Hors Terre présente Lydia Képinski
Hors Terre présente

Hors Terre présente Lydia Képinski

Événement en personne
7 décembre 2019
18h00 – 22h00

205 Saint-Denis, Saint-Lambert, QC, Canada
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Le Winston Band à soirmtl.cb@gmail.com.

Achat de billets

En collaboration avec SOIR et L’Échoppe des Fromages, nous vous invitons à une soirée de célébration et d’hommage à ce que l’équipe de l’Échoppe a traversé durant les derniers mois suivant l’incendie, mais aussi à redécouvrir culturellement un nouvel espace de diffusion culturelle à Saint-Lambert.

Dans cette direction, nous organiserons le lancement du livre « Feux » par Max Dubois et Eliot B. Lafrenière, accompagné d’une exposition installative par Jean-Benoît Duval, Mathieu Deschênes et Catherine B-L.

 Pour clôre la soirée, l’artiste Lydia Képinski se produira dans le cadre d’un concert spécial, dont la scénographie s’arrimera avec les installations présentées.

INFORMATIONS PRATIQUES //

LIEU SURPRISE ;  Le lieu de l’événement est situé au centre-ville de Saint-Lambert, et vous sera dévoilé dans la semaine précédant l’événement.

Les billets pour l’événement sont en prévente au coût de 13$ + frais applicables, ou 20$ à la porte. Faites-vite, comme les places sont limitées !

Portes : 18h / Exposition et performance surprise : de 18 à 20h / Concert : 20h30 / Fin de l’événement : 22h

« Ce projet a été réalisé dans le cadre du programme Jeunes volontaires du gouvernement du Québec. Les propos tenus et les opinions exprimées dans le présent ouvrage n’engagent que leur auteur. »

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En collaboration avec SOIR et L’Échoppe des Fromages, nous vous invitons à une soirée de célébration et d’hommage à ce que l’équipe de l’Échoppe a traversé durant les derniers mois suivant l’incendie, mais aussi à redécouvrir culturellement un nouvel espace de diffusion culturelle à Saint-Lambert.

Dans cette direction, nous organiserons le lancement du livre « Feux » par Max Dubois et Eliot B. Lafrenière, accompagné d’une exposition installative par Jean-Benoît Duval, Mathieu Deschênes et Catherine B-L.

 Pour clôre la soirée, l’artiste Lydia Képinski se produira dans le cadre d’un concert spécial, dont la scénographie s’arrimera avec les installations présentées.

INFORMATIONS PRATIQUES //

LIEU SURPRISE ;  Le lieu de l’événement est situé au centre-ville de Saint-Lambert, et vous sera dévoilé dans la semaine précédant l’événement.

Les billets pour l’événement sont en prévente au coût de 13$ + frais applicables, ou 20$ à la porte. Faites-vite, comme les places sont limitées !

Portes : 18h / Exposition et performance surprise : de 18 à 20h / Concert : 20h30 / Fin de l’événement : 22h

« Ce projet a été réalisé dans le cadre du programme Jeunes volontaires du gouvernement du Québec. Les propos tenus et les opinions exprimées dans le présent ouvrage n’engagent que leur auteur. »

Lydia Képinski

Un univers pas tout à fait préparé à ça voit jaillir Lydia Képinski dans le Mile End de 1993. Enfant unique, elle est élevée comme l’espoir de survivance de ses familles québécoises et polonaises par des parents timides, stupéfaits des surprises que réserve le brassage génétique. Bien qu’elle passe presque la moitié de son parcours pré-universitaire en retenue, la petite Lydia parvient à se démarquer en français, en arts plastiques et dans ses présentations orales, un art qu’elle approfondira au secondaire avec la classe comme public et ses professeurs tenant lieu de répliques. Elle se méritera d’ailleurs, outre des menaces d’expulsion constantes de son collège privé, cinq années consécutives de prix Méritas « Sens de l’humour » ainsi que divers diagnostics de douance, de TDAH et de trouble d’opposition/provocation. Elle canalisera son énergie expansive d’enfant spéciale dans la musique, apprenant le piano classique puis l’ensemble du répertoire des Beatles à la guitare, ce qui la mènera un jour à CEGEP en Spectacle où elle perdra en finale par un joueur de football qui fait du stand-up. Minée par le choix des juges, elle passe les années subséquentes à pratiquer le chant et la guitare de manière à gagner si jamais l’occasion de l’affronter à nouveau se représentait. Déraisonnable et incapable de garder un emploi plus de deux mois, elle envisage dès lors de faire de la musique son métier. Après deux longues années de refus dans tous les concours possibles, elle participe à Ma première Place des Arts, où on lui conseille d’arrêter de chanter et d’envisager un avenir de parolière. Son obstination à toujours faire le contraire de ce qu’on lui dit la mène ensuite à se faire remarquer aux concours Univers-cité ainsi qu’au Festival de la chanson de Granby. C’est finalement lors du Cabaret Festif de la relève de Baie-St-Paul que Lydia, plus mature et en contrôle, fait son entrée officielle dans le grand purgatoire de l’émergence. 2016 marque cette consécration ; après avoir lancé sur étiquette Chivi Chivi un EP baptisé EP et réalisé en compagnie de son nouveau complice Blaise Borboën-Léonard, les entrevues se bousculent à travers les différentes étapes des Francouvertes, seul concours gagné par Lydia Képinski qui n’impliquait pas de boisson. Elle y remporte pratiquement la totalité des prix en lice. Elle passe l’année suivante à vivre de son art chez ses parents et à tourner au peu partout au Québec, du Festival de la Poutine de Drummonville aux Francofolies de Montréal en passant par Brossard, puis remporte les honneurs aux GAMIQ d’où elle repart avec les trophées Révélation de l’année et EP de l’année. C’est portée par un guts de tannante qui a beaucoup travaillé que Lydia Képinski rend aujourd’hui l’âme à travers ce premier album de chansons douces-amères réalisé par Blaise Borboën-Léonard et mixé par le brillant Jace Lasek (Besnard Lake, Wolf Parade, Suuns). Elle y déploie sans fard une vaste palette de couleurs, passant sans effort du fuchsia au noir fluo. À travers une justesse d’écriture peu commune, elle use autant de candeur que de son ironie légendaire pour graver son souffle dans l’époque à grands renforts de guitares électriques et d’arrangements pop finement ciselés. C’est un disque marqué d’une honnêteté brute autant que d’ambitions aériennes que nous offre la multi-instrumentiste poético-synthétique tout-terrain ; qu’on y rit jaune, qu’on y danse, qu’on s’y colle ou qu’il nous dépasse, l’univers de Lydia Képinski en est résolument un de liberté qui déborde, vous éclabousse et vous emporte avec elle. Devant cette véritable enfant-terrible de la chanson s'ouvrent les portes du succès. Ces portes recouvrant l'ultime consécration qui, selon la chanteuse, consiste au jour où l'on saura comment écrire son nom correctement.