« L’amour, c’est comme l’électricité. On allume le poêle sans penser au prix » Patrice Desbiens

Rien n’est plus simple que de faire une fête pour Patrice Desbiens. On a l’embarras du choix pour les invités, entre les complices de longue date, qu’ils soient de Montréal, de Sudbury ou même d’Acadie, et les poètes de la relève qui se considèrent comme ses héritiers. Ce soir-là, ils seront nombreux tant sur la scène que dans la salle du Lion d’Or à venir saluer celui que Michel Faubert qualifie de « conteur de poésies, griot de toutes nos Amériques et grand mélomane ». On doit à Patrice Desbiens une poésie du quotidien à la syntaxe éclatée et rythmée qui connaît, dès ses premières parutions, à la fois le succès critique et le succès populaire. Né à Timmins en Ontario, il a beau vivre depuis très longtemps à Montréal, et ce, après quelques années passées à Québec, il continue d’être associé à la ville de Sudbury où il a vécu de 1979 à 1988. Ce qui n’est pas vraiment étonnant puisque, comme il l’avoue lui-même, c’est là que « tout a commencé ». Héritier de la beat génération, homme invisible aux deux langues ou encore voix majeure de la littérature franco-ontarienne, Patrice Desbiens est tout ça à la fois mais il est surtout un des plus grands poètes de l’Amérique française. À entendre. À lire.

***DES BILLETS SERONT EN VENTE À LA PORTE***

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