Daniel Boucher *Supplémentaire*
Bistro Café Summum présente

Daniel Boucher *Supplémentaire*

Événement en personne
29 avril 2016
20h00 / Entrée: 21h00

786 rue victoria, Saguenay, QC, Canada
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter La Marche Maraîchère à info@marchemaraichere.com.

Achat de billets

APRÈS L'ACHAT DE VOTRE BILLET, RÉSERVEZ VOTRE TABLE VIA https://www.bookenda.com/bistro-cafe-summum

Vérification des disponibilités en cours...

APRÈS L'ACHAT DE VOTRE BILLET, RÉSERVEZ VOTRE TABLE VIA https://www.bookenda.com/bistro-cafe-summum

DANIEL BOUCHER

C'est le 7 Octobre 1971, à Montréal, que je suis né. Sur mon baptistaire, c'est écrit " Joseph Maurice Daniel Boucher". Mon père, futur mécanicien industriel né en 1951 à Mont-Louis, en Gaspésie, et ma mère, chanteuse amateure née en 1950 à St-Gabriel-de-Brandon, se sont rencontrés, adolescents, dans le Parc Lafontaine, à Montréal, au milieu des années 60, après que leurs familles respectives se soient établies à Montréal.

Je suis le premier enfant de ma génération, cousins-cousines inclus. Chez nous, ça sentait bon les principaux traits de caractère de mes parents: les convictions politiques et sociales de mon père et la sensibilité musicale de ma mère. Quand je pense à ma jeune enfance, apparaissent, dans le désordre, un piano jouet (qui deviendra plus tard mon premier filet de hockey), le motocross à pédales que j'avais vu chez Ontario Sports et qui m'empêchait de dormir, et que mon père avait embarqué sur le siège arrière de son gros char parce que mes parents m'avaient fait une surprise, la présence, quotidienne ou presque, des voix des Beatles, d'Elvis Presley, de Charlebois, de Beau Dommage, de Diane Dufresne, d'Offenbach, l'amour, inconditionnel ou presque, de mes grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousines ainsi que celui de ma petite soeur, arrivée en 1977, les déménagements, annuels ou presque, aux quatres coins du quartier Hochelaga-Maisonneuve, et une visite, sur les épaules de mon père, au centre Paul-Sauvé, un certain 15 Novembre 1976, pour fêter le Pays... Ou presque.

J'ai appris la musique à l'école primaire Le Plateau, dans le parc Lafontaine.
Violon, flûte, chant choral, écriture et lecture musicale. J'ai adoré mon passage à cette école-là. La seule chose que je n'ai pas aimée, c'est le fait qu'on était obligés de porter un col roulé blanc et des pantalons marine pour donner des concerts.

Tanné du protocole autour de la musique classique et d'un environnement que je commençais à trouver un peu trop straight, j'ai arrêté à 14 ans. 

J'ai pris la première grosse décision de ma vie en Février 1988, à 16 ans, quand j'ai changé d'école pour me rapprocher de ma première blonde.

Le 22 du même mois, mon père s'est tué en avion.

J'ai encore mal.

En 1989, je m'inscris en génie civil au Cégep Ahuntsic.

Dans mes cours, je commence à chummer avec un certain Bob, qui est, comme moi, un malade des Beatles, et qui joue de la guitare. Des heures et des heures à foxer des cours pour aller chanter "Hey Jude" dans un corridor qui sonnait bien. Bob ne le sait peut-être pas aujourd'hui, mais c'est un peu de sa faute si je fais ce métier-là. Merci, Bob.

Le 5 Décembre 1991, je participe au concours "Cégeps en spectacle". C'est la première fois que je monte sur un stage pour faire autre chose que de la musique classique. Au début de mon numéro, je suis un étudiant à la cinquième session d'un programme qui en compte six et au terme duquel je deviendrai technologue en génie civil. Dix minutes plus tard, en sortant de scène, je suis un auteur-compositeur-interprète qui n'a pas encore écrit une ligne mais qui vient juste de donner son premier show. C'est clair dans ma tête.

Après ça, j'écris mes premières tounes, je chante des classiques du rock dans les bars avec mon premier groupe, je retourne au Cégep, en guitare cette fois-là, je cours les concours, je passe des nuits à jammer avec des chums, je lis la vie de Lennon, celle de Dylan, celle de Gerry. J'ai lâché mes études au bord du diplôme. Je suis cassé. Je suis un crotté. Je poursuis mon rêve. Je suis terriblement libre et heureux. 

Au Festival en chanson de Petite-Vallée, en 1997, ma carrière débloque. Je reçois des prix; je me fais cruiser; professionnellement, je veux dire. Mon premier disque, "Dix mille matins", sort le 12 Octobre 1999. Le toupet se met à me friser.

Depuis, j'ai lancé quatre albums (La Patente, 2004; La Patente Live, 2007; Chansonnier, 2007; Le soleil est sorti, 2008). Fait autant de tournées. Participé à deux spectacles musicaux: "Dracula", 2006 et "Les filles de Caleb", 2011. Animé sur scène (Fête Nationale 2003, entre autres) et à la télévision (En route vers l'ADISQ, 2000 à 2003, La vie nous arrive, 2012). Élevé un petit garçon. Construit une maison. Éteint des feux. Donné des becs. Défait des noeuds.

Le millage s'accumule tranquillement et je me sens de mieux en mieux dans mes souliers. La vie m'envoie des gens qui me mettent au défi de continuer à devenir ce que je veux, un peu plus à chaque jour, comme Johanne Amyot, mon agente depuis quelques mois. J'accepte. Avec un grand sourire. D'autres joyeuses personnes vont se greffer à l'équipe très bientôt.

Je suis en train d'écrire des nouvelles tounes et je commence à les enregistrer en Janvier 2014 avec mes bons vieux chums de musique.

Premiers spasmes prévus au printemps. Ça adonne de même.

Heille...
De la musique neuve!

À partir de là, on écrira la suite ensemble.
Ça dépend de nous autres.
Toutte se peut.

Daniel.