Orchestre national de jazz - Birth of the Cool | Diffusion virtuelle en direct de la Place des Arts
Orchestre national de jazz de Montréal présente

Orchestre national de jazz - Birth of the Cool | Diffusion virtuelle en direct de la Place des Arts

Événement virtuel
24 septembre 2020
20h00 – 22h00 / Entrée: 19h45 (EDT)
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Orchestre national de jazz de Montréal à jazzanima@gmail.com.

Achat de billets

En 1947, Gil Evans et Gerry Mulligan habitent un appartement de Manhattan où se rencontrent de nombreux musiciens, notamment Miles Davis, alors membre du groupe de Charlie Parker. Ils y jouent librement, discutent et mettent certains concepts à l’épreuve. Evans, Mulligan et Davis imaginent de réduire le grand orchestre de moitié pour obtenir en nonet un son plus contenu, équilibre entre l’ordre puissant du big band et l’aventure débridée du bepop.

Ils se donnent une palette évocatrice de la voix humaine en associant deux par deux des instruments au timbre compatible, trompette et saxophone alto pour le haut du spectre, trombone et cor au milieu, saxophone baryton et tuba pour le bas. L’absence étonnante de l’icône jazz qu’est le saxophone ténor permet aussi au nonet de se démarquer. La section rythmique, basse, piano et batterie, complète l’ensemble.  

Ce dernier ouvre le concert de Count Basie au Royal Roost sur Broadway en septembre 1948, interprétant plusieurs des pièces qu’il enregistre lors de trois séances devenues célèbres tenues en janvier et en avril 1949, puis en mars 1950. Des 12 titres captés, 11 paraissent sur le microsillon Birth of the Cool que Capitol publie en 1957 et qui marque l’histoire du jazz.

Arrimant l’expression artistique à une lecture fine de son époque, Miles Davis confirme ensuite sa quête constante d’innovation et sa vaste contribution à la musique contemporaine.

Fidèle à sa double mission, l'Orchestre national de jazz offre dans le même concert le chef-d’œuvre collaboratif à l'origine du cool jazz et les Portraits d'ici d'Alexandre Côté, une série de compositions inspirées de séjours québécois, régionaux ou urbains. Conçue comme un carnet de voyage musical, la suite évoque les souvenirs que laissent les paysages et les rencontres, minutieux travail impressionniste d'un habile paysagiste sonore

Dans les deux cas, l'ONJ module ses effectifs pour servir au mieux les œuvres qu'il présente.

Saxophones : Samuel Blais, Alexandre Côté, André Leroux

Trompettes : Bill Mahar, David Carbonneau

Trombone : Dave Grott

Cor français : Laurence Latreille-Gagné

Tuba : Jean-Sébastien Vachon

Piano : Marianne Trudel

Contrebasse : Rémi-Jean LeBlanc

Batterie : Kevin Warren

Vérification des disponibilités en cours...

En 1947, Gil Evans et Gerry Mulligan habitent un appartement de Manhattan où se rencontrent de nombreux musiciens, notamment Miles Davis, alors membre du groupe de Charlie Parker. Ils y jouent librement, discutent et mettent certains concepts à l’épreuve. Evans, Mulligan et Davis imaginent de réduire le grand orchestre de moitié pour obtenir en nonet un son plus contenu, équilibre entre l’ordre puissant du big band et l’aventure débridée du bepop.

Ils se donnent une palette évocatrice de la voix humaine en associant deux par deux des instruments au timbre compatible, trompette et saxophone alto pour le haut du spectre, trombone et cor au milieu, saxophone baryton et tuba pour le bas. L’absence étonnante de l’icône jazz qu’est le saxophone ténor permet aussi au nonet de se démarquer. La section rythmique, basse, piano et batterie, complète l’ensemble.  

Ce dernier ouvre le concert de Count Basie au Royal Roost sur Broadway en septembre 1948, interprétant plusieurs des pièces qu’il enregistre lors de trois séances devenues célèbres tenues en janvier et en avril 1949, puis en mars 1950. Des 12 titres captés, 11 paraissent sur le microsillon Birth of the Cool que Capitol publie en 1957 et qui marque l’histoire du jazz.

Arrimant l’expression artistique à une lecture fine de son époque, Miles Davis confirme ensuite sa quête constante d’innovation et sa vaste contribution à la musique contemporaine.

Fidèle à sa double mission, l'Orchestre national de jazz offre dans le même concert le chef-d’œuvre collaboratif à l'origine du cool jazz et les Portraits d'ici d'Alexandre Côté, une série de compositions inspirées de séjours québécois, régionaux ou urbains. Conçue comme un carnet de voyage musical, la suite évoque les souvenirs que laissent les paysages et les rencontres, minutieux travail impressionniste d'un habile paysagiste sonore

Dans les deux cas, l'ONJ module ses effectifs pour servir au mieux les œuvres qu'il présente.

Saxophones : Samuel Blais, Alexandre Côté, André Leroux

Trompettes : Bill Mahar, David Carbonneau

Trombone : Dave Grott

Cor français : Laurence Latreille-Gagné

Tuba : Jean-Sébastien Vachon

Piano : Marianne Trudel

Contrebasse : Rémi-Jean LeBlanc

Batterie : Kevin Warren