythmique ou par-dessus s’est construit une harmonie Jazz modern qui accompagne les chants composés sur des lignes mélodiques Sahelo-bantu. Djim Radé manie à la perfection les rythmes tchadiens en les entremêlant avec subtilité avec swing. Entre familiarité et contrastes, la musique tchadienne partage plus qu’on ne le croit avec le jazz. Cet album se veut aussi panafricain et rassembleur, car on peut noter la participation de plusieurs artistes africains. Sur le titre « Mila » on peut entendre la voix de Seydou Keinou du Burkina sur le Sabar du Sénégal, ou la voix de Benjamin Tatu Chakamba du Congo RDC sur le titre « Iko », un morceau rumba tamisé en hommage à Papa Wemba. La touche féminine de Anna Bassy chanteuse Nigeriano-Italienne sur le titre Taryam. Contrairement à son premier EP, « Toh Nal » sorti en 2014, l’artiste Djim Radé chante cette fois dans un style « groovie » des thématiques intimes, évoquant le culte de la beauté Sara où encore la complexité des rapports humains en passant par des chansons engagées sur l'état de son pays, le Tchad. Cet album jazz fusion, nourrit des diverses expériences de l’artiste surprend l’auditoire dans ce qu’il croit connaître, et lui fait reconnaître dans ce qu’il croit découvrir.
bfan.link/djim-rade