Diane Tell

« Je n’aime pas les anniversaires. Noël, encore moins... et je suis née pendant le réveillon ! Entre la

dinde et les cadeaux. J’aurais pu finir dans la crèche avec le petit Jésus ! Exactement comme Zac

dans le film C.R.A.Z.Y. de notre si cher et regretté Jean-Marc Vallée. Chez Bonsound, notre belle

maison de concerts, quelqu’un a lancé l’idée : « Diane, ça te dirait de faire une tournée anniversaire ?

» Je n’ai pas dit oui tout de suite. Bon. Un 50 i’aime. Quand même. Ça se fête ! Et puis, on sera

tranquille. Il n’y aura pas de 100 i’aime ! J’ai mordu à l’hameçon comme un beau doré du lac Blouin...

et j’ai signé. Déjà plusieurs concerts programmés au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick.

C’est fantastique.

En 1977, je lançais mon premier album. Celui où je pose sur la pochette avec Raggedy Ann dans les

bras, le pouce dans la bouche et les jambes écartées ! Ah ! J’étais Polissonne à 19 ans. Je le suis

toujours un peu. Polissonne, c’est aussi le titre de mon prochain album. Ça promet. Je tournais déjà

en 1976. Je chantais partout, seule avec ma guitare : dans les bars, les restaurants, au Maples Inn à

Pointe-Claire, à l’Évêché de l’Hôtel Nelson dans le Vieux-Montréal. J’ai même chanté au Forum, en

première partie de Chris de Burgh, à l’époque.

Pour cette série de concerts, je ne serai pas seule. Un extraordinaire band québécois cinq étoiles,

dirigé par l’unique et talentueux Julien Fillion, prendra la route à mes côtés. Quelle chance. Le

répertoire — puisé dans quinze albums — choisi pour notre bonheur et le vôtre, sera sublimé par le

talent de ces jeunes musiciens. Alors... on se donne le mot ? Rendez-vous compte : 50 ans de

musique, de chansons, de scène, non-stop. Mais c’est surtout votre fidélité qui mérite d’être célébrée.

Allez. C’est ma tournée. Le 50 i’aime anniversaire de notre rencontre. Tu te souviens ?»