TITRE: Le crime du Magyar
DURÉE : environ 1h10 sans entracte
LIEU : École André-Laurendeau, Amphithéâtre Albert-Phaneuf
AUTEUR : Élisa Bligny-Guicheteau
GENRE: Pastiche drame policier
THÈMES : L’intégrité, les relations humaines, l’ambition et les passions
RÉSUMÉ: Anaïs et Antonia Milan organisent des séjours à thèmes. Leur produit phare : un voyage en train, de Paris à Budapest, assister à une conférence sur l’autrice de thrillers policiers et de revive les grands moments de son roman phare. À bord du train, neuf passagers prennent place, chacun endossant le rôle de l’un des personnages du roman. Après quelques heures de voyage, le train s’arrête au cœur du parc naturel de Lorraine, il neige, il fait nuit et il n’y a plus de réseau…
INTERPRÈTES : Marianne Arpin, Jade Bonnet Legeay, Zachary Bourdeau, Summer Campbell, Mégane Chartrand, Alexia Lafrenière, Nataniel Lamoureux, Romane Lefebvre, Delyar Novinzadeh, Annabelle Robillard-Lapointe, Mégane Robinson, Malik St-Cyr.
EXTRAIT
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ANTONIA.– Bonsoir à tous. Encore une fois, je voudrais vous souhaiter la bienvenue et vous remercier d’avoir choisi de vivre cette aventure unique à nos côtés. Mais tout d’abord, je propose que vous vous présentiez, histoire que nous fassions un peu connaissance. Qui veut commencer ? (Silence.) Monsieur Gaspard, peut-être ?
BERTRAND (se lève).– Bonsoir à tous, je me nomme Bertrand Gaspard et, durant ce voyage, je serai Hercule Poirot. (Il s’assoit, fier de lui)
MAXIME (se lève à son tour).– Bonsoir, Maxime Rousseau, et je suis donc la victime, monsieur Ratchett.
MARIE-SOPHIE (à voix basse, à sa voisine Catherine Braun).– Victime et meurtrier, si on se réfère à l’histoire, Le crime de l’Orient-Express.
BERTRAND (à .MS).– Ce n’est pas le peine de le préciser, tout le monde le sait.
MARIE-SOPHIE (gênée).– Bien sûr, euh… désolée… bonsoir, je suis sœur Marie-Sophie et aussi Greta Ohlsson, missionnaire.
CATHERINE.– Je suis Catherine Braun mais aussi madame Hubbard, et nous connaissons tous ici, je pense, Le crime de l’Orient-Express … (à l’attention de Bertrand), mais ce n’est pas une raison pour être désagréable.
BERTRAND (à Catherine).– Permettez, je n’ai pas été désagréable. Je m’étonne, c’est tout.
MARIE SOPHIE (gênée).– Ce n’est pas grave, je vous assure.
ANAIS.– Bien, bien… Continuons les présentations (se tournant vers Raphaëlle), je vous en prie.
RAPHAËLLE.– Bonsoir, je suis Raphaëlle Clément et la précision n’était pas inutile, car je n’ai jamais lu ce livre, ni aucun autre d’Agathe Chrispie, d’ailleurs.
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