Réservation - Nouveaux environnements
Les Productions Recto-Verso présente

Réservation - Nouveaux environnements

Événement en personne
29 août 2025
12h00 – 13h00

591 rue de Saint-Vallier Est, Québec, QC, Canada
Lepointdevente.com agit à titre de mandataire pour Les Productions Recto-Verso dans le cadre de l’affichage en ligne et la vente de billets pour ses événements.
Pour plus d’information à propos de cet événement, veuillez contacter l’organisateur de l’événement, Les Productions Recto-Verso, à billetterie@recto-verso.org.

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L’exposition Nouveaux environnements : approcher l’intouchable est une production de l’organisme Molior, commissariée par Nathalie Bachand. Dans le contexte actuel de crise climatique où nous sommes témoins de la destruction de la nature, l’exposition permet aux visiteur·euse·s de se questionner sur l’expérience de cette nature et sur la matérialité et l’immatérialité des représentations de la nature présentées à travers des œuvres en RV.



Texte commissarial


Matière première de l’environnement terrestre, la nature est cet ensemble de matériaux qui se régénère par lui-même – c’est du moins encore le cas tant que les paramètres environnementaux n’auront pas été entièrement déréglés par les changements climatiques en cours. Il s’agit également d’un sujet-objet qui aura été – à toutes les époques et au travers de tous les courants – largement dépeint, montré, cité, transformé, remixé par la représentation artistique. Sujet sublime par excellence, l’événement naturel est celui sur lequel nous avons le moins d’emprise. Si la nature constitue un aspect de notre réalité qui souvent nous échappe – et par le fait même nous fascine et nous obsède –, son interprétation à travers le travail du numérique vient opérer un renversement quasi ontologique : sa matérialité même y est mise en cause; elle devient malléable et immatérielle tout à la fois.

Modélisation 3D et réalité virtuelle (RV) sont ici les vecteurs d’un passage vers le numérique où la nature devient ce matériau intangible et intouchable de mondes où la destruction humaine n’a plus cours. Au contraire, le geste humain – qui est alors celui de l’artiste – en est plutôt un de construction, de fabrication et d’aménagement, de composition et d’élaboration. L’altération n’a lieu ici qu’au prix d’une variation perceptive : rien n’est jamais perdu, on ne fait que voir/montrer autrement.

Nouveaux environnements : approcher l’intouchable regroupe des œuvres qui, chacune à leur manière, questionnent la matérialité du monde à travers une exploration de la matière numérique. Avec la réalité virtuelle comme point d’attache, ces univers appartiennent à un registre où le plus distant semble être aussi le plus accessible, alors que l’impalpable offre l’apparence d’être à portée de main. Ce monde que révèle le numérique – modifié, réorganisé, augmenté – est cependant de moins en moins étranger au nôtre, lequel s’altère, se dégrade et disparaît graduellement. Loin d’être immuable, la nature dans laquelle nous évoluons – son ciel, ses terres et ses mers – est peut-être à l’aube de son propre renversement ontologique et, dans tous les cas, certainement à la lisière d’un irréversible retournement.

Remboursements
Aucun remboursement
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L’exposition Nouveaux environnements : approcher l’intouchable est une production de l’organisme Molior, commissariée par Nathalie Bachand. Dans le contexte actuel de crise climatique où nous sommes témoins de la destruction de la nature, l’exposition permet aux visiteur·euse·s de se questionner sur l’expérience de cette nature et sur la matérialité et l’immatérialité des représentations de la nature présentées à travers des œuvres en RV.



Texte commissarial


Matière première de l’environnement terrestre, la nature est cet ensemble de matériaux qui se régénère par lui-même – c’est du moins encore le cas tant que les paramètres environnementaux n’auront pas été entièrement déréglés par les changements climatiques en cours. Il s’agit également d’un sujet-objet qui aura été – à toutes les époques et au travers de tous les courants – largement dépeint, montré, cité, transformé, remixé par la représentation artistique. Sujet sublime par excellence, l’événement naturel est celui sur lequel nous avons le moins d’emprise. Si la nature constitue un aspect de notre réalité qui souvent nous échappe – et par le fait même nous fascine et nous obsède –, son interprétation à travers le travail du numérique vient opérer un renversement quasi ontologique : sa matérialité même y est mise en cause; elle devient malléable et immatérielle tout à la fois.

Modélisation 3D et réalité virtuelle (RV) sont ici les vecteurs d’un passage vers le numérique où la nature devient ce matériau intangible et intouchable de mondes où la destruction humaine n’a plus cours. Au contraire, le geste humain – qui est alors celui de l’artiste – en est plutôt un de construction, de fabrication et d’aménagement, de composition et d’élaboration. L’altération n’a lieu ici qu’au prix d’une variation perceptive : rien n’est jamais perdu, on ne fait que voir/montrer autrement.

Nouveaux environnements : approcher l’intouchable regroupe des œuvres qui, chacune à leur manière, questionnent la matérialité du monde à travers une exploration de la matière numérique. Avec la réalité virtuelle comme point d’attache, ces univers appartiennent à un registre où le plus distant semble être aussi le plus accessible, alors que l’impalpable offre l’apparence d’être à portée de main. Ce monde que révèle le numérique – modifié, réorganisé, augmenté – est cependant de moins en moins étranger au nôtre, lequel s’altère, se dégrade et disparaît graduellement. Loin d’être immuable, la nature dans laquelle nous évoluons – son ciel, ses terres et ses mers – est peut-être à l’aube de son propre renversement ontologique et, dans tous les cas, certainement à la lisière d’un irréversible retournement.

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Baron Lanteigne

Baron Lanteigne vit et travaille à Québec. L’essence de son œuvre émerge de ses infiltrations et collaborations avec de nombreuses communautés issues du Web. Son travail fait partie de collections et événements en ligne tels que The Wrong Biennale, real-fake.org, Electrofringe, SPAMM, Glitch Artists Collective, FELT Zine, le MoCDA et plusieurs autres. Cette pratique connectée a été présentée dans le monde entier : Ludwig Museum à Budapest (HU), Centre culturel canadien à Paris (FR), Ramat Gan Museum of Israeli Art (IL), Mapping Festival (CH), Mirage Festival (FR), MUTEK (CA, JP), Dutch Design Week (NL), Sónar+D (ES), CPH:DOX (DK) et Gwangju Media Art Platform (KR).

www.baronlanteigne.com/

Caroline Gagné

Caroline Gagné vit et travaille à Québec et à Saint-Jean-Port-Joli. Elle détient un baccalauréat en arts visuels (1998) et une maîtrise interdisciplinaire en art avec distinction (2012) de l’Université Laval. Son travail témoigne d’un engagement profond envers sa pratique : art médiatique, installation interactive et art sonore fondent un parcours artistique multiforme. Elle compte à son actif plusieurs résidences et expositions individuelles et collectives, en plus de participations à des événements internationaux. L’installation sonore CARGO lui vaut en 2011 un Prix d’excellence des arts et de la culture de la Ville de Québec. En 2020, le Musée d’art contemporain de Montréal fait l’acquisition de son œuvre Le bruit des icebergs pour l’intégrer à sa collection permanente. En 2022, le centre Oboro fait paraître l’ouvrage Caroline Gagné : Donner corps à l’insaisissable / Embodying the Intangible, rétrospective de son parcours artistique. La même année, l’installation de réalité virtuelle Autofading_Se disparaître est finaliste pour le Prix Videre Création en arts visuels. Active dans son milieu, Caroline Gagné a également assuré la direction artistique du centre Avatar de 2013 à 2019.

carolinegagne.ca/fr/

Sabrina Ratté

Sabrina Ratté est une artiste canadienne vivant à Montréal. Sa pratique s’intéresse aux multiples manifestations de l’image numérique : la vidéo analogique, l’animation 3D, la photographie, l’impression, la sculpture, la réalité virtuelle et l’installation. L’intégration continuelle de nouvelles techniques lui permet d’explorer sous des formes sans cesse renouvelées les thèmes qui traversent ses œuvres : l’influence qu’exercent l’architecture et l’environnement numérique sur notre perception du monde, la relation que nous entretenons avec l’aspect virtuel de l’existence, la fusion entre technologie et monde organique. Son travail se situe à mi-chemin entre l’abstraction et le figuratif, le paysage et l’architecture et sur la fine ligne qui sépare le réel du virtuel.

Elle a été en nomination pour le Prix Sobey pour les arts en 2019 et 2020. Ses œuvres ont été présentées par plusieurs institutions internationales : Centre Pompidou (Paris), Arsenal Contemporary Art (New York), Laforet Museum (Tokyo), Musée des beaux-arts de Montréal, Centre PHI (Montréal), Whitney Museum of Art (New York), Chronus Art Center (Shanghai), Museum of the Moving Image (New York). Son travail fait partie des collections du Musée d’art contemporain de Montréal, de la Caisse de dépôt et placement du Québec, d’Affaires mondiales Canada, de la Banque TD, de Bell Canada et d’Hydro-Québec. Au printemps 2022, la Gaîté Lyrique lui consacrait sa première grande exposition monographique.

sabrinaratte.com/

François Quévillon

François Quévillon explore les phénomènes du monde et de la perception à travers des dispositifs qui mettent en œuvre des processus sensibles aux conditions variables de l’environnement et à l’interférence humaine. Sa pratique artistique interdisciplinaire examine les bouleversements planétaires et ceux des représentations contemporaines depuis plus d’une vingtaine d’années. Fréquemment développé dans le cadre de résidences, son travail a été présenté lors de plusieurs expositions et événements internationaux dans les milieux de l’art actuel, du cinéma et de la création numérique. Parmi eux : Connecting the Dots (Mexico), New Frontier au festival de Sundance (Park City), Sous Observation au Knockdown Center (New York), International Symposium on Electronic Art (Gwangju, Dubaï et Albuquerque), Open Media Art Festival (Séoul), Flora et İnsan Eli Değmiş chez Kalyon Kültür (Istanbul), Intervals (Nijni Novgorod), .dreams au Theatre of Digital Art (Dubaï), Festival Internacional de Linguagem Eletrônica (São Paulo), IndieBo (Bogotá), LOOP Barcelona, Festival de la Imagen (Manizales), Mirage Festival (Lyon), Show Off Paris, Mois Multi (Québec), Espace [IM] Média (Sherbrooke), FIFA, MUTEK, NeurIPS, RIDM, Elektra et BIAN (Montréal). Différentes itérations de son exposition solo intitulée La Terre en suspens sont présentées au Québec depuis la fin de 2021.

francois-quevillon.com/w/?lang=fr

Laurent Lévesque & Olivier Henley

Laurent Lévesque est artiste en arts visuels. Dans un contexte de crise environnementale etface à l’autorité grandissante des technologies, son travail convoque une expérience décalée de l’espace et du temps campée dans les zones mitoyennes de plus en plus troubles de nos rapports à la nature et aux espaces virtuels. Il a notamment présenté des expositions individuelles au Musée régional de Rimouski, au Centre d’art actuel Bang, à Verticale – centre d’artistes et au Musée des beaux-arts de Sherbrooke.

Olivier Henley est ingénieur et programmeur spécialisé dans les jeux vidéo. Il s’intéresse au jeu comme instrument politique. Diplômé en cinéma et en génie, il possède une vaste expérience au sein de l’industrie des technologies et s’est consacré à de nombreux projets indépendants.

Lévesque et Henley sont tous deux nés au Québec au début des années 80, ont grandi dans Lanaudière et ont passé une bonne partie de leur vie à Montréal. En 2016, Henley s’installe dans la petite municipalité de Saint-Calixte. C’est là qu’ils produisent Le Conservatoire en 2017. À l’époque, Lévesque vit entre Seattle et Montréal. Les mois de travail collaboratif et de contact avec la nature le convaincront de s’y installer à son tour, en 2018. Depuis, ils collaborent régulièrement à divers projets. Leur travail en duo a été présenté par le centre d’artistes montréalais Oboro et le festival de culture numérique catalan Eufònic.

www.llevesque.net/

Olivia McGilchrist

Olivia McGilchrist, Ph.D. est une artiste-chercheuse multimédia franco-jamaïcaine blanche qui explore comment les héritages coloniaux étendent leur portée à la technologie de la réalité virtuelle (RV). Elle détient une maîtrise en photographie du London College of Communication (2010) et a depuis travaillé principalement avec la vidéo, l'installation multimédia et, depuis 2015, avec la RV, à la fois comme artiste et comme consultante pour des projets interdisciplinaires et basés sur la performance. Elle a exposé aux Caraïbes et en Europe ainsi qu’en Amérique du Sud et du Nord. Son projet de thèse s'intitule « Virtual ISLANDs, hybrid identities in Virtual Reality ».

oliviamcgilchrist.com/

Natacha Clitandre

Natacha Clitandre est une artiste en arts visuels et numériques active depuis plus d’une vingtaine d’années. Par son travail, elle invite à porter un regard autre, elle cherche à créer du lien social, à décloisonner les milieux de vie et à révéler différentes strates d'histoires dont recèlent l'espace urbain et les contenus à valeur patrimoniale. Basée à Montréal/Mooniyang/Tio’tia:ke, ses œuvres ont été montrées dans différentes villes d’Amérique du Nord et d’Europe.

Nathalie Bachand

Commissaire indépendante, Nathalie Bachand s’intéresse au numérique, à ses enjeux et à ses conditions d’émergence dans l’art contemporain.

Parmi ses projets de commissariat, son exposition The Dead Web – La fin, initialement présentée à Eastern Bloc (2017), a été coproduite par Molior en Europe : dans le cadre de Mirage Festival de Lyon (2019), du Mapping Festival de Genève (2019) ainsi qu’au Ludwig Museum de Budapest (2020), en co-commissariat avec Béla Tamás Kónya. Nathalie était également commissaire invitée pour Art Souterrain 2021 (Chronométrie); son exposition DataffectS a été présentée à la Galerie de l’UQAM (2022); elle a co-commissarié, avec Sarah Ève Tousignant, le festival SIGHT+SOUND 2022 – Danser en attendant (la fin du monde), organisé par Eastern Bloc et finaliste au Grand Prix du Conseil des arts de Montréal; et son exposition Nouveaux environnements : approcher l’intouchable, produite par Molior, a était présentée au Livart (2023).

Elle est membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA), cofondatrice de SALOON Montréal, et siège au conseil d’administration d’Avatar à Québec.

Auparavant responsable du développement pour ELEKTRA-BIAN (2006-2016), elle est actuellement directrice du développement arts numériques pour Sporobole

Elle vit et travaille à Montréal.

nathaliebachand.com/