La Série De Bouch'Art'Oreille
Centre des Arts de la Maison d' Haiti présente

La Série De Bouch'Art'Oreille

Événement en personne
18 novembre 2017
19h30 – 21h15
Pour plus d'information à propos de cet événement, veuillez contacter Centre des Arts de la Maison d' Haiti à centredesarts@mhaiti.org.

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Dans ce spectacle unique en son genre, la chanteuse multi instrumentiste met en scène ses souvenirs d'une enfance passée en Haïti ainsi que son vécu actuel dans son Québec natal. Elle fait la démonstration qu'il existe une harmonie bien réelle dans son identité métissée. Mais qu'est-ce que cette chanson où le créole pimente le français? Qu'est-ce que cette musique où la guitare séduit et dompte les tambours? C'est la «Chanson du Monde» de Pascale LeBlanc et c'est Bon Bagay!

Dégustation: 19h30
Spectacle : 20h15
Prix : 30$ (tout inclus)

Cette année, le Centre des Arts de la Maison d’Haïti présente la série De Bouch’Art’Oreille, des spectacles fusion, soigneusement concoctés, qui tournent autour de bouchées où s’harmonisent les saveurs d’Orient et des Antilles. Ces soirées sont ouvertes à un public sensible aux mets exotiques, qui veut voyager et se laisser tenter par l’aventure. Alors, en voiture! 

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Dans ce spectacle unique en son genre, la chanteuse multi instrumentiste met en scène ses souvenirs d'une enfance passée en Haïti ainsi que son vécu actuel dans son Québec natal. Elle fait la démonstration qu'il existe une harmonie bien réelle dans son identité métissée. Mais qu'est-ce que cette chanson où le créole pimente le français? Qu'est-ce que cette musique où la guitare séduit et dompte les tambours? C'est la «Chanson du Monde» de Pascale LeBlanc et c'est Bon Bagay!

Dégustation: 19h30
Spectacle : 20h15
Prix : 30$ (tout inclus)

Cette année, le Centre des Arts de la Maison d’Haïti présente la série De Bouch’Art’Oreille, des spectacles fusion, soigneusement concoctés, qui tournent autour de bouchées où s’harmonisent les saveurs d’Orient et des Antilles. Ces soirées sont ouvertes à un public sensible aux mets exotiques, qui veut voyager et se laisser tenter par l’aventure. Alors, en voiture! 

Pascale LeBlanc - Bon Bagay

Toute petite, Pascale LeBlanc se découvre un appétit insatiable pour la musique. Dès l’âge de six ans et jusqu'à la fin de l'adolescence, elle étudie le piano, ce qui la destine tout naturellement à des études en musique. Elle s'inscrit au Cégep Saint-Laurent puis à l’Université Concordia et devient pianiste de formation. Mais elle fait un jour une rencontre qui bouleverse sa vie: la guitare.

La guitare suscite chez l'auteure-compositrice-interprète une démarche artistique fort différente. Cet instrument l'inspire de manière plus intuitive et plus émotive, ce qui la connecte avec la part antillaise de son identité d'Haïtienne-Québécoise. Bien que partant de l'écriture de chansons résolument francophones, la Montréalaise de naissance ressent très fort le besoin de puiser dans les souvenirs de ses 10 années d'enfance passées en Haïti. Elle y trouve entres autres, des styles musicaux tels que le Konpa, la méringue, le Zouk et le Rara. Ces rythmes lui inspirent spontanément des mots et des sonorités propres à son autre langue maternelle: le créole. Au fil des ans, l'auteure-compositrice-interprète incorpore judicieusement ces éléments à sa chanson originellement francophone et crée un langage bien personnel, tout aussi métissé qu'elle.

C'est grâce à cette démarche artistique à caractère identitaire que Pascale LeBlanc s'est démarquée au Festival de Granby où elle s'est rendue en finale tout en remportant le Prix de la Presse. Elle est aussitôt signée par le label Musi-Art (Richard Séguin, Marjo, etc.), qui produit son premier album intitulé Mes Différences. Ces premières expériences professionnelles ont confirmé l'auteure-compositrice-interprète auprès du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ) ainsi qu'auprès de l'organisme Musicaction. En effet, diverses bourses et subventions lui sont octroyées pour soutenir sa démarche de création ainsi que la production. Rassurée par ces appuis qui soulignent le sérieux de son travail, Pascale LeBlanc décide en 2011 de devenir une musicienne indépendante et de s'autoproduire. Dès lors, elle mise sur une expérimentation plus directe en testant son nouveau matériel devant divers types de publics, en passant par ceux des petits cafés de la rive nord, de la communauté haïtienne de Montréal ou des lieux présentant les musiques du monde.

En formation trio ou en grande formation à cinq musiciens, Pascale LeBlanc peaufine son style musical par le biais de l'instrumentation et des arrangements musicaux. À la guitare acoustique s'ajoutent les congas et autres instruments de percussion qui ont pour rôle de traduire les figures rythmiques d'origine antillaise. Au fil de ses nombreuses prestations, Pascale travaille aussi les présentations de ses chansons afin de les mettre dans un contexte plus large. C'est ainsi qu'elle développe un concept où son métissage culturel et le vécu qui en découle constituent en eux-mêmes un fil conducteur. Elle arrive ainsi à transporter son public dans un voyage touchant entre ses deux pays, entre ses deux cultures. Mais aussi, elle l'invite à une réflexion sur les similitudes contenues dans toute expérience humaine, peu importe l'origine et la culture. Cette expérimentation interactive du "live" a permis à Pascale LeBlanc de peaufiner un créneau qui fait sa marque et qui suscite des réactions de plus en plus positives.

En tant que musicienne indépendante, Pascale LeBlanc a produit deux mini-albums: «Sur la route du Flamboyant» et «Kinbé La». La chanson-titre de ce dernier EP parut en 2014, lui a ouvert la porte de plusieurs radios au Québec et hors Québec, en plus de la faire connaître davantage, autant dans sa région de la Rive-Nord de Montréal (Mascouche-Terrebonne) que dans la communauté haïtienne de Montréal. À ce titre, la réaction positive de plusieurs radios pour son dernier EP et notamment, l'engouement d'un Ralph Boncy sur les ondes de Radio-Canada (voir revue de Presse ci-bas), font état du grand potentiel que possède sa musique. D'autre part, son passage à la Place des Arts, sa présence remarquée à l'avant-scène du Festival Racines de Montréal présenté par les Productions Nuits d'Afrique, ses prestations à la Maison d'Haïti où encore auprès de la fondation KANPE pour laquelle est a été nommée ambassadrice culturelle, sont autant d'exemples qui témoignent du vif intérêt que suscite la musique de Pascale LeBlanc.