PRÉLUDE À L'OPÉRA - GRATUIT
Chants Libres et le Nouvel Ensemble Moderne présentent

PRÉLUDE À L'OPÉRA - GRATUIT

Événement virtuel
11 mai 2021
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Chants Libres à communications@chantslibres.org.

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Découvrez gratuitement le Prélude à l'opéra

Tourné dans un Monument-National déserté, cet événement numérique déjoue les contraintes imposées par la COVID pour vous présenter quelques extraits de l'opéra L'orangeraie dont la création en salle est reportée à octobre 2021.

À cet effet, Sébastien Ricard incarne Mikaël, l’auteur et personnage clé de l’œuvre de Larry Tremblay, qui nous fait vivre le manque dans toute sa dimension scénique. Armé de la musique et des mots de L’orangeraie, il imagine, voit et entend les artistes qui hantent comme lui la salle vide. Avec les moyens du bord, il fait revivre certains extraits, afin de libérer l’espoir… et la création.

Pauline Vaillancourt et Manuel A. Codina, réalisation
Zad Moultaka, musique et Larry Tremblay, livret
Lorraine Vaillancourt, direction musicale
Production de Chants Libres, en coproduction avec le NEM.

Durée : 28 minutes. Programme en ligne 
Plus d'informations.
Visionnement gratuit dans le cadre de la promotion de L'orangeraie

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REVUE DE PRESSE

Bien plus qu’un hors-d’œuvre
Pauline Vaillancourt et le réalisateur Manuel A. Codina ont eu l’intelligence de créer non pas la simple captation d’un opéra en version concert, mais bien une nouvelle œuvre, une forme de mise en abyme de l’opéra et du processus de création artistique.….Le résultat nous apparaît comme un regard sur l’art en temps de pandémie, comme une prise de position pour la suite des choses, comme un manifeste en faveur de la création, face aux troubles du monde…Il ne s’agit pas de représenter l’œuvre, mais bien de l’incarner dans ce vide, de faire naître les idées, d’entamer le travail de l’imagination. C’est une mise en abyme à plusieurs niveaux : l’œuvre dans l’œuvre, mais aussi l’opéra dans la vie, dans notre vie, dans la réalité des artistes et du public actuel

[…] Les extraits choisis laissent présager une œuvre forte et dense. La musique de Zad Moultaka est chargée de cette tension et de cette agressivité que le livret de Larry Tremblay colporte. L’auditeur y découvrira des scènes d’une violence écrasante, mais aussi des moments d’une troublante beauté, tout comme des passages aux atmosphères évocatrices. Son esthétique, qui fusionne les cultures musicales de l’Occident et du Moyen-Orient, est ancrée dans une contemporanéité qui sied bien au drame.

[…]  L’écriture vocale offre un bel écrin aux mots de Tremblay en dosant habilement les récitatifs et les épisodes plus lyriques. Quant aux musiciens et musiciennes du Nouvel Ensemble Moderne, ils sont à la hauteur de leur réputation : impeccable techniquement et toujours précis dans l’interprétation […] 

D’ici la création de L’Orangeraie, ce « prélude à l’opéra » se découvre comme une œuvre en soi, bien plus qu’un hors-d’œuvre avant le plat principal ! Il expose la force de l’art tout comme il témoigne des temps troubles que nous vivons.

- Éric Champagne, 22 janvier 2021, Revue L'opéra

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«Prélude à l’opéra»: un judicieux compromis
[…] De furtifs plans nous rappellent régulièrement cette réalité de pandémie, habillée avec grand soin par une captation vidéo isolant un narrateur et les protagonistes principaux, en costumes. Il s’agit donc d’une mise en scène astucieuse d’un spectacle a priori non mis en scène !

Le pari de Pauline Vaillancourt de voir dans la « sensation de manque » un « déclencheur créatif pour faire vivre au public la création malgré tout » est donc réussi, parfois avec humour quand le narrateur est aussi souffleur et donc partie intégrante du processus de préparation.

Quant à l’opéra de Zad Moultaka […] l’écriture est réellement vocale (dans les parages de L’amour de loin de Saariaho) et l’orchestre, traité sans extravagances, colore efficacement l’état psychologique dans lequel les situations entraînent les protagonistes. Ces états et situations sont intenses, puisque Larry Tremblay a lui-même adapté son roman paru en 2013 dans lequel deux jumeaux vont faire face à la guerre, à la vengeance et au sacrifice. Sujet fort pertinent pour un opéra de notre temps sur lequel l’auteur, ce personnage qui entre dans ce théâtre vide, apporte un éclairage aux sens propre et figuré. »

- Christophe Huss, 22 janvier 2021, Le Devoir

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Les promesses de L’orangeraie
[…] Ce sont les fantômes de l’opéra qui hantent les lieux. Il imagine des musicien·nes, des chanteurs, des chanteuses, une cheffe d’orchestre qui occupent parfois la scène, parfois la salle, des esprits qui circulent dans l’espace vide sur une musique sourde qui n’augure rien de bon.

[…] Le Prélude à l’opéra distribue les cartes du jeu : attaque ennemie sur les populations civiles, destruction des familles. Ici, le Moyen-Orient doit inventer la paix, …Le vide de la scène, amplifié par ses murs noirs brutalistes, représente une zone de guerre, que Ricard arpente pieds nus, répondant aux voix, disposant des accessoires, jouant avec ces fantômes qu’il pourrait presque toucher […] L’orangeraie nous emporte de la désolation lointaine au Moyen-Orient vers un avenir meilleur à Montréal, où les survivant·es voient de l’espoir au sortir de la terrifiante spirale de la vengeance.

- Alain-Martin Richard, 21 janvier 2021, REVUE JEU

Revue de presse (complément)

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Tourné dans un Monument-National déserté, cet événement numérique déjoue les contraintes imposées par la COVID pour vous présenter quelques extraits de l'opéra L'orangeraie dont la création en salle est reportée à octobre 2021.

À cet effet, Sébastien Ricard incarne Mikaël, l’auteur et personnage clé de l’œuvre de Larry Tremblay, qui nous fait vivre le manque dans toute sa dimension scénique. Armé de la musique et des mots de L’orangeraie, il imagine, voit et entend les artistes qui hantent comme lui la salle vide. Avec les moyens du bord, il fait revivre certains extraits, afin de libérer l’espoir… et la création.

Pauline Vaillancourt et Manuel A. Codina, réalisation
Zad Moultaka, musique et Larry Tremblay, livret
Lorraine Vaillancourt, direction musicale
Production de Chants Libres, en coproduction avec le NEM.

Durée : 28 minutes. Programme en ligne 
Plus d'informations.
Visionnement gratuit dans le cadre de la promotion de L'orangeraie

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REVUE DE PRESSE

Bien plus qu’un hors-d’œuvre
Pauline Vaillancourt et le réalisateur Manuel A. Codina ont eu l’intelligence de créer non pas la simple captation d’un opéra en version concert, mais bien une nouvelle œuvre, une forme de mise en abyme de l’opéra et du processus de création artistique.….Le résultat nous apparaît comme un regard sur l’art en temps de pandémie, comme une prise de position pour la suite des choses, comme un manifeste en faveur de la création, face aux troubles du monde…Il ne s’agit pas de représenter l’œuvre, mais bien de l’incarner dans ce vide, de faire naître les idées, d’entamer le travail de l’imagination. C’est une mise en abyme à plusieurs niveaux : l’œuvre dans l’œuvre, mais aussi l’opéra dans la vie, dans notre vie, dans la réalité des artistes et du public actuel

[…] Les extraits choisis laissent présager une œuvre forte et dense. La musique de Zad Moultaka est chargée de cette tension et de cette agressivité que le livret de Larry Tremblay colporte. L’auditeur y découvrira des scènes d’une violence écrasante, mais aussi des moments d’une troublante beauté, tout comme des passages aux atmosphères évocatrices. Son esthétique, qui fusionne les cultures musicales de l’Occident et du Moyen-Orient, est ancrée dans une contemporanéité qui sied bien au drame.

[…]  L’écriture vocale offre un bel écrin aux mots de Tremblay en dosant habilement les récitatifs et les épisodes plus lyriques. Quant aux musiciens et musiciennes du Nouvel Ensemble Moderne, ils sont à la hauteur de leur réputation : impeccable techniquement et toujours précis dans l’interprétation […] 

D’ici la création de L’Orangeraie, ce « prélude à l’opéra » se découvre comme une œuvre en soi, bien plus qu’un hors-d’œuvre avant le plat principal ! Il expose la force de l’art tout comme il témoigne des temps troubles que nous vivons.

- Éric Champagne, 22 janvier 2021, Revue L'opéra

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«Prélude à l’opéra»: un judicieux compromis
[…] De furtifs plans nous rappellent régulièrement cette réalité de pandémie, habillée avec grand soin par une captation vidéo isolant un narrateur et les protagonistes principaux, en costumes. Il s’agit donc d’une mise en scène astucieuse d’un spectacle a priori non mis en scène !

Le pari de Pauline Vaillancourt de voir dans la « sensation de manque » un « déclencheur créatif pour faire vivre au public la création malgré tout » est donc réussi, parfois avec humour quand le narrateur est aussi souffleur et donc partie intégrante du processus de préparation.

Quant à l’opéra de Zad Moultaka […] l’écriture est réellement vocale (dans les parages de L’amour de loin de Saariaho) et l’orchestre, traité sans extravagances, colore efficacement l’état psychologique dans lequel les situations entraînent les protagonistes. Ces états et situations sont intenses, puisque Larry Tremblay a lui-même adapté son roman paru en 2013 dans lequel deux jumeaux vont faire face à la guerre, à la vengeance et au sacrifice. Sujet fort pertinent pour un opéra de notre temps sur lequel l’auteur, ce personnage qui entre dans ce théâtre vide, apporte un éclairage aux sens propre et figuré. »

- Christophe Huss, 22 janvier 2021, Le Devoir

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Les promesses de L’orangeraie
[…] Ce sont les fantômes de l’opéra qui hantent les lieux. Il imagine des musicien·nes, des chanteurs, des chanteuses, une cheffe d’orchestre qui occupent parfois la scène, parfois la salle, des esprits qui circulent dans l’espace vide sur une musique sourde qui n’augure rien de bon.

[…] Le Prélude à l’opéra distribue les cartes du jeu : attaque ennemie sur les populations civiles, destruction des familles. Ici, le Moyen-Orient doit inventer la paix, …Le vide de la scène, amplifié par ses murs noirs brutalistes, représente une zone de guerre, que Ricard arpente pieds nus, répondant aux voix, disposant des accessoires, jouant avec ces fantômes qu’il pourrait presque toucher […] L’orangeraie nous emporte de la désolation lointaine au Moyen-Orient vers un avenir meilleur à Montréal, où les survivant·es voient de l’espoir au sortir de la terrifiante spirale de la vengeance.

- Alain-Martin Richard, 21 janvier 2021, REVUE JEU

Revue de presse (complément)

Chants Libres, compagnie lyrique de création

Fondé en 1990 par la soprano Pauline Vaillancourt, en association avec Joseph St-Gelais et Renald Tremblay, Chants Libres offre un répertoire opératique adapté aux couleurs de la modernité, explorant constamment de nouvelles techniques et approches de l’art vocal, et travaillant en étroite collaboration avec des créateurs et des chercheurs de toutes les disciplines. Chants Libres joue un rôle essentiel depuis 30 ans dans la production et la diffusion de nouvelles œuvres opératiques. De par l’originalité et la diversité de son approche, Chants Libres prend le risque de la création. Présentées en première internationale à Montréal, ses 16 créations ont tourné à travers le monde. Remarquées dans 8 festivals d’envergure, ces œuvres ont été présentées au Venezuela, en Italie, en Suisse, en Allemagne, en France, au Canada, en Belgique et aux Pays-Bas. Organisme précurseur, Chants Libres vise à sensibiliser les créateurs, les interprètes et les publics à la richesse des nouvelles formes d’opéra. Il a été l’hôte de la conférence internationale New-OP 8 (devenu Opera21) et a produit 6 éditions de son événement bisannuel Oper’Actuel works in progress. L’impact de la mission et des créations de Chants Libres sur l’ensemble de la scène opératique internationale a été salué par de nombreux Prix.

Nouvel Ensemble Moderne (NEM)

Fondé en 1989 par Lorraine Vaillancourt, le Nouvel Ensemble Moderne (NEM) est un orchestre de chambre de 15 musiciens qui propose une interprétation convaincante des musiques d’aujourd’hui, en leur accordant le temps et l’at- tention qu’elles méritent. Ensemble en résidence à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, son répertoire, nourri aux classiques du XXe et du XXIe siècle, reflète la variété des esthétiques actuelles, s’ouvre à la musique de tous les continents et consacre une place importante à la création. Le Nouvel Ensemble Moderne est subventionné par le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts de Montréal.