Vincent Vallières

Il y a seize ans, un hashtag, c’était pour le Tic-Tac-Toe ; le quinoa était loin d’être une option ; un réseau social, c’était des amis qu’on rejoignait au bar. Il y a seize ans aussi, Vallières faisait paraître son troisième album, Chacun dans son espace. C’est à ce moment qu’on a commencé à se dire que ce gars-là valait peut-être le coup d’être entendu pour la peine.

Il y a treize ans, Vallières remettait ça avec Le repère tranquille et rendu-là, c’était du sérieux. Je veux dire, ces chansons-là ont trouvé preneurs, pas dans une dynamique de succès radio, mais dans l’idée qu’une génération se les est appropriées pour en faire la trame sonore d’une vie en éclosion.

En tout et partout, Vallières est là depuis vingt ans cette année. Il se fait le cadeau de rééditions vinyles de ces deux albums du temps où il était belle jeunesse, et il en rajoute en reprenant la route avec son band classique (Gasse, Biche et Dré), le temps de quelques concerts dans de petites salles précieuses du Québec.

Le spectacle s’appelle Face A/Face B. Il proposera les deux albums dans leur intégralité, et il n’y aura que huit représentations. Surveillez le calendrier, parce que la prochaine date anniversaire, elle est loin, et on ne garantit pas la forme des musiciens.