La contraception : une affaire de femme? - ANNE-SOPHIE GIGNAC
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Avant les années 1970, les principales méthodes de contraception utilisées étaient dites masculine (le retrait, le condom) ou partagées par le couple (méthode sympto-thermique). La décriminalisation de la contraception en 1969 au Canada a permis aux femmes de prendre contrôle de leur fertilité avec notamment l’utilisation de la pilule pour des fins contraceptives. Bien que cela ait été une réelle avancée en matière de droits reproductifs à cette époque, la responsabilité de la contraception est aujourd’hui assumée majoritairement par les femmes et les personnes qui peuvent tomber enceinte. La contraception fait même dans certains cas l’objet de contrôle au sein des couples. Cette conférence s’interroge sur le manque de développement de moyens de contraception masculins comme alternative aux méthodes dites féminines. Elle s’intéresse également à la prise en charge du rôle contraceptif dans les rapports sexuels dans un contexte où la contraception peut devenir un fardeau (charge contraceptive) voire un moyen de contrôle sur les femmes (coercition reproductive).
Avant les années 1970, les principales méthodes de contraception utilisées étaient dites masculine (le retrait, le condom) ou partagées par le couple (méthode sympto-thermique). La décriminalisation de la contraception en 1969 au Canada a permis aux femmes de prendre contrôle de leur fertilité avec notamment l’utilisation de la pilule pour des fins contraceptives. Bien que cela ait été une réelle avancée en matière de droits reproductifs à cette époque, la responsabilité de la contraception est aujourd’hui assumée majoritairement par les femmes et les personnes qui peuvent tomber enceinte. La contraception fait même dans certains cas l’objet de contrôle au sein des couples. Cette conférence s’interroge sur le manque de développement de moyens de contraception masculins comme alternative aux méthodes dites féminines. Elle s’intéresse également à la prise en charge du rôle contraceptif dans les rapports sexuels dans un contexte où la contraception peut devenir un fardeau (charge contraceptive) voire un moyen de contrôle sur les femmes (coercition reproductive).
Anne-Sophie Gignac (FQPN)
Anne-Sophie Gignac est une militante féministe en défense de droit en santé sexuelle et reproductive. Dans son mémoire de maîtrise en anthropologie médicale, elle a exploré les enjeux d’accès à la stérilisation irréversible des femmes ne souhaitant pas avoir d’enfant dans le système de santé québécois. Elle met maintenant ses compétences à profit dans son poste de coordonnatrice politique responsable du dossier contraception à la Fédération du Québec pour le planning des naissances.