Viens voir ailleurs - Arquemuse
Arquemuse présente

Viens voir ailleurs - Arquemuse

Événement en personne
12 et 13 avril 2024
20h00 – 23h00 / Entrée: 19h00

151A Rue Saint-François Est, Québec, QC, Canada
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Arquemuse au +1 418-525-6873.

Achat de billets

Billets : 20 $ ou les deux soir pour 30 $
Étudiants : 15 $ ou les deux soirs pour 20 $
+ frais

Pour tous les détails :
https://www.e27musiquesnouvelles.com/

Vendredi 12 avril

Timber, Michael Gordon
Percussionnistes:
Jérémie Carrier
Daniel Cayer
Raphael Guay
Jonathan Huard
Mélissa Labbé
Gaétan Paquette

Samedi 13 avril

le.mira
Dave Gagnon, audio et vidéo
Alexis Lamontagne, audio

Entracte

L’envers du monde
Marie-Pierre Brasset, synthétiseur et composition
Valérie Lachance-Guillemette, saxophones
Isabelle Harvey, violoncelle
Cindy Tremblay, flûte et voix
Guylaine Grégoire, violon

Vérification des disponibilités en cours...

Billets : 20 $ ou les deux soir pour 30 $
Étudiants : 15 $ ou les deux soirs pour 20 $
+ frais

Pour tous les détails :
https://www.e27musiquesnouvelles.com/

Vendredi 12 avril

Timber, Michael Gordon
Percussionnistes:
Jérémie Carrier
Daniel Cayer
Raphael Guay
Jonathan Huard
Mélissa Labbé
Gaétan Paquette

Samedi 13 avril

le.mira
Dave Gagnon, audio et vidéo
Alexis Lamontagne, audio

Entracte

L’envers du monde
Marie-Pierre Brasset, synthétiseur et composition
Valérie Lachance-Guillemette, saxophones
Isabelle Harvey, violoncelle
Cindy Tremblay, flûte et voix
Guylaine Grégoire, violon

L'Arquemuse est situé dans la NEF aussi connue comme l'église du clocher penché. L'entrée est du côté de la rue Saint-François Est au 151A.

Il y a du stationnement gratuit disponible sur les rues aux alentours, assurez-vous de bien lire les indications. Vous avez aussi des parcomètres sur Saint-Joseph et le stationnement payant Dorchester à 3 coins de rue via la rue Caron.

Michael Gordon, vendredi 12 avril

Ce concert présente Timber, œuvre fleuve d’une durée d’environ 60 minutes, pour six percussionnistes jouant sur des simandres de bois. Michael Gordon a créé ici une longue méditation sonore autour d’un chœur d’instruments de bois résonant. À la fois lisse et envoutant, mais aussi riche et complexe Timber constitue un tour de force pour les interprètes et une expérience unique aux spectateurs.

J'ai commencé à travailler sur Timber en 2009 à l'invitation du groupe de danse néerlandais Club Guy & Roniet des ensembles de percussions Slagwerk Den Haag etMantra Percussion. J'avais écrit de nombreuses œuvres orchestrales au cours de la décennie, depuis Decasia en 2001 jusqu'à Dystopia en 2007, et je voulais me libérer l'esprit des hauteurs et de l'orchestration.

C'est pourquoi j'ai décidé très tôt que Timber serait pour percussions non accordées et que chaque percussionniste ne jouerait qu'un seul instrument. Pour moi, composer cette musique, c'était comme faire un voyage dans le désert. Je comptais sur l'austérité de la palette et sur le défi de la survie pour m'éclaircir les idées et faire naître des visions.

J'ai imaginé que les six instruments iraient de l'aigu au grave et que, par un changement de dynamique d'un instrument à l'autre, le groupe pourrait créer des motifs descendants ou ascendants homogènes et unifiés. Après avoir travaillé sur des esquisses rythmiques avec Mantra Percussion au début de l'année 2009, je me suis rendu à Amsterdam en juin pour travailler sur mes idées avec Slagwerk DenHaag. J'avais le plan, mais je cherchais les bons instruments.

Après quelques essais, Fedor Teunisse, de Slagwerk, a présenté un ensemble de simandres en bois. Ces plaques de bois, qui ressemblaient à des matériaux de construction standard provenant d'une scierie, avaient un son magnifique. Il était suffisamment distinct pour que l'on puisse entendre la clarté des coups de percussion et il était également extrêmement résonant, produisant un champ complexe d'harmoniques. Inspiré par cette découverte, je suis retourné à New York pour terminer la musique du spectacle "Pinball and Grace" du Club Guy & Roni, dont la première a eu lieu en octobre 2009.
- Michael Gordon

le.mira, samedi 13 avril

Performance audiovisuelle (40 minutes). 
https://www.lemira.net/ 

​le.mira propose une version inédite du projet L84MF (late for my funeral); une oeuvre qui décloisonne la performance audiovisuelle par une mise en scène élaborée et d’un habile mélange d’instruments vintage et de technologie de pointe sur scène. 

« Le mira est cet outil de géométrie translucide, au travers lequel on trouve le rapport de symétrie et d'où émerge de nouvelles figures en correspondances. » 

​Le son et l’image sont conçus comme les versants de la même matière en mouvement, dont le comportement est influencé simultanément. Deux panneaux de projections monolithiques mis en ralation avec des arrangements floraux sur scène viennent appuyer les contrastes entre les sonorités naturelles et de synthèses; créant une cohésion entre le visuel, la mise en scène et l’audio. ​

D’une durée d’environ quarante minutes, la performance se déploie en plusieurs mouvements complémentaires, composés de paysages sonores abstraits, de murs de sons décapants et de mélodies errantes. Le public est transporté dans une musique puissante et articulée, qui résonne autant de fines textures que d’intenses moments de saturation. 

Méticuleusement mises en place, les pièces insufflent une impression de rêve transitoire au fil de l’érosion des sons qui se désintègrent inexorablement en chansons floues.

L’envers du monde, samedi 13 avril

Composé lors d'une résidence de création au CEM, L'envers du monde, de Marie-Pierre Brasset est né de l'envie de la compositrice d'explorer les possibilités autour du synthétiseur analogique qui lui permet de créer des textures et ambiances en travaillant avec les lents déphasages fréquentiels, les jeux avec l’intonation et les relations entre « sons purs » et « sons bruités » que lui permet la machine. 
 
Avec une équipe de musiciennes chevronnées, composée de Guylaine Grégoire au violon; Isabelle Harvey au violoncelle; Valérie Lachance-Guillemette au saxophone; et Cindy Tremblay à la flûte et la voix, l'œuvre de Marie-Pierre évolue également autour des textures tirées de l'amplification de chaque instrument pour en tirer un maximum de subtilités sonores en formant un tout homogène avec le synthétiseur.
 
Cette création a trouvé son écrin dans la poésie d’Anne Hébert, plus particulièrement son poème "L’Envers du monde". En mélangeant des parties rigoureusement écrites et des jeux d'improvisations créatifs, le quintet offre une performance profonde et d'une grande sensibilité offrant une vision au goût du jour de la "musique de chambre" afin d’explorer les thématiques de la nuit, de l’oubli et de la réminiscence qui traversent ce concert d’une durée de 50 minutes.

Entrevue avec la compositrice

Événements à venir