Devenir missionnaire chez les Autochtones, pour Dieu et le roi
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Au 18e siècle, le maintien des alliances nouées avec les populations autochtones du Canada et de l’Acadie permet à la France de soustraire ses colonies à la convoitise britannique. Dans ce contexte, les rapports établis entre missionnaires catholiques et Autochtones convertis prennent une dimension politique indéniable. En plus d’exercer leur ministère, quelques prêtres – désignés « missionnaires des Sauvages » à l’époque – se feront diplomates, informateurs, interprètes ou aumôniers des guerriers autochtones. L’étude de ces profils politiques atypiques jette un nouvel éclairage sur notre compréhension de l’actualisation de la vocation missionnaire, depuis sa représentation pendant les études jusqu’à sa réalisation sur le terrain. Elle lève le voile sur ces hommes méconnus de l’histoire et pourtant plus grands que nature, devenus missionnaires chez les Autochtones, pour Dieu et le roi.
Au 18e siècle, le maintien des alliances nouées avec les populations autochtones du Canada et de l’Acadie permet à la France de soustraire ses colonies à la convoitise britannique. Dans ce contexte, les rapports établis entre missionnaires catholiques et Autochtones convertis prennent une dimension politique indéniable. En plus d’exercer leur ministère, quelques prêtres – désignés « missionnaires des Sauvages » à l’époque – se feront diplomates, informateurs, interprètes ou aumôniers des guerriers autochtones. L’étude de ces profils politiques atypiques jette un nouvel éclairage sur notre compréhension de l’actualisation de la vocation missionnaire, depuis sa représentation pendant les études jusqu’à sa réalisation sur le terrain. Elle lève le voile sur ces hommes méconnus de l’histoire et pourtant plus grands que nature, devenus missionnaires chez les Autochtones, pour Dieu et le roi.
Maxime Morin
Titulaire d’un doctorat en histoire à l’Université Laval, Maxime Morin est spécialiste de l’histoire missionnaire et autochtone de la Nouvelle-France. Ses recherches ont notamment porté sur le rôle politique des missionnaires dans les relations euro-autochtones au 18e siècle, sur l’actualisation de la vocation missionnaire, depuis sa représentation pendant les études jusqu’à sa réalisation par le sujet, ainsi que sur la démographie autochtone au Canada et en Acadie. Il a réalisé un stage postdoctoral à l’UQAM et publié ses travaux dans Études d’histoire religieuse, Québec Studies, Recherches amérindiennes au Québec ainsi que dans quelques ouvrages collectifs.