

Tiken Jah Fakoly
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Tiken Jah Fakoly
« Depuis le début de ma carrière, j’ai toujours refusé de chanter des reprises. Je m’étais inspiré de « Englishman in New York » pour la chanson « Africain à Paris » en 2007, mais sinon, je sentais que j’avais mon propre message à délivrer, je voulais créer mon reggae. Pour la première fois, j’ai chanté « War Ina Babylon » de Max Romeo, en invitant Nneka et Patrice sur Dernier Appel en 2014. La réaction du public m’a beaucoup touchée, elle m’a incitée à continuer. J’ai eu envie d’honorer les chansons sur lesquelles je dansais quand j’étais jeune, celles que mon grand frère passait sur sa platine dans mon village vers Odienné au nord de la Côte d’Ivoire. Ce nouveau disque est un hommage aux grands classiques du reggae qui m’accompagnent depuis mon enfance. D’un point de vue collectif, c’est surtout l’occasion de rappeler que la Jamaïque et l’Afrique sont éternellement liées, par la musique, par l’histoire, et par le peuple. Pour ce disque, nous avons enregistré les bases des riddims chez Tuff Gong, le fameux studio de Bob Marley à Kingston, avec des musiciens comme Sly & Robbie et des chanteurs comme Ken Boothe. Ensuite, lors d’une seconde série de sessions à Bamako, nous avons ajouté le ngoni, la kora, le balafon, le sokou… Mettre en valeur ces trésors de la musique jamaïcaine avec des instruments traditionnels africains, j’ai la prétention d’affirmer que cela n’avait jamais été réalisé. Depuis le début, ce projet est inspiré d’une phrase de Bob Marley, qui avait dit : “Le reggae reviendra en Afrique.” » Tiken Jah Fakoly.
Pour revenir à l’origine de ces Racines, il faut donc imaginer ce marmot qui dansait et chantait en écoutant les disques de reggae de son grand frère dans son village Ivoirien. Quarante plus tard, le gamin a bien grandi. Tiken Jah Fakoly est devenu une icône sur le continent africain, et l’artiste de reggae francophone le plus reconnu dans le monde, avec un emi-million de disques vendus en France, une Victoire de la Musique en 2003, et un concert à Bercy en 2011. Il a chanté devant des centaines de milliers de personnes autour de la planète, avant de ressentir soudain le besoin de revenir aux sources de sa propre musique. « Back to the roots », comme disent les yardis.
Plus concrètement donc, tout a débuté par des sessions dans le studio Tuff Gong de Bob Marley, temple mythique du reggae roots. Tiken Jah y a ses habitudes depuis Françafrique en 2002. Cette fois, il était accompagné du directeur artistique Sylvain Taillet et du réalisateur anglais Jonathan Quarmby (Ziggy Marley, Finley Quaye, Benjamin Clementine), aux manettes sur cet album. Ils enregistrèrent avec les légendes vivantes de l’île jamaïcaine : Sly & Robbie pour la rythmique, Mikey Chung à la guitare, et Robbie Lyn aux claviers, quatre virtuoses du genre qui jouent ensemble depuis des décennies, au sein de Black Uhuru et dans le groupe de Peter Tosh dans les années 70 par exemple. Si le percussionniste Sticky Thompson était encore de ce monde, il aurait complété cette équipe de all-stars ayant façonné les albums reggae de Serge Gainsbourg. Ajoutez au casting les chanteurs Ken Boothe, Max Romeo, Daddy U-Roy, et la jeune Jah9, et vous obtenez ce que Kingston et le reggae roots ont de plus précieux à offrir.
Au-delà de l’artistique, ces chansons s’avèrent aussi et surtout chargées d’une réelle intensité historique. Elles racontent l’identité d’un peuple déporté, elles sont les monuments les plus nobles que les descendants d’esclaves ont bâties sur l’île jamaïcaine. Pour Tiken Jah, les transporter physiquement dans ses bagages, sur le chemin du retour vers l’Afrique, était un acte symboliquement très fort et émouvant. Arrivé dans son studio à Bamako, il décida de les remettre à leur vraie place : dans le patrimoine musical du continent noir. Les classiques de Marley, Junior Murvin, et Burning Spear furent transcendés de saillies de guitares électriques mandingues ou du Sahel, de ngoni, de sokou, de balafon, de kora, de percussions (tama, yabara, dundu, djembé…). Onze chefs-d‘œuvre du reggae ont ainsi traversé le temps et l’espace pour renaître sous d’autres formes, inédites, africaines, à la fois traditionnelles et modernes. L’album s’appelle Racines, au pluriel.
Pomerlo
Pomerlo est un auteur compositeur et interprète (francophone/pop-world) originaire de Black-Lake, une petite ville minière du Québec. Depuis l’âge de 15 ans il a évolué au sein de formations musicales dont Operabong avec laquelle il a sillonné le Québec au début des années 2000.
Il amorce son projet solo en 2008 avec l’album Casa Voyageur qui est reçu par la critique comme un rayon de soleil. Il partage alors la scène avec des artistes tels que Jérôme Minière et les Cowboys Fringants. En 2011, son opus Quartier populaire obtient une diffu-sion considérable dans les radios régionales et stations d’envergures telles que Sirius XM et Radio-Canada. Son vidéoclip Chanteur en Tournée est aussi ajouté à la rotation de Musimax.
En 2015, pour l’album Légende personnelle, Pomerlo se rend à Paris afin de travailler avec le réalisateur Dave Kynner, chef-d’orchestre de Tiken Jah Fakoly et récipiendaire de deux disques d’or. Il enregistre avec les sommités du reggae en France tels que David Jno Baptiste (Tiken Jah Fakoly, Alpha Blondy), Silvio Marie (Sergent Garcia, Ray Charles), Kandia Kora (Salif Keita), Ludovic D’Nollé (Magic System, Compagnie Créole). Il partage aussi un duo avec la grande chanteuse griotte, Safiata Condé.
Événements à venir
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30 août 2025, 20h00Les Grands Bois, Saint-Casimir, QC