Emilie & Ogden + Marianne Poirier
Le Cercle - Lab vivant présente

Emilie & Ogden + Marianne Poirier

Événement en personne
5 mai 2016
21h00 / Entrée: 20h00

228, St-Joseph Est, Québec, QC, Canada
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Le Cercle à sekou@le-cercle.ca.

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« Les sentiments qui nous font le plus souffrir, les émotions qui nous étreignent le plus douloureusement, sont aussi les plus absurdes : l’envie de choses impossibles, justement parce qu’elles sont impossibles, la nostalgie de ce qui n’a jamais été, le désir de ce qui aurait pu être, la douleur de ne pas être différent, l’insatisfaction de voir le monde exister. Tous ces demi-tons de la conscience créent en nous un paysage douloureux, un éternel soleil couchant de ce que nous sommes. ― Fernando Pessoa, LeLivre de l’Intranquilité.

Certes, la jeune harpiste à la frange brune et le polémiste portugais du XXe siècle n’ont que bien peu en commun. Et pourtant. Avec une précision presque encyclopédique, les mots de Pessoa n’auraient pu mieux décrire cette émotionvive qui habite l’œuvre d’Emilie.

Musicienne depuis l’enfance, flûtiste par un de ces hasards simples et heureux —une amie de sa mère lui offrit sa flûte traversière, qu’elle fit sienne sans s’y attacher et qu’elle étudia avec ardeur jusqu’au collège —, Emilie n’aurait pu se douter que la subjuguerait un jour la beauté mésopotamienne de la harpe. Si quelques groupes éphémères avaient bien fait entendre son souffle et sa voix claire à de petites foules, lui procurant une émotion certaine —«Je suis montéequelques fois sur la scène du grand théâtre de l’école, se rappelle-t-elle, et à ce moment-là, je trouvais le sentiment incroyable.» —,rien ne la prédestinait à jouer sur scène du triangulaire instrument.

Il aura fallu un instant de presque grâce, à observer s’exécuter au fond d’une salle de classe, une magnifique harpiste prénommée Sarah Pagé —et peut-être aussi le souvenir enfoui du refrain torturé de la chanson «Emily» de Joanna Newsom —pour que se trace pour la menue brunette une tout autre destinée. «Je n’avais jamais ressenti quelque chose de semblable pour un instrument.» Le lendemain, Craigslist lui donnait un maître, et quelques mois plus tard, la rare Ogden, cette majesté harmonique à 38 cordes, devenait sienne. Et eux, Emilie & Ogden.

https://emilieandogden.com/

À l'achat d'un billet de spectacle en prévente, Le Cercle vous offre 20% de rabais pour un souper complet le soir même de l'événement. Ce forfait est valide sur présentation d'une preuve d'achat ou du billet uniquement.

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« Les sentiments qui nous font le plus souffrir, les émotions qui nous étreignent le plus douloureusement, sont aussi les plus absurdes : l’envie de choses impossibles, justement parce qu’elles sont impossibles, la nostalgie de ce qui n’a jamais été, le désir de ce qui aurait pu être, la douleur de ne pas être différent, l’insatisfaction de voir le monde exister. Tous ces demi-tons de la conscience créent en nous un paysage douloureux, un éternel soleil couchant de ce que nous sommes. ― Fernando Pessoa, LeLivre de l’Intranquilité.

Certes, la jeune harpiste à la frange brune et le polémiste portugais du XXe siècle n’ont que bien peu en commun. Et pourtant. Avec une précision presque encyclopédique, les mots de Pessoa n’auraient pu mieux décrire cette émotionvive qui habite l’œuvre d’Emilie.

Musicienne depuis l’enfance, flûtiste par un de ces hasards simples et heureux —une amie de sa mère lui offrit sa flûte traversière, qu’elle fit sienne sans s’y attacher et qu’elle étudia avec ardeur jusqu’au collège —, Emilie n’aurait pu se douter que la subjuguerait un jour la beauté mésopotamienne de la harpe. Si quelques groupes éphémères avaient bien fait entendre son souffle et sa voix claire à de petites foules, lui procurant une émotion certaine —«Je suis montéequelques fois sur la scène du grand théâtre de l’école, se rappelle-t-elle, et à ce moment-là, je trouvais le sentiment incroyable.» —,rien ne la prédestinait à jouer sur scène du triangulaire instrument.

Il aura fallu un instant de presque grâce, à observer s’exécuter au fond d’une salle de classe, une magnifique harpiste prénommée Sarah Pagé —et peut-être aussi le souvenir enfoui du refrain torturé de la chanson «Emily» de Joanna Newsom —pour que se trace pour la menue brunette une tout autre destinée. «Je n’avais jamais ressenti quelque chose de semblable pour un instrument.» Le lendemain, Craigslist lui donnait un maître, et quelques mois plus tard, la rare Ogden, cette majesté harmonique à 38 cordes, devenait sienne. Et eux, Emilie & Ogden.

https://emilieandogden.com/

À l'achat d'un billet de spectacle en prévente, Le Cercle vous offre 20% de rabais pour un souper complet le soir même de l'événement. Ce forfait est valide sur présentation d'une preuve d'achat ou du billet uniquement.

Emilie & Ogden

« Les sentiments qui nous font le plus souffrir, les émotions qui nous étreignent le plus douloureusement, sont aussi les plus absurdes : l’envie de choses impossibles, justement parce qu’elles sont impossibles, la nostalgie de ce qui n’a jamais été, le désir de ce qui aurait pu être, la douleur de ne pas être différent, l’insatisfaction de voir le monde exister. Tous ces demi-tons de la conscience créent en nous un paysage douloureux, un éternel soleil couchant de ce que nous sommes. ― Fernando Pessoa, LeLivre de l’Intranquilité.

Certes, la jeune harpiste à la frange brune et le polémiste portugais du XXe siècle n’ont que bien peu en commun. Et pourtant. Avec une précision presque encyclopédique, les mots de Pessoa n’auraient pu mieux décrire cette émotionvive qui habite l’œuvre d’Emilie.

Musicienne depuis l’enfance, flûtiste par un de ces hasards simples et heureux —une amie de sa mère lui offrit sa flûte traversière, qu’elle fit sienne sans s’y attacher et qu’elle étudia avec ardeur jusqu’au collège —, Emilie n’aurait pu se douter que la subjuguerait un jour la beauté mésopotamienne de la harpe. Si quelques groupes éphémères avaient bien fait entendre son souffle et sa voix claire à de petites foules, lui procurant une émotion certaine —«Je suis montéequelques fois sur la scène du grand théâtre de l’école, se rappelle-t-elle, et à ce moment-là, je trouvais le sentiment incroyable.» —,rien ne la prédestinait à jouer sur scène du triangulaire instrument.

Il aura fallu un instant de presque grâce, à observer s’exécuter au fond d’une salle de classe, une magnifique harpiste prénommée Sarah Pagé —et peut-être aussi le souvenir enfoui du refrain torturé de la chanson «Emily» de Joanna Newsom —pour que se trace pour la menue brunette une tout autre destinée. «Je n’avais jamais ressenti quelque chose de semblable pour un instrument.» Le lendemain, Craigslist lui donnait un maître, et quelques mois plus tard, la rare Ogden, cette majesté harmonique à 38 cordes, devenait sienne. Et eux, Emilie & Ogden.

https://emilieandogden.com/

Marianne Poirier

Marianne Poirier

Un matin je me suis réveillée avec un goût amer dans la bouche. Un goût amer qui était coincé quelque part entre ma tête et mon coeur, une genre de tempête qui fait angoisser. Un matin, je me suis aussi réveillée avec un goût amer qui s'est transformé en une chanson, puis une autre, puis une autre. Puis un matin, je me suis réveillée et j'ai arrêté de rêver et j'ai décidé. J'ai décidé de faire de la musique. pour toujours. pour vous, pour moi, pour tout ceux qui veulent bien l'entendre.
Oui, c'est bien moi que vous avez vu à La Voix, mais aujourd'hui, je suis moi, pour moi, avec vous. Je vous partagerai mes propres chansons, mes propres créations.
et je vous dit merci de continuer de me suivre.