Très librement inspiré de La cantatrice chauve de Ionesco, Le dandy édenté de Frédérick Pageau est une version contemporaine, québécoise et un peu plus grinçante, du classique de l’humour absurde écrit par ce cher Eugène.

Samedi soir ou un autre soir, c’est la pleine lune, peut-être.

Les Tremblay, un couple usé, reçoivent les Potvin pour la soirée, quoique pas vraiment.

Les Potvin sont mariés depuis plusieurs années. Ils s’aiment très fort, mais ils ne se reconnaissent pas tout le temps.

Marie-la-bonne se fait insulter et humilier par ses patrons, mais elle s’en fout, galvanisée par sa double vie de poète-détective.

Marlon-le-pompier-payé-à-la-commission se promène dans la ville à la recherche d’un feu à éteindre ou d’un cœur à prendre.

Tous se réunissent dans le même salon ou sur la même scène ou dans le même univers parallèle, pour communiquer maladroitement, parler pour rien dire et craindre les silences.

Un metteur en scène disciple de l’absurde.

Un auteur soumis à ses délires.

Des acteurs, des actrices ou de talentueux pantins au service du théâtre.