INTEMPOREL (Black, Brown & Beige - Duke Ellington)
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Pour plus d’information à propos de cet événement, veuillez contacter l’organisateur de l’événement, Orchestre national de jazz de Montréal, à jazzanima@gmail.com.
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La présentation de l’œuvre Black, Brown & Beige par l’Orchestre national de jazz de Montréal se déroulera dans le cadre du tout nouveau Concours international de composition pour grand ensemble de jazz Sophie Desmarais, qui mettra également en vedette le Big Band de l’Université de Montréal.
Chaque ensemble interprétera l’une des deux œuvres lauréates du concours. En plus de ces œuvres qui seront présentées en première mondiale, les arrangements des étudiantes et étudiants de la classe de Jean-Nicolas Trottier, joués par le Big Band de l'Université de Montréal, seront aussi à l’honneur.
Il est également possible d'assister en personne à ce concert historique le 25 novembre à 19h30 à la Salle Claude Champagne de l'Université de Montréal.
Black, Brown & Beige de Duke Ellington reste l'une des œuvres phares de sa carrière légendaire. Décrit par Ellington comme une « tonalité parallèle à l’histoire des noirs américain », c’était de loin le projet le plus ambitieux de sa carrière au moment de sa composition en 1942. Ellington commença à travailler sur ce magnum opus peu après la conclusion d’une de ses premières expériences sur des formes musicales plus longues, la comédie musicale de jazz Jump For Joy.
Étonnamment, la pièce n’a été interprétée dans son intégralité qu’à trois occasions : une première à la Rye High School de Westchester County, NY, le 22 janvier 1943, une première représentation à Carnegie Hall le soir suivant et enfin au Symphony Hall de Boston le 28 janvier. À partir de ce moment, le groupe ne réaliserait que des mouvements individuels, car Ellington estimait que la longueur totale et le sujet de la pièce la rendraient inaccessible à la plupart des auditoires.
Au début, la pièce recevait, au mieux, un accueil mitigé de la part des critiques et du public. Beaucoup exprimèrent leur scepticisme face au désir d’Ellington de s’attaquer à un contenu musical plus complexe et de longue durée, les critiques de plusieurs journaux exprimant leur conviction qu’Ellington était en train de les surprendre en essayant de fusionner le jazz avec des formes de musique plus «artistiques». Cette réception tiède finirait par être négligée au moment où Ellington entra en studio en 1958 pour enregistrer une version révisée de la suite dans son intégralité, comportant cette fois des sections montées pour la célèbre chanteuse de gospel Mahalia Jackson. Cette version a reçu un succès critique beaucoup plus grand que la performance originale et est considérée comme l’une des pierres angulaires de la discographie d’Ellington.
Black, Brown & Beige représentent plusieurs innovations majeures dans le monde du jazz. C’était la première tentative importante d’Ellington de créer une longue composition, en trois parties principales, dans une structure quasi-symphonique, les solistes instrumentaux jouant souvent des rôles qui s'apparentaient davantage à l’opéra qu’à l’écriture traditionnelle de big band. L'œuvre abolit également les barrières politiques et culturelles, tentant ouvertement de présenter le jazz de manière artistique plutôt que populaire, tout en célébrant la culture afro-américaine. Ces innovations clés font de Black, Brown & Beige une œuvre transcendantale, non seulement en considération du vaste catalogue d’Ellington, mais également de la musique occidentale en général.
RÉPERTOIRE
Œuvres de la classe d’arrangement jazz de Jean-Nicolas Trottier.
Œuvres lauréates du Concours international de composition pour grand ensemble jazz Sophie Desmarais
Duke Ellington, Black, Brown, & Beige Suite
MUSICIENS DE L’ONJ POUR CE CONCERT :
Chef d’orchestre Ron Di Lauro, Jean-Nicolas Trottier
Artiste invitée Ranee Lee (voix) et Charles Ellison (trompette)
Saxophones Jean-Pierre Zanella, Samuel Blais, André Leroux, Frank Lozano, Alexandre Côté
Trompettes Jocelyn Couture, Aron Doyle, David Carbonneau, Charles Ellison
Trombones Dave Grott, David Russell Martin, Modibo Keita
Piano Taurey Butler
Contrebasse Ira Coleman
Batterie Kevin Warren
Musicothécaire Taylor Donaldson
La présentation de l’œuvre Black, Brown & Beige par l’Orchestre national de jazz de Montréal se déroulera dans le cadre du tout nouveau Concours international de composition pour grand ensemble de jazz Sophie Desmarais, qui mettra également en vedette le Big Band de l’Université de Montréal.
Chaque ensemble interprétera l’une des deux œuvres lauréates du concours. En plus de ces œuvres qui seront présentées en première mondiale, les arrangements des étudiantes et étudiants de la classe de Jean-Nicolas Trottier, joués par le Big Band de l'Université de Montréal, seront aussi à l’honneur.
Il est également possible d'assister en personne à ce concert historique le 25 novembre à 19h30 à la Salle Claude Champagne de l'Université de Montréal.
Black, Brown & Beige de Duke Ellington reste l'une des œuvres phares de sa carrière légendaire. Décrit par Ellington comme une « tonalité parallèle à l’histoire des noirs américain », c’était de loin le projet le plus ambitieux de sa carrière au moment de sa composition en 1942. Ellington commença à travailler sur ce magnum opus peu après la conclusion d’une de ses premières expériences sur des formes musicales plus longues, la comédie musicale de jazz Jump For Joy.
Étonnamment, la pièce n’a été interprétée dans son intégralité qu’à trois occasions : une première à la Rye High School de Westchester County, NY, le 22 janvier 1943, une première représentation à Carnegie Hall le soir suivant et enfin au Symphony Hall de Boston le 28 janvier. À partir de ce moment, le groupe ne réaliserait que des mouvements individuels, car Ellington estimait que la longueur totale et le sujet de la pièce la rendraient inaccessible à la plupart des auditoires.
Au début, la pièce recevait, au mieux, un accueil mitigé de la part des critiques et du public. Beaucoup exprimèrent leur scepticisme face au désir d’Ellington de s’attaquer à un contenu musical plus complexe et de longue durée, les critiques de plusieurs journaux exprimant leur conviction qu’Ellington était en train de les surprendre en essayant de fusionner le jazz avec des formes de musique plus «artistiques». Cette réception tiède finirait par être négligée au moment où Ellington entra en studio en 1958 pour enregistrer une version révisée de la suite dans son intégralité, comportant cette fois des sections montées pour la célèbre chanteuse de gospel Mahalia Jackson. Cette version a reçu un succès critique beaucoup plus grand que la performance originale et est considérée comme l’une des pierres angulaires de la discographie d’Ellington.
Black, Brown & Beige représentent plusieurs innovations majeures dans le monde du jazz. C’était la première tentative importante d’Ellington de créer une longue composition, en trois parties principales, dans une structure quasi-symphonique, les solistes instrumentaux jouant souvent des rôles qui s'apparentaient davantage à l’opéra qu’à l’écriture traditionnelle de big band. L'œuvre abolit également les barrières politiques et culturelles, tentant ouvertement de présenter le jazz de manière artistique plutôt que populaire, tout en célébrant la culture afro-américaine. Ces innovations clés font de Black, Brown & Beige une œuvre transcendantale, non seulement en considération du vaste catalogue d’Ellington, mais également de la musique occidentale en général.
RÉPERTOIRE
Œuvres de la classe d’arrangement jazz de Jean-Nicolas Trottier.
Œuvres lauréates du Concours international de composition pour grand ensemble jazz Sophie Desmarais
Duke Ellington, Black, Brown, & Beige Suite
MUSICIENS DE L’ONJ POUR CE CONCERT :
Chef d’orchestre Ron Di Lauro, Jean-Nicolas Trottier
Artiste invitée Ranee Lee (voix) et Charles Ellison (trompette)
Saxophones Jean-Pierre Zanella, Samuel Blais, André Leroux, Frank Lozano, Alexandre Côté
Trompettes Jocelyn Couture, Aron Doyle, David Carbonneau, Charles Ellison
Trombones Dave Grott, David Russell Martin, Modibo Keita
Piano Taurey Butler
Contrebasse Ira Coleman
Batterie Kevin Warren
Musicothécaire Taylor Donaldson