Colloque Pakatakan 2024
Services communautaires des premières lignes présente

Colloque Pakatakan 2024

Événement en personne
Du 20 au 23 mai 2024
  • 20 mai 2024
    8h00 – 16h15 / Entrée: 7h30
  • 21 mai 2024
    9h00 – 16h15 / Entrée: 8h00
  • 22 mai 2024
    9h00 – 16h15 / Entrée: 8h00
  • 23 mai 2024
    9h00 – 12h00 / Entrée: 8h00

Rue Pien, Maliotenam, QC, Canada
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Colloque Pakatakan à colloque.pakatakan@itum.qc.ca.

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CETTE PLATEFORME S'ADRESSE SEULEMENT AUX MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ DE UASHAT MAK MANI-UTENAM.

Si vous êtes membre d'une autre communauté référez-vous auprès de votre centre de santé. Si vous avez besoin d’aide pour les inscriptions rejoignez Lina Jenniss ou Bryana Aster-Mckenzie 418-962-0222 #3140

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Un colloque sur la prévention du suicide, la toxicomanie, la santé mentale et l’identité culturelle sous le thème de ''Tshin nitauassim''. Guérisseurs spirituels, intervenants et massothérapeutes sur place.

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CETTE PLATEFORME S'ADRESSE SEULEMENT AUX MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ DE UASHAT MAK MANI-UTENAM.

Si vous êtes membre d'une autre communauté référez-vous auprès de votre centre de santé. Si vous avez besoin d’aide pour les inscriptions rejoignez Lina Jenniss ou Bryana Aster-Mckenzie 418-962-0222 #3140

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Un colloque sur la prévention du suicide, la toxicomanie, la santé mentale et l’identité culturelle sous le thème de ''Tshin nitauassim''. Guérisseurs spirituels, intervenants et massothérapeutes sur place.

Prendre la 2e entrée sur le Boulevard des Forges et emprunter la rue des Montagnais. Tourner à droite dur rue Pien et vous stationner le long de la rue ou dans les stationnements de la salle qui se trouvera sur votre gauche.

En plus des stationnements sur le terrain de la salle, les rues avoisinantes vous permettent de vous stationner en bordure, en évitant de bloquer l'accès aux résidences.

Luc Vigneault : Le rétablissement

Luc Vigneault est un autodidacte. Malgré l’absence de diplôme de niveau supérieur, le parcours remarquable de M. Vigneault a suscité l’admiration et la reconnaissance du milieu universitaire.  En 2010, il est devenu le premier patient en santé mentale au Canada à être engagé pour livrer témoignages et enseignements aux facultés de médecine et pharmacie. En 2021, il devient le premier patient partenaire de l’histoire à être membre d’un jury de thèse doctorale. 

 

ATELIER : M. Vigneault a été traité pour la schizophrénie, la toxicomanie, la dépression, ainsi que le cancer. Il consacre sa vie à partager son savoir expérientiel et scientifique pour favoriser le rétablissement des personnes atteintes de maladies mentales.  

Aujourd’hui, il n’entend plus de voix : il fait plutôt résonner la sienne pour changer les perceptions. 

Shipiss Michel Mckenzie : Ne shipissum

Shipiss est une innushkueu de Maliotenam, mariée, mère de 4 enfants, entrepreneure, éducatrice à l’enfance et enseignante de formation. Elle a travaillé une dizaine d’années dans les écoles de la communauté pour finalement retourner à l’Université du Nitassinan. Elle est aussi conseillère pédagogique pour l’Institut Tshakapesh et fait présentement son D.E.S.S en conseillance pédagogique à l’Université de Sherbrooke.  Avec sa famille, elle retourne très souvent dans le territoire. Elle a pu renouer avec ses racines et ses origines. Aujourd’hui elle aimerait en faire bénéficier tous les enfants de la communauté.  

 

ATELIER  : Shipiss a longtemps rêvé d’une école décolonisée à l’image des Innus où les apprentissages en territoire seraient significatifs pour les élèves et leur permettraient de refléter une solide fierté identitaire. Elle défend avec cœur et passion sa langue et sa culture et elle fait vivre au quotidien l’innu-aimun et l’innu-aitun dans son environnement.  

 À pas de perdrix, par ses actions et ses influences mobilisatrices, elle concrétise sa vision et son rêve depuis un an avec sa famille: Le Camp Nutshimit.  

Chicken et Mali : Les cadeaux de la vie

Marie-Christine et Paul-Émile ont été élevés par leur grands-parents respectifs, leurs parents n’étant pas en mesure de prend soin d’eux. Pour différentes raisons qu’ils aborderont, ils commencèrent à consommer.  En 2010, Mali et Chicken se sont rencontrés et elle décide de quitter sa communauté pour suivre Chicken à Mani-utenam. Ils naviguèrent ensemble dans la consommation, dans l’abstinence et les rechutes.  

 À travers ces 14 années, ils ont connu de beaux moments : l’adoption de nos enfants, diplôme, réussite professionnelle, une bonne situation financière, etc. Mais ils ont aussi eu des périodes difficiles, même très difficile : problèmes de consommation, violence conjugale, signalement à la dpj, démission d’emploi, dépression, anxiété… 

 

ATELIER : En décembre 2019, un événement viendra chambouler leur vie. Chicken a été arrêté par la police à la suite d’une épisode de violence conjugale. Il est allé en thérapie pendant les fêtes et elle en ressourcement en février 2020. Depuis ce temps, ils sont abstinents et en rétablissement.  

Grâce à Narcotiques Anonymes, ils se sont maintenus. Chicken faisait des matitushan les dimanches et Mali a commencé aussi. Depuis ce temps, c’est le mode de vie spirituelle qui guide leur vie de couple et de famille.  

Au travers de leur partage,  venez découvrir les cadeaux que le rétablissement leur a apporté : lien fort et sincère avec leurs enfants, une fraternité, une mode de vie spirituel, des valeurs qu’ils tentent de transmettre à leurs enfants, le pardon et même de nouvelles carrières : agent de liaison autochtone pour la DPJ et éducatrice en CPE.  

Joanie Vaillancourt : Au secours des parents ayant un TDAH!

Dre Joanie Vaillancourt est psychologue/neuropsychologue et elle travaille auprès des membres des Premières Nations depuis 2018. Sa pratique touche autant la psychothérapie que l'évaluation psychologique et neuropsychologique.  

 Elle démontre depuis plusieurs années un intérêt marqué pour tout ce qui entoure les troubles neurodéveloppementaux, dont le TDAH, le TSA ou encore la déficience intellectuelle.  Enfin, sa clientèle vise autant les enfants que des adultes ce qui lui permet d'intervenir à plusieurs niveaux selon une approche à la fois systémique et culturelle. 

 

ATELIER : Rejoignez-nous pour un atelier dédié aux parents touchés par le trouble déficitaire de l'attention (TDAH). Découvrez la réalité vécue par ces parents, explorez le profil du TDAH à l'âge adulte et apprenez des interventions et des astuces pratiques pour soutenir votre enfant au quotidien.  

Ensemble, créons un environnement favorable à l'épanouissement de votre famille. 

Hugo Girard : La force du dépassement

Natif de Portneuf-sur-Mer sur la Côte-Nord du Québec, il a commencé à s’entraîner à l’âge de 5 ans et à 12 ans, il était déjà déterminé à devenir l’homme le plus fort du monde. En 2022, il réalisa cet exploit en remportant le titre de champion du monde de la SuperSérie IFSA. Il a été le champion canadien de son sport de 1995 à 2004 ainsi que le champion nord-américain de 2001 à 2002. Un de ses exploits les plus remarquables est d’avoir tiré un Boeing 737 de 80 tonnes sur une distance de 100 pieds en 43 secondes. 

Ayant débuté sa carrière comme policier pour la ville de Gatineau en 1996, Hugo Girard est maintenant conférencier et porte-parole de plusieurs entreprises. Coach de remise en forme, animateur d’émissions télévisées telles que Les rénos d’Hugo, 321 BBQ et À vos risques et périls, Hugo Girard est un ancien athlète de force, bodybuilder et organisateur de championnat d’hommes forts.  Entrepreneur et propriétaire de plusieurs gammes de suppléments alimentaires (Hugo Nutrition), il a également sa marque de vêtements Hugo Strong. 

 

ATELIER : À travers sa conférence : La force du dépassement, Hugo Girard, athlète de force et homme d’affaires accompli, souhaite faire prendre conscience aux gens de leur plein potentiel. Selon lui, il n’y a de limites que celles que l’on s’impose.  

Ainsi, le conférencier motivateur Hugo Girard démontre, à travers son parcours d’homme fort et sa carrière d’athlète professionnel à l’international, que la réussite dépend de soi et de sa propre volonté d’agir. 

Famille St-Onge : Là où tout commence : de la dépendance à la guérison familiale

Joséphine et Tibasse sont originaires de Mani-utenam et ils ont 5 enfants et 5 petits-enfants qui sont leur richesse et leur raison de vivre. Angela, leur troisième fille, a 18 ans, elle est étudiante à Manikanetish et en voie de terminer ses études secondaires. C’est une famille qui n’abandonne pas et qui ont beaucoup d’amour à partager malgré les épreuves.  

 

Quand la dépendance frappe, elle vient sournoisement. On dit que la quantité et le temps de consommation ne se mesurent pas tant que l’ampleur des difficultés ne vient pas secouer nos vies. Joséphine et Tibass ont consommé jusqu’à perdre la maitrise de leur vie, ils ont presque tout perdu.  

 

Ils prirent conscience de la situation lorsqu’une de leur fille a fait une tentative de suicide. À la suite de cet événement, ils ont décidé d’aller chercher de l’aide afin de retrouver une meilleure qualité de vie.     

 

Descriptif atelier : La famille St-Onge nous livrera un partage sur comment le cycle de la dépendance a eu des effets négatifs sur leur vie et leur famille pendant leur consommation : 

 

« Consommation excessive, maladies (cancer, dépression), dettes, infidélité, insécurité, rechutes, impuissance, culpabilité, méfiance, tentative de suicide, absence de foi » 

 

Ils nous transmettront aussi un message d’espoir des cadeaux qu’ils ont reçu en choisissant le chemin du rétablissement.  Ils parleront des moyens qu’ils ont utilisés pour leur mieux-être :  

 

« Pardon, communication, recherche d’aide, sécurité, rétablissement, avoir foi en Dieu, prier, avoir confiance, rapprochement avec la famille, Innu aitun, Innu aimun, moment présent, amour, aller en territoire » 

 

Chacun à travailler sur lui-même et maintenant, ils prennent du temps en famille et ils s’impliquent dans leur communauté.  

 

Toute la famille s’entend pour dire que la fierté de l’identité culturel et les valeurs familiales ont jouer un rôle important pour leur guérison. 

Rita et Uapukun : Mamu minueniutau

Nitanish Uapukun utishinikashun. Lorsque Rita a cherché le prénom pour sa fille, elle tenait absolument à ce qu’elle porte un prénom innu qui lui ressemble.  Déjà toute petite Uapukun aime l’eau de la rivière, c’est là qu’elle est heureuse et en paix. De nature réservée et timide, elle est attirée par la musique et elle aime chanter.  La vie l’amène à faire des films parlant de son amour pour sa culture et sa langue innue.   

 

Elles sont mère et fille et elles veulent toujours continuer d’avancer et de cheminer pour le bien être du territoire, sachant que l’innu aimun et l’innu aitun sont étroitement lié à leur guérison. 

 

Descriptif atelier : Rita a reçu plusieurs enseignements au cours de sa vie. L’histoire des Innus, les valeurs, la culture et la langue ont toujours fait partie des intérêts de celle-ci. Elle s’est promis de transmettre tout son savoir à sa fille.  

 

Plus le temps avance, plus Rita et Uapukun on envie de partager leurs connaissances avec un plus grand nombre de personne. Venez à la rencontre de cette mère et de sa fille. La transmission de leur savoir sur l’innu aitun et l’innu aimun sera au cœur de ce partage.    

 

Marie-Claude Roberge : Mieux comprendre les répercussions du trauma complexe sur la parentalité et la transmission intergénérationnelle.

Marie-Claude Roberge est psychologue clinicienne/neuropsychologue depuis 2010. Elle a développé une expertise en évaluation et en intervention neuropsychologiques auprès de clientèles adolescentes, adultes et gériatriques souffrant de diverses problématiques neurologiques, incluant les traumatismes craniocérébraux légers, les accidents vasculaires cérébraux, les tumeurs cérébrales, la sclérose en plaques, etc.  

 

Parallèlement à son expertise en neuropsychologie, elle a développé un intérêt grandissant pour l’évaluation et le traitement du trouble de stress post-traumatique. Elle fondé Traumas Côte-Nord en 2021 considérant la très grande demande pour cette spécialisation dans la région et sa passion pour cette clientèle.  

 

Descriptif atelier : Le trauma complexe se caractérise par des situations chroniques de violence, d’abus ou de négligence durant l’enfance, qui engendrent de multiples répercussions développementales sévères et persistante.  

 

Les parents ayant une histoire traumatique rapportent davantage de difficultés sur les plans psychologique et familial, ce qui complexifient leur expérience de la parentalité. Plusieurs études récentes démontrent que la présence de traumas complexes chez des parents est associée à un risque plus élevé de maltraitance chez leurs enfants. 

 

Durant la conférence, Marie-Claude nous expliquera ce qu’est le trouble de stress post-traumatique, les répercussions des traumas sur le développement des enfants et des adultes, la façon dont les traumas complexes affectent la parentalité, les répercussions intergénérationnelles des traumas et les stratégies d’intervention aux parents ayant vécu des traumas complexes.   

Isabelle Challut : Donner naissance dans son pouvoir.

Après 20 ans de pratique en soins infirmiers dont 10 en obstétrique, Isabelle co-créé le Centre Pleine Lune en 2005 afin d’offrir un lieu d’enseignement et d’accompagnement aux parents.  

 

Convaincue de l’importance de l’accompagnement des familles lors de la naissance, elle devient doula. Elle créé et anime une préparation à la naissance axée sur l’autonomie des parents et la compréhension de la physiologie. Elle devient formatrice pour doulas en 2009 et dès 2012, elle crée une formation pour les professionnel.le.s en obstétrique qui désirent se former à une approche physiologique de la naissance.  

 

Elle a formé, depuis 2022, deux groupes de doulas innues à Sept-iles, projet porté par l’organisme A la Source Sept-iles. Elle est également l’auteure de 4 livres qui traitent de l’accompagnement des grands passages de la vie.  

 

Descriptif atelier : La mise au monde est un processus physiologique, personnel et intime, qui a été transféré en milieu hospitalier et est devenu très médicalisé. Cette situation a entrainé une perte de pouvoir et de confiance des femmes et des pères en leurs capacités et compétences dès la naissance de leur enfant. Les communautés autochtones éloignées en souffrent d’autant plus que les mères sont transférées loin de chez elles et se retrouvent isolées, mal informées, peu soutenues et très médicalisées.  

 

La mise au monde est une étape fondamentale dans l’accueil de l’enfant au sein de la famille et dans la création du lien d’attachement et du sentiment de compétence des parents. Les parents doivent être mieux informés et soutenus durant ce passage fondateur. 

 

Elle partagera aussi le projet de formation de Doulas innues porté par À la Source Sept-Iles, répondant au besoin de sécurisation culturelle lors des accouchements en milieu hospitalier. 

Nancy Doyon : Accompagner et soutenir les enfants et leurs familles dans le contexte actuel.

Conférencière de renommée internationale depuis de nombreuses années, éducatrice spécialisée et coach familiale, Nancy Doyon a développé une solide expertise en lien avec les troubles du comportement ainsi que les diverses problématiques vécues par les enfants et les familles.  

 

Elle a œuvré comme intervenante pour le Centre Jeunesse de Québec, dans des garderies, les CLSC et les écoles primaires et secondaires de la région de Québec avant de plonger dans l’univers du coaching parentale.   

 

Elle est également auteure de sept livres. Elle intervient aussi régulièrement comme expertes dans diverses émissions de télé et de radio ainsi que dans de nombreux magazines. 

 

Descriptif atelier : Les dernières années ont amené leur lot de défis pour de nombreuses familles. Entre le stress lié à la pandémie et aux enjeux économiques le rôle de parent s'est beaucoup complexifié. Les parents sont souvent tiraillés entre les diverses approches proposées et leurs propres valeurs. Certaines ont carrément perdu leurs repères.  

 

Comment peut-on aider les familles à mieux comprendre et à s'adapter aux divers enjeux relationnels et sociaux-affectifs de chacun?   

Bryan-Marc Jérôme : Vers la guérison

Bryan-Marc Jérôme originaire de la communauté Uashat mak Mani-utenam et père de 4 enfants. Il a grandi dans un milieu dysfonctionnel. Il a perdu ses deux parents par suicide, cela l’a amené à être pris en charge par la protection de la jeunesse. Dû à ses événements, il a consommé en bas âge. Non fier de sa descente aux enfers, il avoue en être venu à faire des choses qu’il regrette aujourd’hui pour arriver financièrement.  

 

Actuellement en rétablissement depuis quelques années, pour son bien-être et pour celui de sa famille. Il tient à aider ses pairs avec son parcours de vie et à partager que nous pouvons réussir, malgré les difficultés que nous avons traversées. 

 

Descriptif atelier : Bryan-Marc Jérôme, père de la communauté revient de loin. Il a vécu des deuils importants en bas âge qui l’ont amené à être pris en charge par la protection de la jeunesse. Ce bagage le mènera vers la consommation et les comportements problématique très tôt dans sa vie.  

 

Aujourd’hui fier papa de 4 enfants, il transmet un message d’espoir et de guérison à tous ceux qui comme lui ont vécu un passé douloureux, mais parle aussi de l’importance d’aller chercher l’aide nécessaire pour s’en sortir.  

 

Le message est clair : Nous pouvons réussi malgré les difficultés traversées. 

Shuni Gauthier-André : Nipashikunitishin

Shuni est une jeune femme Innue de la communauté de Matimekush Lac-John. Depuis sa jeunesse, Shuni a traversé plusieurs obstacles, traumatismes et difficultés. Effectivement, très jeune, elle a vécu le décès par suicide de son père et l’abandon de sa mère, car celle-ci avait des problématiques personnelles suite au décès de son conjoint. Elle a connu les placements en DPJ et même les centres jeunesses.  

 

Déjà au début de sa vie d’adulte, elle touche son bas fond. Enclavé par les dépendances et la délinquance, elle parvint quand même à se relever. Sa plus grande motivation : ses enfants.    

 

Descriptif atelier : Dans son partage, Shuni veut nous transmettre son courage, sa détermination et sa résilience. Malgré le placement de sa fille par la DPJ, elle prit le temps de se reprendre et de se ressaisir avant le placement à la majorité de celle-ci. Elle est allée en thérapie, elle a changé son cercle d’amis et continu actuellement de prendre soin d’elle en rencontrant une intervenante et en participant à Tshinanu.  

 

Depuis plus de 3 ans maintenant, elle vit la vie qu’elle a toujours souhaité, dans le rétablissement, avec ses proches et même avec un certificat universitaire en main. Elle a repris la garde de sa fille et attend un bébé pour l’été 2024 avec son conjoint.  

 

Ayant quelques talents en chant, elle interprètera par la suite une chanson d'espoir, de force et de résilience autochtone.   

Judyanne Rock : La résilience d’une mère TPL

Judyanne est une femme Innue de la communauté de Uashat mak Mani-utenam. Elle a quatre enfants. Elle est issue de l’union d’une autochtone et d’un allochtone. Elle a grandi avec une mère survivante des pensionnats et elle en a subi, malgré elle, les impacts intergénérationnels.  

 

Depuis le début de sa vie de jeune adulte, elle a vécu de la violence conjugale, des abus physiques et mentales de toutes sortes, de l’abus de consommation, la DPJ ainsi qu’un diagnostique de santé mentale.  

 

Aujourd’hui, je suis en rétablissement et je fais un cours en relation d’aide qui me passionne, j’ai envie d’aider les gens. J’ai envie de leur dire que tout est possible et que la force et le courage se trouve au fond de nous. 

 

Descriptif atelier : Judy-Anne Rock est une jeune femme de la communauté, une mère de 4 enfants, elle est forte et résiliente. Elle est l’exemple même que lorsque l’on décide de se relever tout devient possible.  

 

Après un passé de dépression, de violences, et d’abus de substances, elle aspire aujourd’hui à redonner à sa communauté en devenant à son tour porteur de lumière par la relation d’aide.  

 

Fière de son parcours atypique, elle continue malgré les embuches et un diagnostic qui fait parfois peur, soit celui de la personnalité limite. 

 

Danielle Descent : Faire de son mieux, Entretenir ma résilience et celle de ma communauté

Arrivée sur la Côte-Nord en 1976, Putushkueu s’est surtout intéressée à l’entretien de la résilience communautaire en supportant la mise sur pied de différents organismes du milieu en vue de pallier aux séquelles des traumas historiques et surtout de conserver des valeurs d’entraide et de partage.  

 

Elle travaille encore comme psychologue au centre de santé et de services sociaux Uauitshitun et à la valorisation du Nutshimit comme source de résilience par excellence. 

 

Descriptif atelier : Au travers son atelier, Danielle nous invite à se poser la question suivante : Voulons-nous continuer « à vivre communautaire » ?  

 

Je fais de mon mieux avec ce que je suis et ce que j’ai appris. Ma communauté devient plus résiliente à travers l’accessibilité et la pratique des valeurs de survie et de l’adaptation aux conditions actuelles. 

 

Atelier d’exploration de l’impact positif de chaque personne sur sa communauté 

 

Varda Étienne : La santé mentale : mots pour maux

Animatrice, autrice, et conférencière engagée, Varda Étienne est une personnalité publique très impliquée dans la cause de la santé mentale, ainsi que de la violence faites aux femmes.  

  

Mai 2022 a été marqué par son retour à l'animation télévisuelle avec la diffusion de sa série documentaire Ces enfants invisibles, qui porte sur les enfants des parents au prise avec des problématiques de santé mentale. Une autre de ses séries documentaires, T’es belle pour une noire, est diffusée sur Ici TOU.TV depuis avril 2023.  

  

En 2009, elle a publié son premier livre Maudite folle qui s’est vendu à plus de 20 000 exemplaires et depuis nous pouvons compter la publication de trois romans ainsi que la réédition de Maudite folle à l'été 2021. 

 

Descriptif atelier : La populaire animatrice abordera plusieurs sujets qui lui tiennent à cœur lors de cette rencontre exclusive, entre autres la santé mentale.  

  

« Vous le savez, la maladie mentale est au centre de ma vie et ce sujet me tient particulièrement à cœur. Nous sommes tous touchés de près ou de loin par la maladie mentale, mais comment bien vivre avec elle ? Quelles sont les ressources disponibles ? Comment bien accompagner un proche atteint de troubles mentaux ? » 

  

Autant de questions, et bien plus encore, auxquelles elle aura le plaisir de vous apporter des réponses et des pistes de solutions. Elle nous invite également à lui poser des questions en direct lors de la conférence. 

Éli Laliberté: Mon enfant différent est un super héros.

Eli Laliberté est un réalisateur/documentariste de métier. Il a voyagé aux quatre coins de la planète et ses projets de films ont souvent été des porte-voix pour les communautés autochtones d’ici et d’ailleurs. Depuis son retour à Gespegewa’gi le territoire où il a grandi, il y a 30 ans, il est engagé sur un chemin de guérison avec la communauté Mi’gmaq. Il est porteur de calumets et danseurs du soleil et le plus important, père et grand-père au sein d’un clan d’humain, aux identités multiples (acadienne, mi’gmaq, philippins) et aux perceptions multiples garce a son fils Lucas (trisomie 21). 

 

Descriptif atelier : Eli Laliberté est un réalisateur engagé qui a beaucoup voyagé autant autour du globe que dans sa quête de spiritualité. Il vient porter un message d’espoir et de ralliement des cultures.  

 

Fier de son parcours de porteur de calumet et de danseurs du soleil, il a su puiser dans ses forces et celles de ses ancêtres pour accueillir la différence au sein de sa famille avec son fils Lucas (trisomie 21). Aujourd’hui il transmet un message d’espoir, de guérison et de pardon, dans le but de s’unir et de coexister dans le respect des cultures.  

En ces jours de vérité, on doit travailler fort pour guérir, pardonner et se pardonner. Mon désir le plus profond est de nous retrouver en tant qu’humain. Les connaissances ancestrales peuvent nous guider et permettre aux 7 générations à venir de puiser dans leurs ADN les connaissances et la sagesse de leurs ancêtres, afin de leur permettre de vivre dans un monde de plus en plus petit ou les cultures du monde entier devront coexister dans le respect de nos identités propres. Parfois, à force de garder le regard sur le passé, notre future nous glisse entre les doigts. Tout est question d’équilibre! 

 

Francine Jourdain : La loi P-38 : Une loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour les autres.

Récipiendaire du prix professionnel 2004 de l’Ordre des psychologues du Québec, Francine Jourdain agit aujourd’hui comme psychologue clinicienne pour la communauté de Uashat makMani-utenam depuis 2018. Elle a œuvré tout au long de sa carrière auprès des communautés innues pour prodiguer des services psychologiques dans la langue innue.                            

Descriptif atelier :  Mme Francine Jourdain, psychologue Innue sera l’animatrice et par le fait même pourra vous transmettre de l’information sur cette loi d’exception.  

 

Ses invités, Damien Michel-Mestokosho et sa mère Monique Mestokosho viendront vous livrer un témoignage sur l’application de la loi P-38 car ils l’ont vécu personnellement. Durant ce moment intime, vous pourrez adresser directement vos questions à Damien et à sa mère.  

 

De son côté, Francine sera en mesure de répondre aux questions fréquentes posées par les familles : À quoi sert la P-38? Quand appliquer la P-38? Qui peut appliquer la P-38? 

 

Miam Uapukun : La dynamique familiale

Le Centre Miam Uapukun situé à Mani-utenam, près de la ville de Sept-Îles. Il a été inauguré en 1990 grâce à la collaboration de Santé Canada et ce, par l’entremise d’un programme : le Programme National de lutte contre l’abus d’alcool et des drogues chez les Autochtones. 

 

Le Centre Miam Uapukun offre des services résidentiels de qualité en réadaptation dans la langue innue ou dans la langue française et ce, pour les Premières Nations adultes qui sont aux prises avec des problèmes associés à la surconsommation d’alcool et/ou de drogues. 

 

Descriptif atelier : Grandir au sein d’une famille dysfonctionnel laisse un héritage qui peut nous suivre jusqu’à notre vie d’adulte, apportant des conséquences sur les 4 aspects suivants : physique, mentale, émotionnel et spirituel. Stéphanie Vollant et Jean-Guy Pinette intervenants du centre Miam Uapukun nous proposent comme atelier comment la dépendance affecte la dynamique familiale.  

 

En sensibilisant et en outillant les participants du colloque, la mission du centre Miam Uapukun est dans le but de favoriser le mieux-être des Premières Nations. 

Jade Rock-Pinette et Pierre St-Onge

Jade et Pierre sont deux Innus de la communauté de Uashat mak Mani-utenam. Ils sont mariés depuis 11 ans et ont 5 enfants ensemble.  

 

En 2021, ils ont fait un retour aux études et en 2022 ils sont déménagés à Chicoutimi pour permettre à Jade de terminer son baccalauréat en psychologie. Pourquoi ont-ils décidé de faire le saut et ce lancer dans cette aventure ? Quels ont été leurs bons coups, leurs mauvais et surtout comment ils se sont découverts.  

 

Descriptif atelier : Sous forme de partage, Jade et Pierre vous parleront de leurs parcours respectifs, mais aussi de leur parcours commun. Vous entendrez ce qui les a menés à prendre la grande décision et à écouter leur cœur pour retourner sur les bancs d’école malgré une stabilité d’emploi de plusieurs années, malgré leurs cinq jeunes enfants, malgré la vie qu’ils s’étaient bâtis depuis plusieurs années.  

 

Vous entendrez leur témoignage sur comment une seule année à l’extérieur les a transformés et comment ils ont réussi à garder le cap malgré les moments difficiles.  

 

Vous verrez comment, malgré milles raisons de rester dans notre zone de confort, une seule est nécessaire pour nous permettre de vivre nos rêves et comment c’est important de s’y accrocher 

Ntshukus Vollant-Vachon : Revitalisation et transmission de l’Innu-aimun en milieu scolaire et familiale

Dans les bras de sa communauté Uashat mak Mani-utenam, elle a vu le jour et elle y a grandi. Ses premières années d’éducation ont été façonnée par l’école Tshishteshinnu où elle a eu le privilège de vivre ses premiers apprentissages dans sa langue maternelle. Dans cette expérience unique, leur enseignante les a accompagnés pendant 3 années, adoptant ainsi l’approche « lopping » qui favorise un lien fort et continue avec elle.  

 

Plus tard dans sa vie d’adulte, ses grands-parents ont joué un rôle significatif dans le choix de son orientation professionnelle. En effet être la petite-fille de Kenishte Michel et de Daniel Vachon, qui ont tous deux étés de grands gardiens de la langue, qui ont travaillé conjointement avec d’autres ainés à l’écriture des premiers lexiques en innu-aimun/français, l’a profondément inspiré à poursuivre leur mission de garder l’innu-aimun vivante pour les générations futures.  

 

Alors à son tour, elle désire honorer leurs travaux en maintenant l’équilibre de la richesse culturelle, l’historique de la langue et son adaptation continuelle à notre époque contemporaine. 

 

Descriptif atelier : Passionnée par sa culture, Ntshukus Vollant-Vachon propose comme atelier l’importance de l’héritage de la culture et de la langue Innue. Elle abordera comme sujet l’identité culturel, les enjeux, les approches innovantes et l’enseignement de l’innu-aimun en milieu scolaire et familiale.  

 

Ntshukus vient nous conscientiser l’importance de transmettre et de dialogue à nos générations futures « Tshin nitauassim » afin de protéger notre langue qui est parlée depuis des millénaires. 

 

Lory Zéphir : Parentalité et santé mentale

Dre Lory Zephyr, Ph.D., psychologue est spécialisée en santé mentale maternelle, attachement et périnatalité. Elle pratique à la Clinique de psychologie de l’Est. Elle est également l’auteure des ouvrages Maman en Construction (Éditions de l’Homme, 2018), Ça va, maman? (Éditions de l’Homme, 2021), et Le deuil invisible (Éditions de l’Homme, 2022). 

 

En plus d’offrir des conférences sur ses domaines d’expertise et de former des intervenants, elle est régulièrement invitée à se prononcer sur différents aspects de la vie des parents et des familles dans les médias. Elle travaille étroitement avec le Laboratoire d’études sur le développement de l’enfant et sa famille (Chaire de recherche du Canada sur l’attachement et le développement de l’enfant), particulièrement pour la communication avec le public. 

 

Enfin, elle est la co-fondatrice de Ça va maman? un balado et une plateforme sur le bien-être parental. 

Judith Morency : De la transmission des traumas à la transmission de la résilience :  transformer nos expériences douloureuses en enseignements utiles aux générations futures

Dre Judith Morency chemine depuis plus de 30 ans avec les Premières Nations, en particulier la nation Innue et les nations Anishinabe et Atikamekw.  Psychologue pour le Centre de santé de Pakua Shipi depuis près de 20 ans, Shutit a également offert ses services aux familles de Uashat mak Mani-Utenam pendant 4 ans.   

 

Tout au long de son parcours avec nos communautés, elle a travaillé à renforcer la résilience et contribué à la guérison des traumatismes intergénérationnels en soutenant les enfants, adolescents, parents et aînés, leurs familles et leurs communautés.  Elle adore partager les enseignements qu’elle a reçus en offrant des ateliers, des formations et des conférences. 

 

Descriptif atelier : Au cours de notre enfance et tout au long de notre vie, nous rencontrons tous des expériences difficiles et parfois même traumatisantes.  Parfois, nous sentons que nos émotions et nos réactions sont affectées et même contrôlées par ces expériences passées et nous avons peur de blesser nos proches et nos enfants. 

 

Nous discuterons comment nos expériences, même les plus douloureuses, peuvent nous rendre plus humains, plus ouverts et se transformer en enseignements utiles à nos enfants et tous ceux qui suivront. 

Marie-Pascale André : Apprivoiser doucement l’amour de soi

Nin, MP Nitaniss (Marie-Pascale Michel) Fille de Kathleen, femme au savoir ancestrale, aux cœurs immenses de notre mère-terre. Fille de Pascal, l’homme aux milles vécut, aux mille rivières, aux mille torrents.  Petite-fille de survivant.e.s. De mon sang coule l’héritage Kapesh, la famille des grands chasseurs, l’héritage ishkuatshukunu, la famille aux cœurs vaillants, l’héritage Shelum, la famille aux cœurs généreux et l’héritage Vollant, la famille des grands orateurs.  

 

Nin Marie-Pascale, dépendante, ka ianimanikut kamatshikaunit. Je suis celle qui se bat contre l’excès, l’obsession. En rétablissement chaque jour, celle qui veut changer. Je suis abstinente depuis le 21 janvier 2019. 4 ans 4 mois 1 jour, clean, sobre, abstinente.  Étudiante en psychosociologie des relations humaines.  Historienne dans l’âme, la tisseuse entre les mondes. Celle qui suit ses rêves, ses élans, son instinct du cœur, celle qui apprivoise doucement cet Amour à soi et celui des autres.  

Ho ! 

 

Descriptif atelier : Marie-Pascale Michel témoignera son histoire sur le rétablissement comment elle s’est sortie de ses dépendances. Son rétablissement s’est forgé entre la force de sa famille et son identité culturel.  

 

Elle a quitté son village natal seule pour aller réaliser ses rêves en étudiant la psychologie des relations humaines à l’université.  Elle l’aime malgré tout son monde, sa communauté et sa famille qu’elle vient visiter lorsque ses racines lui manquent.   

Réginald Mckenzie : Prendre soin de son enfant intérieur avec la roue de la médecine

Réginald est Innu originaire de Matimekush Lac-John résidant à Mani-Utenam. Il a travaillé pendant 12 ans au centre de thérapie Miam Uapukun comme préposé, intervenant et comme coordonnateur clinique pendant 5 ans.  

 

Présentement, il est aidant naturel. Il s’occupe de faire des cérémonies, des tentes à suer lorsque les membres de la communauté en ont besoin. Il est également guide du Sunadance de Mani-utenam qui a lieu au mois de juillet de chaque année. 

 

Descriptif atelier : Nous avons tous, en nous, un enfant dont les besoins n’ont pas été comblés durant l’enfance. Il a besoin d’être écouté, car il été réduit au silence. Il a besoin d’être aimé, car il a été abandonné. Et il a besoin d’être sécurisé, car il a vécu des traumatismes, par l’adulte que nous sommes.  

 

Nous avons construit des barrières autour de lui afin de le protéger du mieux que l’on pensait. Le reconnaître et le libérer, c’est une forme de guérison.   

Réginald Mckenzie présente un atelier sous forme d’enseignement spirituel basé sur l’approche de la roue de médecine. Il nous propose comment prendre soin de son enfant intérieur en travaillant le physique, mental, émotionnel et spirituel.   

Jean-Sébastien Vollant : Un père et deux filles

Jean-Sébastien est né innu, mais sans trop savoir réellement ce que cela représentait. Il se souvient que sa mère parlait avec sa famille une langue qu’il ne comprenait pas. Avec le temps, il comprit qu'elle parlait le dialecte des gens de l'est, et qui, à ses oreilles, ne peut qu’être le vrai innu-aimun. Durant sa jeunesse, il vécut dans plusieurs communautés et villes, mais il connut une certaine stabilité à Mani-utenam.  

 

La perte de son frère qu’il aimait beaucoup l’a vraiment marqué. Il avait 12 ans à l'époque. Il a commencé à consommer cette même année. Ce qu’il se rappel, c'est que ça l'aidait pour son mal-être. Tout comme son frère, Jean-Sébastien a été abusé étant jeune. Leur mère ne les croyait pas, jusqu’à temps que son frère ainé s’enlève la vie.  

 

Jean-Sébastien a toujours vécu avec sa mère, mais leur relation était amour-haine. Il savait seulement qui était son père, mais sans plus. Plus tard, il a pu rattraper le temps qu’il avait perdu avec son père par la consommation et les mensonges de sa mère. Il vécut avec lui durant ses dernières années de vie.  Il apprit à le connaitre et à aimer cet homme pour ce qu'il était vraiment.  

 

Descriptif atelier : Au travers son partage, Jean-Sébastien nous parles des cérémonies spirituelles, la thérapie qu’il a suivie et les meetings qui sont une belle occasion pour découvrir une puissance supérieure. Il nous partage également son processus d’adoption. Étant un homme homosexuel, il a toujours voulu avoir des enfants, mais il savait qu’il ne pourrait s’y prendre de manière traditionnelle. Il est présentement en démarche pour adopter deux jeunes filles. 

 

Il dit avoir encore plusieurs choses à faire avant de pouvoir les adoptés. Il veut entre-autre leur construire une maison à Mani-utenam, un foyer stable. Il a été présent pour elles depuis leurs naissances et elles l’ont appelé papa depuis qu’elles sont capable de parler. Être monoparental a été un gros changement dans sa vie, mais je referais le même choix s’il avait à le revivre.    

 

À ce moment précis, il est heureux et reconnaissant pour tout ce qu’il a! 

Eagle Blackbird : Sauvegarde de la culture autochtone

Eagle Blackbird est un Anishinaabe de descendance Ojibway et Potawatomi. Il est Ambassadeur National de l'espoir, influenceur et créateur de contenu pour Wapole Island, territoire de Bkejwanong, Ontario, Canada. Il est passionné par sa communauté et aime partager ses expériences et sa culture avec les autres à travers son contenu. 

 

Eagle réalise des vidéos qui sensibilisent, inspirent les autres et mettent en                                     valeur la beauté de sa culture. Il aime aussi ajouter une touche d’humour à son contenu pour faire rire les gens. Selon ses propres mots : Le rire est un bon remède ! 

Martial Fontaine : L’héritage du rôle patriarcal dans le temps de nos ancêtres et celui d’aujourd’hui

Tous les jours, Martial Fontaine se dévoue pour la sauvegarde de l’innu-aitun et l’innu-aimun. Père d’une grande famille, son amour du territoire, ses habilités de chasseur et de pêcheur, sa maîtrise des enjeux environnementaux et sa connaissance de sa langue font de lui un passeur de culture aussi passionné qu’important pour assurer aux générations futures le maintien de leur lien au Nitassinan.  

 

Sa grande écoute et son profond respect envers la parole des aînés n’ont d’égal que le plaisir qu’il prend à transmettre ses connaissances dans la fierté et l’humour aux plus jeunes de sa communauté et d’ailleurs. 

 

Descriptif atelier : Enseignant, chasseur, gardien du territoire, protecteur, chef de famille, travailleur, mari, père, grand-père. Quel est le rôle de l’homme en tant qu’homme au sein de sa famille et de sa communauté ?  

 

Autrefois, le mode de vie des ancêtres était de quitter sa famille afin d’aller chasser loin dans le territoire pour subvenir aux besoins de ceux-ci. À présent, le rôle de l’homme est de se conformer à la société actuelle. Toutefois l’Innu aitun, l’innu aimun, les valeurs et les traditions sont toujours bien encrés.  

 

 

 

C’est ce que Martial et son invité, un ainé, viendront nous raconter avec leurs expériences en tant que Père et grands-pères du rôle qui transmettre. Et ils parleront des mémoires de nos ancêtres afin de se souvenir que nous sommes encore vivants avec nos traditions. 

Ghaist Touma et Marie-Pierre Valcourt : Impacts de la violence conjugale sur la famille

Possédant plus de 24 ans d’expérience, Ghaïst pratique la psychothérapie auprès d’une clientèle adulte multiculturelle. Il a acquis une expertise lui permettant de faire face à des situations tragiques telles que le suicide, la violence au travail ou tout autre incident dramatique.  Il a consacré les 6 dernières années de sa pratique à travailler auprès des communautés Innu.  Sa pratique consiste à travailler avec des gens souffrants : de stress post-traumatique, de perturbation de l’humeur, difficultés relationnelles, d’enjeux d’attachements, de troubles de la personnalité et de deuil.  

Bachelière en psychologie, Marie Pierre travaille dans le domaine de l’intervention et de la gestion depuis 20 ans dans le milieu de l’éducation et communautaire. Elle a collaboré avec les communautés Cris de la Baie-James et avec la Communauté Anicinape de Kitcisakik dans le cadre de projets de formations.  

Le sujet de sa recherche de maitrise consiste à explorer s’il est possible de dégager un modèle d’intervention en violence familiale à partir de récits biographiques de sortie de violence de participants Cris et Innus. 

 

ATELIER : Dans les sociétés occidentales, la violence conjugale est envisagée comme une problématique d’ordre individuel, tandis que les peuples autochtones envisagent celle-ci davantage comme une problématique systémique. Le terme « violence familiale » établit directement le lien avec l’histoire de la colonisation des Autochtones qui ont été visés par des politiques gouvernementales. Ces dernières avaient pour objectif la désintégration des familles en plus d’inclure la violence intergénérationnelle. C’est pourquoi les Autochtones préfèrent utiliser le terme de violence familiale, au lieu de violence conjugale. 

Les conséquences se répercutent autant sur les communautés que sur chacun de leurs membres, puisque la violence peut être perpétrée par tous les membres de la famille élargie.  Lors de cette conférence, nous prendrons le temps de discuter de ces concepts afin de mieux comprendre les impacts de la violence conjugale sur la famille. 

Marie-Ève Vollant : Nimeshkanam

Marie Eve Vollant est une innue de 44 ans, mère de deux enfants et grand-mère d’une petite-fille, qui a grandi autant à Pessamit qu’à Uashat.  

Les impacts intergénérationnels, les blessures d’enfance, la consommation, la quête identitaire en tant que Premières Nations ont été des gros enjeux dans sa quête d’équilibre. Depuis janvier 2020, elle a décidé de faire un 360 degré dans son mode de vie. Elle ne pouvait plus continuer de survivre au travers la consommation pour oublier son passé.  

 

ATELIER : Marie-Ève nous parlera de ses changements d’habitudes de vie, de sa perte de poids importante, de son cheminement personnel au travers l’innu aitun et du territoire qui l’ont mené à reprendre confiance et à savourer pleinement sa vie.  

Son cheminement des dernières années l’a amené à réaliser ses plus gros défis personnels soit : un marathon, un trek au Pérou, le défi des 5 sommets ainsi que son audition pour Survivor Québec. Au travers son partage, elle désir montrer qu’il peut y avoir une diversité de chemin possibles pour améliorer notre bien-être.  

Tyler-Shy et Johanne : Petit-fils et grand-maman ensemble dans le chemin de la spiritualité

Tyler-Shy André est un jeune de 10 ans qui est originaire de la communauté de Kawawachikamach. Il est Naskapi et il est très fière de ses origines.  

Enfant, il grandit vers le chemin de la spiritualité autochtone que sa grand-mère Johanne pratique pour son mieux-être. Il suit sa grand-mère dans les matutishan (tente à suer) et les cérémonies. Il était attiré par cette mode de vie très jeune. D’ailleurs son premier matutishan était 6 mois de vie. Il a frappé le hand drum pour la première fois à ses 4 ans. Depuis, il n’a jamais arrêté. Il est toujours prêt à chanter dans les cérémonies et les tentes à suer.  

Il rêve de devenir pilote.  

Johanne Aster quant à elle a grandi à Matimekush Lac John. Elle est un enfant des survivants des pensionnats indiens. Elle est maman de 2 enfants et grand-maman de 3 petits-enfants.  

Abstinente depuis 16 ans, elle pratique la spiritualité autochtone. Aujourd’hui, elle adopte un mode de vie saine afin briser le cycle des impacts causées par les pensionnats. Son petit-fils Tyler-Shy l’encourage au maintien de sa sobriété. 

 

ATELIER : Du haut de ses 10 ans Tyler-Shy a une voix puissante qui guérit l’âme. Johanne, elle, maintient son rétablissement en mettant la prière et Sa Puissance Supérieur en premier lieu. Tyler-Shy lui apprend beaucoup à travailler le pardon, la bonne communication et à rester dans le moment présent. Ensemble, ils font des matutishan et des cérémonies.  

Dans leur partage, ils souhaitent inspirer les autres afin qu’un jour toutes les communautés se tournent vers la guérison familiale et communautaire. Tyler-Shy aimerait que les jeunes de son âge connaissent le chemin rouge pour leur mieux-être et qu’ils parlent leur langue maternelle 

Anne Rock : Aller au-delà de tes rêves, c’est possible

Innushkueu de Uashat mak Mani-utenam, son nom spirituel est : ninu upesh ishkueu ka nekemutua Keshken. Elle est détentrice d’un certificat en toxicomanie décerné par l’Université de Sherbrooke en 2002 et un certificat intervention jeunesse. Elle a fait partie d’un groupe de travail d’équipe du mieux-être mental de 2013 à 2019. Elle a travaillé dans ce domaine pendant plusieurs années autant pour la population autochtone et allochtone. Elle a aussi œuvré dans des centres de thérapie et, pendant 15 ans, elle a occupé le poste d’agente pour le Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA).  

Retraitée depuis 2021, Madame Rock agit à titre de consultante pour différentes organisations. Son expérience de vie personnelle et professionnelle lui permet d’offrir des conférences et des ateliers en Innu et en français.  

Son désir est de transmettre des moyens de se sortir des dépendances et affirmer qu’il est possible de vivre une vie meilleure et en paix avec soi- même. 

ATELIER : Vingt ans après la fermeture du Pensionnat Indien de Mani-utenam, Anne décide de retourner aux études. À ce moment, elle passe des tests de classement et elle est classée au niveau présecondaire. L’histoire d’une mère monoparentale de quatre enfants ayant parcouru le chemin de la persévérance l’ayant mené vers la réussite. Elle aborde la réussite scolaire, les périodes d’examen, la première journée de cours, etc.  

Fière innue enracinée avec la terre-mère et en respect de ses ancêtres, Anne connaît son histoire et a réussi à pardonner. Elle travaille à l’amélioration de services de même qu’à l’adaptation des interventions pour la génération des survivants des Pensionnats Indiens et des conséquences intergénérationnelles des enfants des survivants. ESPOIR : voilà le mot qu’Anne souhaite transmettre aux générations futures.   

« Nous sommes un peuple riche de nos valeurs, de notre langue, notre culture, de nos savoirs et de nos pratiques ». 

Michel Mpambara : Comment faire face aux troubles de santé mentale sans se fatiguer

Originaire du Rwanda, Michel Mpambara est un humoriste né au Burundi. Il immigre en 1990 avec sa famille à Québec. 

Il ne cesse depuis d’épater les foules avec son récit fabuleux d’un Africain aux prises avec l’apprentissage de la vie nord-américaine, des fresques urbaines de son arrivée au Québec et de ses mésaventures.  

Aux prises avec un trouble de santé mentale, en 2005 il cesse de se produire en spectacles, tout en faisant des apparitions au cinéma 

En 2011, pour la première journée Bell Cause pour la cause il devient, aux côtés de Stefie Shock et Clara Hughes, porte-parole de la campagne, venant en aide aux organismes qui s’occupent des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale.  

En 2016, Michel Mpambara a présenté avec succès un nouveau monologue faisant allusion au trouble bipolaire. Mpambara donne également des conférences à travers le Québec pour parler de trouble de santé mentale dans des écoles, des entreprises et des organismes qui traitent de ce sujet. 

 

ATELIER : En tant que fier porte-parole de la campagne nationale de sensibilisation sur la santé mentale « Bell cause pour la cause », Michel Mpambara parcourt depuis sept ans la province du Québec pour offrir des conférences en santé mentale dans les écoles, les entreprises privées ainsi que les organismes qui œuvrent dans ce domaine. 

Durant ces conférences, teintées évidemment d’humour, l’humoriste partage son expérience comme personne aux prises avec un trouble bipolaire, à travers une courte biographie sous l’angle d’avant et l’après immigration au Québec. 

Les conférences au sein des organismes sociaux portent essentiellement sur les troubles de santé mentale en milieu familial par rapport aux tabous et croyances; notamment dans les communautés ethniques.