

Genre et pouvoir en Asie centrale : comprendre la diversité des politiques
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Pour plus d’information à propos de cet événement, veuillez contacter l’organisateur de l’événement, CÉRIUM, à cerium@umontreal.ca.
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En plus de partager certains traits culturels et une même religion, les pays d’Asie centrale sont unis par une histoire commune du fait de la colonisation russe puis soviétique. Si cet héritage culturel et historique favorise une certaine uniformité des cadres législatifs, les politiques en matière de genre demeurent, quant à elles, très diversifiées. Alors que l’Ouzbékistan et le Turkménistan continuent de criminaliser l’homosexualité (masculine) et d'interdire la polygynie et le travail du sexe, le Kazakhstan a opté pour une approche plus libérale en décriminalisant les relations de même sexe, la polygynie et le travail du sexe.
Les gouvernements du Tadjikistan et du Kirghizstan ont quant à eux adopté une position intermédiaire. Alors que de nombreux chercheurs interprètent l’adoption de politiques de genre comme le résultat d’une quête de légitimité — interne et/ou externe — ou encore comme un phénomène de « diffusion autoritaire », Hélène Thibault explorera, lors de cette conférence, un argument basé sur les variations entre types de régime, allant de quasi-totalitaire à hybride.
En plus de partager certains traits culturels et une même religion, les pays d’Asie centrale sont unis par une histoire commune du fait de la colonisation russe puis soviétique. Si cet héritage culturel et historique favorise une certaine uniformité des cadres législatifs, les politiques en matière de genre demeurent, quant à elles, très diversifiées. Alors que l’Ouzbékistan et le Turkménistan continuent de criminaliser l’homosexualité (masculine) et d'interdire la polygynie et le travail du sexe, le Kazakhstan a opté pour une approche plus libérale en décriminalisant les relations de même sexe, la polygynie et le travail du sexe.
Les gouvernements du Tadjikistan et du Kirghizstan ont quant à eux adopté une position intermédiaire. Alors que de nombreux chercheurs interprètent l’adoption de politiques de genre comme le résultat d’une quête de légitimité — interne et/ou externe — ou encore comme un phénomène de « diffusion autoritaire », Hélène Thibault explorera, lors de cette conférence, un argument basé sur les variations entre types de régime, allant de quasi-totalitaire à hybride.
Hélène Thibault
Hélène Thibault est professeure agrégée de science politique et enseigne à l'Université Nazarbayev, au Kazakhstan, depuis 2016. Elle est accueillie en résidence au CÉRIUM du 27 au 31 octobre 2025. Elle a obtenu un diplôme de baccalauréat et une maîtrise de l'UdeM et détient un doctorat en science politique de l'Université d'Ottawa. Ses recherches portent sur la politique des pays d'Asie centrale, et plus particulièrement des questions d'autoritarisme, d'identités religieuses, de lutte contre l'extrémisme et des questions de genre.
Jean Lachapelle
Cette conférence sera animée par Jean Lachapelle, professeur adjoint au Département de science politique de l'Université de Montréal.
Événements à venir
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9 octobre 2025, 11h30Salle B-3275 (3ème étage), Montréal, QC
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La reconnaissance diplomatique de la Palestine : quelles significations ?
15 octobre 2025, 11h303200 rue Jean-Brillant, salle B-3240 (3e étage), Montréal, QC -
Jeunesses européennes en revendication : polarisations, espoirs et mobilisations
3 décembre 2025, 11h303200 rue Jean-Brillant - salle B-3240 (3e étage), Montréal, QC,, Montréal, QC