Les versets terrestres
Festival Accès Asie présente

Les versets terrestres

Événement en personne
25 mai 2018
20h00 – 22h00 / Entrée: 19h30

4848 Boul. Saint-Laurent, Montréal, QC, Canada
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Festival Accès Asie à info@accesasie.com.

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Le festival Accès Asie est ravi de vous inviter à un événement multidisciplinaire orchestré par l’écrivain Houman Zolfaghari, intitulé Les Versets Terrestres, consacré à la poétesse iranienne Forough Farrokhzad, le vendredi 25 mai à 20h à la Sala Rossa.

Forough est partie trop jeune, il y a cinquante ans, dans un bête accident de voiture, laissant en suspens une œuvre profondément novatrice. Dans une culture où la poésie est capitale, où on vénère les poètes comme le fait, selon les personnes, avec les saints ou rock stars, elle est apparue et disparue tout aussi soudainement, une femme seule, nouvelle, telle une comète, et sa trainée lumineuse n’a pas encore fini de nous émerveiller et éclairer. 

Cette soirée sera l’hommage de Montréal à Forough par cinq artistes montréalais, auteurs, poètes, chorégraphes et musiciennes. Hanieh Ziaei, Nasim Lootij, Kim-Sanh Châu et Houman Zolfaghari interprèteront une sélection d’écrits de la poétesse, accompagnés de l’improvisation de Jane Chan au violoncelle. Donner une voix, un corps, un volume à sa parole, dans le monde d’aujourd’hui, par la femme - et l’homme - de maintenant, suivant des grands thèmes de sa démarche, de ce savoir d’elle cherchait:


Et me voilà moi

Une femme seule

Au seuil d’une saison froide

Au début d’une compréhension de l’existence salie de terre

Et du désespoir simple et triste du ciel

Et de l’impuissance de ces mains de ciment

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Le festival Accès Asie est ravi de vous inviter à un événement multidisciplinaire orchestré par l’écrivain Houman Zolfaghari, intitulé Les Versets Terrestres, consacré à la poétesse iranienne Forough Farrokhzad, le vendredi 25 mai à 20h à la Sala Rossa.

Forough est partie trop jeune, il y a cinquante ans, dans un bête accident de voiture, laissant en suspens une œuvre profondément novatrice. Dans une culture où la poésie est capitale, où on vénère les poètes comme le fait, selon les personnes, avec les saints ou rock stars, elle est apparue et disparue tout aussi soudainement, une femme seule, nouvelle, telle une comète, et sa trainée lumineuse n’a pas encore fini de nous émerveiller et éclairer. 

Cette soirée sera l’hommage de Montréal à Forough par cinq artistes montréalais, auteurs, poètes, chorégraphes et musiciennes. Hanieh Ziaei, Nasim Lootij, Kim-Sanh Châu et Houman Zolfaghari interprèteront une sélection d’écrits de la poétesse, accompagnés de l’improvisation de Jane Chan au violoncelle. Donner une voix, un corps, un volume à sa parole, dans le monde d’aujourd’hui, par la femme - et l’homme - de maintenant, suivant des grands thèmes de sa démarche, de ce savoir d’elle cherchait:


Et me voilà moi

Une femme seule

Au seuil d’une saison froide

Au début d’une compréhension de l’existence salie de terre

Et du désespoir simple et triste du ciel

Et de l’impuissance de ces mains de ciment

Houman Zolfaghari

« De Montréal, les yeux tournés vers l’Orient, où s’arrête le regard ? », telle est l’une des questions que se pose l’écrivain, metteur en scène et mathématicien Houman Zolfaghari qui est apparu dans le monde des formes à Hamadan, ville millénaire juchée dans les hautes montagnes, vieille capitale des Mèdes et des Perses, en Iran. Houman se définit ainsi : « Poète-mathématicien, privé dès l'enfance, d'origine et de lieu, perdu dans l'immensité sombre des pages éparpillées, des drames-théâtre, et des images qui se fixent sur les films. Que fait-il sous la lumière du Miroir-Lune ? » Avec une enfance vécue en Iran et en France, Houman arriva au Québec à l’adolescence. Passionné simultanément par la poésie et les mathématiques, il poursuit une carrière de mathématicien-sémanticien avec un parcours artistique qui se concentre actuellement dans l’écriture théâtrale et cinématographique. L’Orient a laissé en Houman sa marque indélébile: celle de la nécessité vitale de la poésie.

Kim-Sanh Châu

Kim-Sanh Châu, chorégraphe et interprète basée à Montréal depuis 2012, est née en France, d'origine vietnamienne de ses deux parents. Ses créations sont constamment nourries par ces deux mondes. Elle a présenté de nombreuses pièces et a collaboré en tant qu'interprète avec de grands noms tels que Helen Simard, Sasha Kleinplatz, Mary Williamson St-Amand et Catherine Lavoie-Marcus. En 2016, elle a effectué une résidence de création au Muong Studio (Vietnam) et travaille avec la compagnie Urban Dance Group (UDG, DanCenter) à Ho Chi Minh City (Vietnam) pour lequel elle a conduit une recherche en création à Hoa Binh (Vietnam), en 2017.

Nasim Lootij

Chorégraphe, notatrice, pédagogue et danseuse contemporaine, Nasim Lootij commence son travail en Iran dans les années 2000. Installée en France en 2006, elle commence ses études chorégraphiques à l’université Paris 8, puis au conservatoire Jean Wiener et au RIDC avant d’entrer en 2012 au CNSMDP pour étudier la notation Laban. Elle a chorégraphié deux productions à Paris (2012 &
2014) et Moi-Me-Man (2017) à Tangente à Montréal, ville où elle vit depuis 2015. En tant que pédagogue, elle anime un atelier de technique et création au MAI. Dans ses chorégraphies, Nasim s’inspire souvent des évènements qui ont bouleversé son pays d’origine (Iran) durant les années 70 et 80. Pour chorégraphier ces évènements, qui ont abouti dans la plupart des cas à la violence, elle a recours à un ensemble de qualités qui nous rappellent l’expressionnisme allemand des années trente. Or ces qualités se laissent parfois adoucir par celles qui sont propres à l’art iranien, à savoir la douceur, la lenteur et la continuité.

Hanieh Ziaei

Hanieh Ziaei est de triple culture aux carrefours de Montréal, Bruxelles et Téhéran. Dans le cadre de ses recherches en sociologie de l'art et de la culture, elle travaille sur la place des artistes iraniens dans la société iranienne contemporaine, ainsi que sur l'importance de l'art en exil. Elle s'intéresse au contre-pouvoir des artistes et aux dimensions politiques et sociales de l’art contemporain iranien. Elle collabore avec plusieurs revues d'art dont Vie des Arts, Séquences et TicArtToc (DAM). Elle est également chercheure en résidence à l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (OMAN) de la Chaire Raoul-Dandurand à l’UQÀM et membre du Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient (CCMO) à Paris et du Centre d’Études de la Coopération Internationale et du Développement (CECID) de l’ULB à Bruxelles.

Jane Chan

Violoncelliste, improvisatrice, et musicienne de chambre, Jane est attirée par divers modes d’écoutes et sons émergents en musique d’ensemble. Sa pratique élargie inclut la composition, l’enregistrement, l’écriture, la collaboration interdisciplinaire, et l’enseignement. Dans son travail collaboratif, elle se nourrit de situations qui la sorte de sa zone de confort et de la chance de trouver un terrain d’entente entre artistes provenant de milieux divers. En 2017, Jane a effectué une résidence au Banff Centre et a été sélectionnée pour un prix META pour Contribution Exceptionnelle pour sa production Constellations. Elle détient une Maîtrise en Musique de l’Université McGill en musique classique et performance contemporaine avec Yegor Dyachkov. Elle est actuellement organisatrice sur les équipes du Labo de musique contemporaine de Montréal ainsi que pour Les Sympathiques, un OBNL basée à Montréal, et conférencière à l’Université du Colorado.