Jason Bajada
Le Mouton Noir présente

Jason Bajada

Événement en personne
25 novembre 2017
21h00 – 23h00 / Entrée: 16h00

2301 rue de l'Église, Val-David, QC, Canada
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Le Mouton Noir à info@bistromoutonnoir.com.

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Les textes de Jason Bajada sont écrites avec de l’encre invisible et n’apparaissent seulement qu’aux yeux des licornes. Il habite Montréal et sa couleur préférée est le rose (malgré que c’était le bleu pendant plusieurs années).Inspirées par The Smiths et les ronronnements de chats, ses chansons flatteront les cordes de votre coeur et se rendront jusqu’à votre âme comme une boule de pinball.

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Les textes de Jason Bajada sont écrites avec de l’encre invisible et n’apparaissent seulement qu’aux yeux des licornes. Il habite Montréal et sa couleur préférée est le rose (malgré que c’était le bleu pendant plusieurs années).Inspirées par The Smiths et les ronronnements de chats, ses chansons flatteront les cordes de votre coeur et se rendront jusqu’à votre âme comme une boule de pinball.

Jason Bajada

C’est lorsque tout va bien, que le beau fixe s’affiche en permanence au baromètre, que le drame frappe. Cliché, vous direz, mais bon c’est pas mal ça, right? RIGHT? Le DRAMA, le vrai, se pointe en tsunami, laissant tout à reconstruire. Pour Jason Bajada, sa carrière carburant aux drames romantico-naïfs depuis la parution de PUER DOLOR, son premier album autoproduit en 2005, une succession de calamités se sont avérées prenantes, voire destructrices.

Les évènements dépeints sur LOVESHIT II (BLONDIE & THE BACKSTABBERZ) l’ont acculé au pied du mur et laissé en miettes. « I’m so tired of feeling too much », chante-t-il dans Help Me Feel Nothing at All.

Ce n’est pas la première fois que ça lui arrive, vous direz. Vrai : son célébré troisième album LOVESHIT en 2009 lui a permis de panser des plaies qu’une relation lui aurait affligé. Plus récemment, Bajada s’est trouvé dans l’œil du cyclone alors que son dernier opus VOLCANOse faisait encenser par la critique et son premier simple, Pékin (Les amitiés) connaissait une vie inopinée sur la bande FM québécoise.

Never had my heart this broken
In what world do you live where I don’t kill myself?

LOVESHIT II aurait dû s’arrêter au témoignage honnête d’une solide peine d’amour et de son onde de choc: amitiés qui s’effondrent, trahisons crève-cœur et, par la suite, idées suicidaires, séjour en hôpital psychiatrique.

You’re a secret, a God damned secret I’ve been dying to tell

Après des années en retraite, un autre personnage s’est imposé: Blondie. Malgré le principal intéressé, la belle aura eu raison de lui avec ses ruses et astuces, ses grands yeux de biche et ses airs de Uma Thurman dans Kill Bill. Et l’aura achevé à son tour. C’est ainsi que l’album s’est transformé en épique album DOUBLE. Oui. EN 2017.

You sucked the best out of me
Left me confused as fuck


« Oh my god, c’est pas trop lourd, tout ça? », vous direz.
Juste assez lourd.

Avec ce LOVESHIT II (BLONDIE & THE BACKSTABBERZ) Bajada, aidé de Philippe Brault derrière la console, fait état d’un talent singulier de songwriter, qui pourrait sembler misérabiliste au premier contact, mais qui, par ses détours mélodiques et stylistiques, met en lumière davantage l’espoir et l’amour que son créateur porte à son art que la peine et la dépression dont il a souffert à la suite de ses épisodes.

Au fil de ces vingt chansons qui passent du rock allumeur, aux mid-tempo séduisants qui rappellent parfois Morrissey (The Worst Year of My Life) ou The Cure (Painkiller), à la ballade acoustique dévastatrice (You Had Me at ‘I’m gonna Ruin Your Life’), Bajada parvient à nous raconter ses histoires loin d’être jojo sans nous faire atteindre le fond.