Délivrez-nous de la prison Leclerc | Lancement livre-témoignage et prises de parole
Culture du Témoignage - UQAM présente

Délivrez-nous de la prison Leclerc | Lancement livre-témoignage et prises de parole

Événement en personne
3 mai 2022
17h30 – 20h30

6524 rue St-Hubert, Montréal, QC, Canada
Lepointdevente.com agit à titre de mandataire pour Ausgang Plaza dans le cadre de l’affichage en ligne et la vente de billets pour ses événements.
Pour plus d’information à propos de cet événement, veuillez contacter l’organisateur de l’événement, Ausgang Plaza, à info@ausgangplaza.com.

Achat de billets

'' Cette histoire n’est pas facile à raconter pour moi,mais je dois dénoncer la situation que vivent les femmes à la prison Leclerc afin que l’on prenne conscience des problèmes de droits humains qui ont cours dans cet établissement carcéral de Laval . ''

C’est sur ces mots que s’ouvre le témoignage bouleversant de Louise Henry, incarcérée pendant 11 mois dans cet ancien pénitencier fédéral pour hommes à sécurité maximale où ont été transférées en 2016 les détenues de la Maison Tanguay. Le récit de son expérience derrière les barreaux et de celles de ses codétenues est aussi troublant qu’accablant: fouilles à nu excessives, recours abusif à l’isolement, violence verbale et psychologique, annulation subite de visites, accès limité à l’infirmerie, malpropreté extrême, problèmes d’eau potable, de chauffage et de plomberie, gestion inappropriée de la pandémie de COVID-19... Les conditions de détention à la prison Leclerc sont déplorables et inadaptées aux besoins des personnes. Il est temps que le gouvernement provincial ferme cet établissement, qualifié depuis des années de « véritable honte pour le Québec » par les militant.e.s des droits de la personne.

Comme société, n’avons-nous pas plutôt la responsabilité de soutenir et d’aider ces femmes souvent issues de groupes défavorisés, marginalisés et racisés? Comment punir les crimes mineurs de manière à favoriser la réhabilitation des détenu.e.s? Quel est le bien-fondé de recourir à la judiciarisation et à l’empri­sonnement pour répondre à des problèmes sociaux? Une chose est sûre : personne ne ressortira indemne de ce témoignage poignant et courageux.

 

La rencontre débutera à 17h30 et sera suivie de prises de parole/témoignages de personnes concernées par l'incarcération et/ou ayant soutenues Louise Henry dans son processus créatif. Une représentation musicale clôturera les prises de parole. Un temps d'échange et de débat avec la salle est prévu. Celui-ci sera notamment animé par une représente de la Coalition d'action et de surveillance sur l'incarcération des femmes au Québec (CASIFQ).

Une gardienne du senti sera présente durant l'ensemble de l'événement. Informations à venir.

Voir notre événement facebook.

Lieu : AUSGANG PLAZA | 6524 Saint-Hubert | Montréal | Métro Beaubien

Il sera possible d'acheter le livre grâce à la formidable LIBRAIRIE RACINES, adjacente au lieu de l'événement

Rafraichissements disponibles sur place, événement SANS alcool

Le couvre-visage devra être porté en tout temps

Unfortunately, the event will be held in French only

Nous reconnaissons que l'événement sera situé en territoire autochtone, lequel n’a jamais été cédé. Nous reconnaissons la nation Kanien’kehá:ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles nous nous réunirons. Tiohtiá:ke / Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations, et aujourd’hui, une population autochtone diversifiée ainsi que d’autres peuples allochtones y résident. C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre les Peuples Autochtones et autres personnes de la communauté montréalaise.

 

Cet événement est organisé par l'équipe de recherche-action bilingue Cultures du Témoignage | Testimonial Cultures (UQÀM), la Coalition d'action et de surveillance sur l'incarcération des femmes au Québec (CASIFQ) et Les Éditions Écosociété.

Crédit photo : Aline Dubois

Remboursements
Aucun remboursement
Échanges
Aucun échange
Accès pour personnes à mobilité réduite
Oui
Vérification des disponibilités en cours...

'' Cette histoire n’est pas facile à raconter pour moi,mais je dois dénoncer la situation que vivent les femmes à la prison Leclerc afin que l’on prenne conscience des problèmes de droits humains qui ont cours dans cet établissement carcéral de Laval . ''

C’est sur ces mots que s’ouvre le témoignage bouleversant de Louise Henry, incarcérée pendant 11 mois dans cet ancien pénitencier fédéral pour hommes à sécurité maximale où ont été transférées en 2016 les détenues de la Maison Tanguay. Le récit de son expérience derrière les barreaux et de celles de ses codétenues est aussi troublant qu’accablant: fouilles à nu excessives, recours abusif à l’isolement, violence verbale et psychologique, annulation subite de visites, accès limité à l’infirmerie, malpropreté extrême, problèmes d’eau potable, de chauffage et de plomberie, gestion inappropriée de la pandémie de COVID-19... Les conditions de détention à la prison Leclerc sont déplorables et inadaptées aux besoins des personnes. Il est temps que le gouvernement provincial ferme cet établissement, qualifié depuis des années de « véritable honte pour le Québec » par les militant.e.s des droits de la personne.

Comme société, n’avons-nous pas plutôt la responsabilité de soutenir et d’aider ces femmes souvent issues de groupes défavorisés, marginalisés et racisés? Comment punir les crimes mineurs de manière à favoriser la réhabilitation des détenu.e.s? Quel est le bien-fondé de recourir à la judiciarisation et à l’empri­sonnement pour répondre à des problèmes sociaux? Une chose est sûre : personne ne ressortira indemne de ce témoignage poignant et courageux.

 

La rencontre débutera à 17h30 et sera suivie de prises de parole/témoignages de personnes concernées par l'incarcération et/ou ayant soutenues Louise Henry dans son processus créatif. Une représentation musicale clôturera les prises de parole. Un temps d'échange et de débat avec la salle est prévu. Celui-ci sera notamment animé par une représente de la Coalition d'action et de surveillance sur l'incarcération des femmes au Québec (CASIFQ).

Une gardienne du senti sera présente durant l'ensemble de l'événement. Informations à venir.

Voir notre événement facebook.

Lieu : AUSGANG PLAZA | 6524 Saint-Hubert | Montréal | Métro Beaubien

Il sera possible d'acheter le livre grâce à la formidable LIBRAIRIE RACINES, adjacente au lieu de l'événement

Rafraichissements disponibles sur place, événement SANS alcool

Le couvre-visage devra être porté en tout temps

Unfortunately, the event will be held in French only

Nous reconnaissons que l'événement sera situé en territoire autochtone, lequel n’a jamais été cédé. Nous reconnaissons la nation Kanien’kehá:ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles nous nous réunirons. Tiohtiá:ke / Montréal est historiquement connu comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations, et aujourd’hui, une population autochtone diversifiée ainsi que d’autres peuples allochtones y résident. C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre les Peuples Autochtones et autres personnes de la communauté montréalaise.

 

Cet événement est organisé par l'équipe de recherche-action bilingue Cultures du Témoignage | Testimonial Cultures (UQÀM), la Coalition d'action et de surveillance sur l'incarcération des femmes au Québec (CASIFQ) et Les Éditions Écosociété.

Crédit photo : Aline Dubois

Remboursements
Aucun remboursement
Échanges
Aucun échange
Accès pour personnes à mobilité réduite
Oui

Louise Henry

C’est sur ces mots que s’ouvre le témoignage bouleversant de Louise Henry, incarcérée pendant 11 mois dans cet ancien pénitencier fédéral pour hommes à sécurité maximale où ont été transférées en 2016 les détenues de la Maison Tanguay. Le récit de son expérience derrière les barreaux et de celles de ses codétenues est aussi troublant qu’accablant: fouilles à nu excessives, recours abusif à l’isolement, violence verbale et psychologique, annulation subite de visites, accès limité à l’infirmerie, malpropreté extrême, problèmes d’eau potable, de chauffage et de plomberie, gestion inappropriée de la pandémie de COVID-19... Les conditions de détention à la prison Leclerc sont déplorables et inadaptées aux besoins des personnes. Il est temps que le gouvernement provincial ferme cet établissement, qualifié depuis des années de «véritable honte pour le Québec» par les militant.e.s des droits de la personne.Comme société, n’avons-nous pas plutôt la responsabilité de soutenir et d’aider ces femmes souvent issues de groupes défavorisés, marginalisés et racisés? Comment punir les crimes mineurs de manière à favoriser la réhabilitation des détenu.e.s? Quel est le bien-fondé de recourir à la judiciarisation et à l’empri­sonnement pour répondre à des problèmes sociaux? Une chose est sûre : personne ne ressortira indemne de ce témoignage poignant et courageux.

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