Kinkead

On reconnaît les frères Kinkead par leurs chansons indie-pop au groove indéniable et par le fait qu’ils sont identiques lorsqu’ils portent la même moustache.

En 2018, les jumeaux originaires de Québec se démarquent sur les radios avec 1995, un premier EP aux influences indie-folk-rock. En 2020, ils définissent leur identité musicale pop grâce à l’album Migration, succès critique et populaire, qui leur vaut une nomination à l’ADISQ dans la catégorie Album pop en 2021.

Quatre ans plus tard, Henri & Simon sont de retour avec un album homonyme réalisé par leur complice Simon Kearney, où ils façonnent la langue de Molière à l’image des grands bands des années 70-80 qu’ils écoutaient enfants. Mélodies inoubliables à la Bee Gees, harmonies vocales à la Beau Dommage et grooves rétro grouillantes à la Fleetwood Mac sont au cœur de cet album conçu pour des spectacles festifs, rappelant les soirées de karaoké enivrantes qui s’étirent jusqu’aux petites heures.

Sandrine Saint Laurent

Demi-finaliste du Festival de la chanson de Granby en 2020, Sandrine St-Laurent croque tendrement et malicieusement dans la réalité pour y faire de l’espace où déposer les mots. Sa voix délicate est portée par ses chansons folk-alternatives solaires, qui réconfortent et dégourdissent l’intérieur. Sur scène, entourée de ses musiciens d’exception, elle prend place au piano pour offrir des instants d’une beauté sincère, qui ne peuvent que faire du bien.

Si 2020 marque officiellement le début de l’aventure musicale de Sandrine St-Laurent, la Sherbrookoise n’en est certainement pas à ses premières armes en tant qu’autrice-compositrice-interprète. L’écriture de chansons meuble sa jeunesse et lui permet de se produire sur différentes scènes, dont celle des Francos de Montréal. Elle se distingue également dans les concours à travers le Québec, de Secondaire en spectacle au Festival en chanson de Petite-Vallée.

En 2016, après avoir terminé la formation à l’École nationale de la chanson de Granby, elle prend une pause de quatre ans pour bifurquer vers des études en droit et en développement international, tout en effectuant quelques voyages. Ce recul lui permet d’acquérir une maturité et une conscience sociale qui enrichiront ses prochaines compositions. Ainsi commence-t-elle à façonner un nouvel univers musical, à l’image de l’adulte qu’elle est devenue : à la fois pétillante et enracinée, posée.

En 2020, elle se présente avec Pamplemousse, un premier EP réalisé en toute simplicité avec son complice Alexis Leroy-Pleshoyano. La même année, sa signature avec L’Ours Label & Tournées porte sa voix vers de plus vastes auditoires. S’ensuivent notamment des tournées en France et une prestation en première partie de Louis-Jean Cormier.

Le 27 janvier 2023 paraît son premier long jeu riche de cordes et de chœurs, intitulé Celles que je connais. Coréalisé par Dominique Plante (Ariane Roy) et Cédrik St-Onge, l’album est un hommage à la mère de Sandrine, décédée durant le processus d’écriture, ainsi qu’aux femmes qui l’ont inspirée et soutenue tout au long de son parcours. Sur chaque piste, des mélodies aériennes se déploient dans un paysage sonore lumineux, qui n’est pas sans rappeler Andy Shauf.

Forte de cet opus initiateur, Sandrine se consacre actuellement à l’écriture de nouvelles chansons, nourrie entre autres par ses passages aux Escales en chanson de Petite-Vallée. Outre la composition, elle aspire à développer ses habiletés en studio, notamment en tant qu’arrangeuse et coréalisatrice, pour offrir une musique traduisant encore plus fidèlement sa touchante sensibilité.