Arseniq33 à Rouyn
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Arseniq33
AS33 : du « art-punk » ou des gars qui ne savent juste pas ce qu’ils font? L’étincelle est venue d’on ne sait où. Dans la morosité ambiante, l’idée générale était de se foutre des conventions sans trop se prendre au sérieux Avec plus d’un millier de spectcles derrière la cravate, des petits bars crasseux aux plus grandsfestivals, en passant par des musées d’art contemporain (c’est vrai!) et par des expositions agricoles (tout aussi vrai), arseniq33 a su s’imposer, au fil des ans, en tant qu’unité de divertissement mobile subversive, détruisant scène après scène (parfois même littéralement;demandez au Club optimiste de Saint-Rémi) et semant la terreur partout dans la Belle Province et ailleurs dans la francophonie, notamment en France avec Fishbone et Suicidal Tendencies.Le sort en est jeté Le 5 juin de l’an de grâce 1992, à l’ombre des usines de B’nois, avait lieu la première répétitiode ce qui allait devenir arseniq33. Un chansonnier manqué, un punk frustré et un nerd désabusébranchent leurs instruments dans un garage mal isolé. Ils seront rejoints moins d’un an plus tardpar un saxophoniste abrasif. La formule33 complète, le groupe peut se mettre au travail.Après de timides débuts dans leur Suroît natal, où les bands de covers de hard rock à spraynetoccupaient encore toute la scène ; tanné de se faire dire qu’il faut être plus ceci, ou bedon, moins cela « parce que c’est ça que les gens aiment », le groupe s’exile vers Montréal au printemps 1994. Les 33 ne tardent pas à y trouver une scène musicale francophone en pleine effervescence en train de redonner ses lettres de noblesse au rock francophone et s’y sentent comme un poisson dans l’eau. Le groupe entame une période de rodage, une recherche d’identité qui mènera à leurs deux premiers opus l’Allégorie du pain de viande (1994) et l’Ignorance c’est le bonheur (1996).Avec un nouveau batteur dans ses rangs et le passage rapide d’un deuxième guitariste, legroupe arrive enfin à assouvir une agressivité trop longtemps réprimée et ressort du studio avec Kronikannine (1998), un coup de poing sonique qui prend la scène par surprise. Les 33 n’entendent plus à rire, pour marquer le coup, ils vont même jusqu’à changer la façon d’écrire le nom du groupe (on passe d’arsenic33 à arseniq33). C’est aussi à cette époque qu’ils adopteront lors de leurs nombreuses prestations leurs fameux costumes moulants, anti-mode, un génial contre-emploi qui contraste avec tout ce qu’on attend du dogme rock.Avec la sortie de Y’a des limites à faire dur! (1999), aujourd’hui considéré par plusieurs comme un des grands albums cultes de l’underground montréalais, arseniq33 s’impose à grands coupsde marteau sur les scènes à travers le Québec. La réputation du groupe en spectacle n’est plus à faire.