« On fait tous partie d’une grande famille » : quand l’histoire et la science discutent de généalogie
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Depuis plus de cinquante ans, des chercheurs et chercheuses de l’Université du Québec à Chicoutimi construisent avec leurs équipes des arbres généalogiques d’une complexité phénoménale. Aujourd’hui, ces arbres regroupent plus de six millions d’individus qui sont nés, ont vécu, se sont mariés sur le territoire du Québec, sur près de quatre siècles. Ces grosses, très grosses, familles reconstituées ont permis aux historiens de découvrir des aspects insoupçonnés de la société québécoise. Les historiens en ont tiré des connaissances nouvelles sur des sujets aussi divers que les habitudes de lecture ou les pratiques de contraception! Les scientifiques se sont aussi intéressé à ces généalogie. En retraçant la transmission de gènes spécifiques à travers les siècles, les chercheurs et chercheuses peuvent désormais étudier les conditions d’émergence de certaines maladies, voire même découvrir comment notre génome influence les bactéries qui cohabitent avec nous, et dont nous héritons aussi, avec le reste de notre patrimoine. Venez découvrir ce qu’on découvre quand histoire et science se penchent sur nos arbres généalogiques. Cette table ronde comprendra Alexandre Dubé, professeur en histoire (UQAC), à l'animation, Emmanuel Milot, professeur en génétique (UQTR) et Hélène Vézina, professeure en démographie (UQAC).
Depuis plus de cinquante ans, des chercheurs et chercheuses de l’Université du Québec à Chicoutimi construisent avec leurs équipes des arbres généalogiques d’une complexité phénoménale. Aujourd’hui, ces arbres regroupent plus de six millions d’individus qui sont nés, ont vécu, se sont mariés sur le territoire du Québec, sur près de quatre siècles. Ces grosses, très grosses, familles reconstituées ont permis aux historiens de découvrir des aspects insoupçonnés de la société québécoise. Les historiens en ont tiré des connaissances nouvelles sur des sujets aussi divers que les habitudes de lecture ou les pratiques de contraception! Les scientifiques se sont aussi intéressé à ces généalogie. En retraçant la transmission de gènes spécifiques à travers les siècles, les chercheurs et chercheuses peuvent désormais étudier les conditions d’émergence de certaines maladies, voire même découvrir comment notre génome influence les bactéries qui cohabitent avec nous, et dont nous héritons aussi, avec le reste de notre patrimoine. Venez découvrir ce qu’on découvre quand histoire et science se penchent sur nos arbres généalogiques. Cette table ronde comprendra Alexandre Dubé, professeur en histoire (UQAC), à l'animation, Emmanuel Milot, professeur en génétique (UQTR) et Hélène Vézina, professeure en démographie (UQAC).
Alexandre Dubé
Alexandre Dubé (Ph.D. McGill) est professeur d'histoire à l’UQAC où il enseigne l’histoire de la Nouvelle-France et du monde atlantique. Ses intérêts portent sur l’histoire du politique, de l’État, de l’économie politique et de la culture matérielle. Ancien fellow de l’université Caltech (2016-2017), il a enseigné de nombreuses années à la Washington University de Saint-Louis. Ses publications portent sur la culture politique de la Louisiane française et les pratiques gouvernementales et administratives de l’empire français. Ses projets actuels portent sur la notion de dépendance politique et coloniale au XVIIIe siècle, ainsi que sur la diffusion et promotion de l’histoire publique.
Hélène Vézina
Hélène Vézina est professeure au Département des sciences humaines et sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi. Depuis 2010, elle dirige le Projet BALSAC. Son programme de recherche touche des problématiques de démographie historique et de génétique des populations dans un contexte multidisciplinaire. Elle a beaucoup travaillé sur la diversité génétique et démographique des populations régionales du Québec et les facteurs démohistoriques qui ont contribué à façonner cette diversité. Elle participe actuellement à un partenariat de recherche sur les migrations francophones en Amérique entre 1640 et 1940.
Simon Girard
Bachelier en bioinformatique de l’Université Laval, Simon Girard a consacré ses études supérieures à l’Université McGill et à l’Université de Montréal à étudier les facteurs génétiques expliquant des maladies neurologiques. Son laboratoire tente de développer de nouvelles méthodes bioinformatiques et statistiques pour expliquer des maladies complexes en tenant compte de la structure de la population et des généalogies. L'équipe développe également de nouvelles plateformes novatrices de science participative et de données sur la population québécoise pour intégrer la science dans la vie quotidienne et pour mieux servir les chercheurs qui désirent travailler sur la population québécoise.