Au fil du temps certains médias ont qualifié WD-40 d’inclassable, d’ovni dans le paysage culturel québécois. C’est justement à cause de ce caractère unique que le groupe ne s’est jamais hissé dans les hautes sphères de l’industrie musicale mais c’est aussi grâce a cette singularité qu’il s’est ancré profondément dans la culture underground de la province. L’unicité des textes et le choc des mélodies que se partagent les frères Carrier confèrent à l’oeuvre de WD-40 une pérennité, une inimitabilité.

WD40 vient nous présenter cette année leur plus récent album, La nuit juste après le déluge, qui est définitivement plus rock que le dernier opus Saint-Panache en 2006. Si le genre de l’album s’est resserré autour du rock le groupe a élargi son spectre musical avec des pièces au son rockabilly et post-punk sans toutefois renier ses accents country.